Famille royale belge

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Cet article concerne à la fois les aspects individuels et familiaux de la famille royale belge : aspects linguistiques, généalogiques, liens avec d'autres dynasties européennes ; ainsi que les perspectives du maintien de cette famille royale dans l'évolution du contexte belge. Pour les aspects plus institutionnels, c'est-à-dire les fonctions actuelles et le rôle de la monarchie en Belgique, se référer à l'article "Monarchie en Belgique".


La « naissance » de la famille royale de Belgique, qui est la famille régnante aujourd'hui dans ce royaume de 10 millions d'habitants, date de 1830-1831. Léopold Ier est le fondateur de la dynastie. Dans la Belgique devenue indépendante vis-à-vis des Pays-Bas (le 4 octobre 1830), le Congrès national élut d’abord comme roi des Belges, en 1830, Louis d'Orléans (1814-1896), duc de Nemours, deuxième fils du roi des Français Louis-Philippe Ier, mais ce dernier s'y opposa.

Le Congrès fit alors appel à un prince allemand, Léopold de Saxe-Cobourg et Gotha, qui accepta le trône de Belgique : il devint le roi Léopold Ier et fit triomphalement son entrée à Bruxelles le 21 juillet 1831, date à laquelle il prêta serment sur la Constition et qui marque désormais le jour de la Fête nationale belge. Le nouveau roi, qui utilisait le français pour langue d'usage comme la plupart des aristocrates de l'Europe à cette époque, épousa en août 1832 Louise-Marie d’Orléans, la fille du roi des Français Louis-Philippe Ier (le même qui avait refusé la couronne de Belgique à son fils) : par ce mariage et la naissance qui a suivi, c'est alors le véritable commencement de la dynastie belge. C'était aussi une façon pour le jeune Royaume, par l'intermédiaire d'un prestigieux parrainage de sang royal (celui du roi de France), de faire son entrée dans la famille fermée des monarchies européennes qui comptaient. La Reine donna naissance au futur roi Léopold II.

Cette union entre un prince germanique et une princesse latine symbolisa alors l'alliance entre les deux grandes cultures européennes qui se rencontraient dans cette partie de l'Europe (l'Europe "germanique" et l'Europe "latine").

Sommaire

[modifier] Une dynastie royale à la fois francophone et germanique, en pays bilingue

[modifier] Rappel historique : les origines d'une famille francophone et "germanique"

Dès l'indépendance de la Belgique et après leur mariage en 1832, le couple royal (Léopold Ier, prince allemand de naissance mais francisé, et la reine Louise-Marie, fille du Roi des Français) élèvent et font élever leurs enfants, dont le futur Léopold II, en français : c'est alors à la fois la langue de la cour et la langue officielle unique du jeune Etat, c'est aussi la langue d'usage de Léopold et Louise-Marie.

Par la suite la dynastie, tout en étant francophone, va continuer d'être essentiellement germanique et toujours catholique (religion majoritaire des Belges). Léopold II épouse l'archiduchesse autrichienne Marie-Henriette, mais à sa mort Léopold II n'a pas d'héritier mâle direct (son fils Léopold Ferdinand est décédé en 1869). C'est donc Albert, son neveu, qui lui succède en 1909 : le roi Albert Ier est le fils du prince Philippe (frère de Léopold II) et de la princesse allemande Marie de Hohenzollern. Il épousa Elisabeth, une princesse bavaroise. Léopold III, leur fils aîné, roi dès 1934, épousa la princesse suédoise Astrid, devenue ainsi Reine des Belges. Leur fils aîné, Baudouin, fut roi de 1951 à sa mort en 1993, sans laisser d'héritier direct. Son frère, Albert, est l'actuel souverain, sous le nom d'Albert II, depuis 1993.

Les ascendances germaniques prédominent ainsi fortement dans la famille royale belge, tandis que le français est la langue familiale depuis les débuts de la dynastie.

[modifier] Les usages linguistiques de la famille royale aujourd'hui

La famille royale, qui est francophone, s'efforce de plus en plus, au nom de ses devoirs constitutionnels mais surtout d'un certain pragmatisme, de refléter le caractère bilingue (voire trilingue) du pays, aussi bien dans les manifestations officielles que dans l'apprentissage des langues pendant la scolarité des princes.

  • Les Flamands étant légèrement majoritaires dans le pays (à 58%), le roi prend soin de commencer généralement ses discours nationaux (c'est-à-dire les discours adressés à tous les Belges, au parlement ou ailleurs) en néerlandais, geste apprécié car perçu comme légitime.
  • Bien que la langue maternelle des enfants royaux soit le français, chaque prince a suivi, dans la mesure du possible, une éducation dans plusieurs langues. Les fils du roi - les princes Philippe (héritier du trône) et Laurent - ont suivi tout le début de leur scolarité en français à Bruxelles-Capitale (primaire puis collège Saint-Michel à Etterbeek) ; ensuite ils ont été envoyés en Flandre pour y étudier en néerlandais ; enfin ils ont poursuivi leurs études en école militaire puis en université (Philippe à Oxford et Stanford, Laurent à l'Université de Louvain-la-Neuve). Avant l'université, Laurent a également étudié à l'Ecole Royale des Cadets à Laeken (Bruxelles), en langue française.

