Discuter:Finistère

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c'est n'importe quoi cet article, on dirait la bretagne expliquée aux rallaoueds.


Curieuse appréciation : il est au contraire très factuel, exposant le minimum du minimum. Il y a beaucoup de choses à compléter : montre comment faire pour que cela ne concerne que les Bretons et les non-français, mais ne t'étonne pas si des Wikipédistes te font remarquer que c'est jouer un peu petit. Il est d'ailleurs écrit pour le monde entier dont font aussi partie les Gallaoued : il n'y quand même pas qu'eux qui lisent le français !

Ch. Rogel 24 fev 2005 à 01:20 (CET)

[modifier] Origine du nom

en aparté, rien compris à ce qui précède
si vous parlez de la section précédente, merci de déplacer votre commentaire dans cette section. Sinon merci de préciser ce que vous entendez par là. 80.170.130.37 7 octobre 2007 à 12:39 (CEST)

J'ai de très gros doutes sur l’origine avancée initialement : à mon avis, il s’agit plus d’une origine commune entre l'abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre et le département, que du département tirant son nom de l’abbaye. Ce serait le seul département qui dans les années 1790, ne tire pas son nom de la géographie. Ce n’est pas la première fois que je remarque que en ce qui concerne la Bretagne, il y a une explication qui ne vaut que pour une partie des Bretons qui prévaut sur W. Épiméthée 12 août 2007 à 18:06 (CEST)

Conseil général du Finistère - Les origines administratives du Finistère : «  Quoi qu'il en soit, ce département d'extrême-occident était assez légitimé par la géographie pour qu'on l'appelât Finistère, par évocation de l'abbaye bénédictine de Loc Mazé (ou Mahé), c'est à dire de Saint-Mathieu, dite en latin « de fine » ou de « finibus terræ », ou encore « de fine postremo » ou « de finibus postremis », soit en français de Fine-terre ou de Fine-Posterne ou poterne : « Cette abbaye est située sur le bord du grand océan, aux extrémités de la Bretagne, ce qui l'a fait nommer S. Mahé fine-terre ou fine-poterne » (Dom Taillandier, « Histoire de Bretagne »). »
Je vous accorde (et encore : le nom de l'abbaye désigne aussi le village, la pointe sur laquelle ils sont bâtis, et historiquement le port qui se situait au pied des falaises ; le tout étant une dépendance de l'abbaye) que ce serait un cas unique, mais l'usage du latin pour décrire une particularité topographique, d'ailleurs applicable tout aussi bien au Cotentin, serait également un cas unique dans le nommage des départements, l'utilisation d'une particularité géographique plutôt qu'un nom propre étant d'ailleurs l'exception plutôt que la règle (je vous laisse le soin de trouver les trois autres départements en question et d'expliquer pourquoi leur nom est en français).
Notons finalement que ce nom a été employé pendant douze siècles pour désigner ce lieu avant de (re ?)devenir la désignation de la particularité géographique d'un territoire[réf. nécessaire]. 80.170.192.45 19 août 2007 à 00:17 (CEST) 
D’accord : si vous n'avez que Dom Taillandier pour accréditer cette thèse, autant dire immédiatement que c’est celle des traditionnalistes cléricaux bretons. Épiméthée 19 août 2007 à 07:04 (CEST)
Si vous pensez qu'un auteur qui vivait avant la révolution avait une théorie sur le nom d'un département, vous m'étonnez fort et ceci n'est pas pour donner du poids à la légende urbaine que vous tentez de sauvegarder. Si vous pensez que le fait que la thèse officielle du conseil général du Finistère coïncide avec une supposée thèse des "traditionnalistes cléricaux bretons" (encore la théorie du complot ?) suffit à l'invalider, vous allez bientôt nous dire que l'attraction universelle est fausse parce que Newton était spiritiste et que la relativité générale est fausse parce que Einstein était sioniste. :-D
Plus sérieusement le Finistère ne s'est jamais appelé Finis terrae. Quand on lui a donné son nom celà faisait près de 3 siècles que le français et non le mauvais latin de cuisine était la langue officielle en France. Et si les députés du Finistère ne connaissaient pas assez de français pour donner à leur département un nom dans cette langue, il est probable qu'ils auraient plutôt choisi le breton comme leurs voisins du Morbihan.
Maintenant ma thèse est la suivante. Ce département constitué par l'association du Léon et de la Cornouaille, mariage de la carpe et du lapin, rapprochement de deux territoires qui se sont toujours tourné le dos ne pouvait pas porter un nom géographique de la pauvre et faiblement peuplée Cornouaille si celle ci récupérait également la préfecture. Pourtant il n'en manquait pas, on aurait pu choisir Arrée à l'image du Jura, ou Tuchenn Gador ou Toussaines à l'image de la Lozère, ou Aulne à l'image de la Vendée, ou Lennvor à l'image du Morbihan, etc. Par contre le seul toponyme du Léon, riche , peuplé, et privé de la préfecture, qui soit connu à plus de quelques kilomètres à la ronde était celui d'un des caps les plus célèbres de France, la pointe St Mathieu de Finistère, qui (comme le village voisin, comme l'ancien port médiéval) portait le nom de l'abbaye qui surplombait ses falaises et y servait de phare. Il serait fort étonnant que des députés du Finistère aient pu inventer indépendamment un tel mot (un tel barbarisme si son origine est directement finis terrae) sans connaître son existence préalable, qui est attestée par sa mention dans le texte de Dom Taillandier (qui, incidemment, n'était pas breton), antérieur de plusieurs dizaines d'années à cette soi-disant invention.
80.170.130.37 7 octobre 2007 à 12:39 (CEST)
Eh bien disons que l’exprimer par Il doit son nom à l'abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre (Sancti Mathæi Finis Terræ en latin, et Locmaze Penn ar Bed en breton). Penn ar Bed ne traduit pas exactement le « fin de la terre » latin : penn (tête) a le même sens et la même étymologie que cap en français et bed évoque plus le monde que la terre. est très mal formulé. Il aurait fallu a minima indiquer l'homonymie, et pas la référence (l'argument donné pour ce nom a plus probablement été appelons le ainsi car il est situé au bout des terres que appelons le ainsi car une abbaye porte ce nom). Et quelque soit la version donnée, autant apporter quelques références publiées. Épiméthée
OK, correction faite. 83.177.195.197 8 octobre 2007 à 22:55 (CEST)