Forteresse Digitale

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Digital Fortress a été publié aux États-Unis en 1998 et en France (en Français) en 2006 sous le titre de Forteresse Digitale. C’est le premier roman de Dan Brown. Ce livre a été traduit après l’engouement des francophones pour Da Vinci Code et Anges et Démons.

Sommaire

[modifier] Situation

Susan Fletcher, qui est à la tête de la division Cryptographie de la NSA (National Security Agency), se trouve face à un problème sans précédent. Le superordinateur (TRANSLTR) à deux milliards de dollars et trois millions de micro-processeurs utilisé par la NSA pour casser tous les codes qui cryptent les communications mondiales (courriels, etc.) se trouve devant une impasse. Alors qu’il faut habituellement quelques minutes pour qu’un fichier soit décrypté, ce superordinateur recherche toujours la solution après déjà 15 heures, ce qui ne peut être expliqué que par l’existence d’un code incassable.

[modifier] Intrigue

Comme dans le cas de ses autres livres, Dan Brown nous emmène dans un univers mélangeant réalité et fiction. Ce roman emmènera le lecteur tour à tour aux États-Unis, en Espagne, au Japon, à la recherche de la solution.

[modifier] Critique de l’œuvre

Malgré le travail de recherche effectué par Dan Brown concernant la cryptographie, certains faits restent invraisemblables. De plus, même si le roman présente de l’action, l’intrigue n’est pas extrêmement élaborée. Ce roman, le premier écrit par Dan Brown, n’a pas une histoire aussi élaborée que Anges et Démons ou Da Vinci Code, qui viendront quelques années plus tard, mais on retrouve sa façon d’écrire.

L’idée d’une machine capable de tout déchiffrer par une technique de "force brute" est absurde. Un mot de passe ne sert à rien sans l’algorithme qui va avec. Considérez par exemple le masque jetable pour vous en convaincre.

[modifier] Erreurs

  • À propos de l’origine du terme bug, c’était peut-être un papillon, mais il ne s’était certainement pas posé sur un circuit intégré ! Ceux-ci sont venus bien après le Mark 1, mais sur une lampe utilisée comme transistor. Le Mark 1 était même en partie mécanique.
  • Une erreur s’est glissée dans la description de l’usage d’une clef publique (chapitre 4 ; page 34 de l’édition en français) :
La clé publique était une idée aussi simple que brillante. [...] La seule façon de récupérer le message en clair était de connaître la « clé secrète » de l’expéditeur [...].
Il fallait lire la clé secrète du destinataire, car dans un cryptage asymétrique, c’est la clef publique du destinataire qui est utilisée par l’expéditeur pour crypter le message (la clef privée de l’expéditeur est éventuellement utilisée pour signer le document). La clef privée (secrète) du destinataire est ensuite utilisée pour décrypter le message (la clef publique de l’émetteur est éventuellement utilisée pour vérifier la signature).

[modifier] Code à déchiffrer

La fin du roman laisse apparaître une série de nombre, à la façon d’un code secret :

113-19-5-28-5-53-66-113-76-19-128-10-92-15-19-128

[modifier] Solution du code

Ce qui suit dévoile la solution du code.

Pour déchiffrer ce code, il faut avoir le roman à portée de main et prendre la première lettre de chacun des chapitres dont les numéros sont indiqués dans cette série. On obtient alors :

VEOROTBVUESESSES

Pour déchiffrer cette série de lettres obtenue, il faut écrire cette série de lettres en carré (Les 16 lettres donnent un carré de 4 lettres de côté) : il faut écrire en ligne. Cela est le carré de César (nom donné dans le livre), type de cryptographie utilisée au temps de l’Empire Romain pour crypter les messages. Les lettres deviennent alors :

VEOR
OTBV
UESE
SSES

En lisant en colonne, on voit :

VOUSETESOBSERVES

En rajoutant les espaces aux bons endroits, on obtient :

"Vous êtes observés" 

Une référence aux systèmes de surveillance de la NSA et à Big Brother is Watching You

Nota Bene : Dans le version originale, le code est 128-10-93-85-10-128-98-112-6-6-25-126-39-1-68-78, ce qui donne après déchiffrement : WE ARE WATCHING YOU. Cela ne correspond pas tout à fait à la traduction française (la traduction serait "nous vous observons")

[modifier] Liens externes