--> Il s'agissait, en somme, de la pratique suivante : études primaires et début du secondaire à Bruxelles (études en langue française) ; ensuite fin du secondaire en Flandre (études en langue néerlandaise) ; enfin ouverture à l'international si possible, pour les études supérieures (USA, GB, France, Italie, etc), ou bien école militaire (en Belgique ou à l'étranger).

  • Récemment, le prince Philippe, fils aîné du roi, et son épouse la princesse Mathilde, ont inscrit leurs enfants, la petite princesse Elisabeth (née en 2001) et son petit frère Gabriel (né en 2003), dans une école de langue néerlandaise (le prince Emmanuel, né en 2005, est encore trop jeune) : le but est qu'ils deviennent progressivement bilingues afin qu'ils aient une réelle maîtrise du néerlandais. Cette démarche est celle de l'immersion dans une langue seconde, d'ailleurs pratiquée dans plusieurs pays (ainsi, au Canada, des parents anglophones inscrivent leurs enfants dans des écoles francophones dès leur plus jeune âge, afin qu'ils maîtrisent correctement la langue française). La princesse Astrid, fille du roi, et son mari le prince Lorenz, d'origine autrichienne mais lui aussi francophone, ont également inscrit leurs cinq enfants dans une école de langue néerlandaise du moins pour le début de leur scolarité. En raison de ce geste "d'immersion néerlandaise", des observateurs de la monarchie belge ont prétendu que Philippe, fils aîné du roi, et sa sœur Astrid, ont fait des concessions au nationalisme flamand ou plus exactement qu'ils ont cédé à la pression "permanente" des nationalistes flamands. D'autres ont affirmé qu'il s'agissait simplement d'une mode.


Malgré tous ces efforts à l'égard de la langue néerlandaise, les membres de la famille royale belge (du moins certains d'entre eux) sont parfois jugés sévèrement en Flandre pour leur relative difficulté à s'exprimer en néerlandais. Il est par exemple notoire que le prince Laurent, fils cadet du roi, a éprouvé de grandes difficultés dans l'apprentissage de cette langue seconde lors de son passage scolaire en Flandre, où il a dû redoubler trois fois.

En dépit des vicissitudes institutionnelles et linguistiques belges, la famille royale demeure une valeur sûre dans le pays, elle est très populaire. Un des aspects paradoxaux de son histoire est qu'elle est particulièrement populaire parmi les Belges francophones, alors qu'une grande partie d'entre eux semblaient rejeter la monarchie après la seconde guerre mondiale. Les Belges francophones (Bruxellois et Wallons) y sont aujourd'hui très attachés. C'est généralement aussi le cas chez les Flamands, malgré quelques critiques ponctuelles (la remarque du ministre-président flamand, par exemple, déclarant que la Flandre n'a pas besoin du roi) et surtout, parfois, une certaine condescendance à l'égard de la fonction royale de la part de certains politiciens du courant flamingant, qui considèrent que le Roi est "trop Belge" (= trop francophone ?). Certains leur répondent parfois que même aux Pays-Bas, pays unilingue néerlandophone, le français est une langue parlée par la famille royale en privé, du moins comme langue seconde (sachant que la famille royale néerlandaise n'est pas francophone de langue maternelle).

La devise française de la famille royale est aussi celle de la Belgique : L'UNION FAIT LA FORCE.

[modifier] L'avenir de la famille royale dans l'évolution du contexte politique belge

Le ministre-président de Flandre, M. Leterme, tout comme la plupart des partis politiques flamands modérés, parlent désormais ouvertement de l'accession de la Flandre à l'indépendance dans un avenir plus ou moins lointain. Selon eux, cette indépendance se ferait pacifiquement, de façon négociée avec la Belgique (francophone), dans le respect des minorités (Flamands de Bruxelles et Francophones de la périphérie, garanties de réciprocités en terme de Droits scolaires et communautaires), sur le modèle de la séparation concertée entre la République tchèque et la Slovaquie en 1993, pays aujourd'hui membres de l'Union européenne.

Dans cette hypothèse, qui verrait la naissance d'une République flamande, beaucoup de Belges pensent que l'avenir de la famille royale en tant que famille régnante de Belgique serait compromis. Or, c'est oublier que, constitutionnellement et juridiquement, rien ne s'opposerait à ce que la Belgique continue d'exister, mais à deux Régions fédérées (Bruxelles et Région wallonne) au lieu de trois actuellement. Cette Belgique, qui serait désormais très majoritairement francophone, conserverait probablement son nom actuel ("la Belgique"), son système fédéral et communautaire (avec la Communauté germanophone et la création probable d'une Communauté flamande de Bruxelles, jouissant de droits constitutionnels garantis). En effet, cette configuration institutionnelle semble convenir aux Belges francophones, qui seraient d'ailleurs favorables au maintien de ce régime et de cette famille royale à laquelle ils tiennent beaucoup. Donc, la famille royale pourrait tout à fait continuer d'être la famille régnante dans cette monarchie constitutionnelle, dont le territoire serait seulement en partie diminué puisqu'il ne comprendrait plus la Flandre indépendante.

Si l'indépendance de la Flandre est possible à long terme, en revanche la sécession de la Région wallonne (ou même un éventuel rattachement à la France, hypothèse peu populaire) est jugée utopique par la plupart des partis politiques francophones, qui sont attachés au maintien d'un Etat belge indépendant sous forme d'une union fédérale entre la Région wallonne et la Région bruxelloise, en cas d'indépendance flamande, et donc favorables à la survie d'une Belgique même réduite. C'est ce relatif consensus parmi les francophones qui permet de supposer que la dynastie belge survivrait à une indépendance de la Flandre (deux Etats cohabiteraient alors : une république flamande, néerlandophone, et le royaume de Belgique, francophone).

[modifier] La généalogie de la famille royale (depuis Albert Ier)

Descendance dynaste du roi Albert Ier (1875-1934). Dans les faits, la famille royale belge est limitée à l'actuel roi Albert II (né en 1934), à ses trois enfants et onze petits-enfants, et aux quatre conjoints, ainsi qu'à la reine Fabiola (née en 1928), veuve du roi Baudouin (1930-1993)

L'ordre de succession au trône des 14 princes et princesses successibles, et résultant de la modification des règles de succession en 1991, est indiqué en gras avant le nom de chaque prince ou princesse.

Albert Ier de Belgique (1875-1934), dit le Roi-Chevalier, roi des Belges (1909-1934)
x 1900 : Élisabeth de Bavière (1876-1965)
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├──> Léopold III (1901-1983), roi des Belges (1934-1951)
│    x 1926 : Astrid de Suède (1905-1935), reine (1934-1935)
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│    ├──> Joséphine-Charlotte (1927-2005), grande-duchesse de Luxembourg (1964-2000)
│    │    x 1953 : Jean (1921-), grand-duc de Luxembourg (1964-2000)
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│    │    └──> dont 5 enfants et 22 petits-enfants, dynastes en Belgique
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│    ├──> Baudouin (1930-1993), roi des Belges (1951-1993)
│    │    x 1960 : Fabiola de Mora y Aragón (née en 1928), reine 
│    │    │        toujours titrée reine, par « courtoisie »
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│    │    └──> sans postérité
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│    ├──> Albert II (né en 1934), roi des Belges (depuis 1993)
│    │    x 1959 : Paola Ruffo di Calabria (née en 1937), reine (depuis 1993)
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│    │    ├──> 1 : Philippe de Belgique (né en 1960), duc de Brabant et prince royal
│    │    │    x 1999 : Mathilde d'Udekem d'Acoz (née en 1973), duchesse de Brabant
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│    │    │    ├──> 2 : Élisabeth de Belgique (née en 2001)
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│    │    │    ├──> 3 : Gabriel de Belgique (né en 2003)
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│    │    │    └──> 4 : Emmanuel de Belgique (né en 2005)
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│    │    │    └──> 5 : Eléonore de Belgique (née en 2008)
│    │    │
│    │    ├──> 6 : Astrid de Belgique (née en 1962)
│    │    │    x 1984 Lorenz d'Autriche-Este (né en 1955), archiduc d'Autriche et prince de Belgique
│    │    │    dont 5 enfants, titrés archiduc(hesse) d'Autriche et prince(sse) de Belgique
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│    │    │    ├──> 7 : Amedeo de Belgique (né en 1986)
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│    │    │    ├──> 8 : Maria Laura de Belgique (née en 1988)
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│    │    │    ├──> 9 : Joachim de Belgique (né en 1991)
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│    │    │    ├──> 10 : Luisa Maria de Belgique (née en 1995)
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│    │    │    └──> 11 : Laetitia Maria de Belgique (née en 2003)
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│    │    ├──> 12 : Laurent de Belgique (né en 1963), prince de Belgique
│    │    │    x 2003 : Claire Coombs (née en 1974), princesse de Belgique
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│    │    │    ├──> 13 : Louise de Belgique (née en 2004)
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│    │    │    ├──> 14 : Nicolas de Belgique (né en 2005), jumeau du suivant
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│    │    │    └──> 15 : Aymeric de Belgique (né en 2005), jumeau du précédent
│    │    │
│    │    x hors mariage, avec la baronne Sybille de Selys Longchamps (née en 1941) :
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│    │    └──> Delphine Boël (née en 1968), non reconnue officiellement
│    │         (mentionnée à titre informatif, mais n'appartient pas à la « famille royale »)
│    │         x  hors mariage, avec James O'Hare :
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│    │         ├──> Joséphine O'Hare (née en 2003)
│    │         │
│    │         └──> Tobias O'Hare (né en 2008)
│    │
│    x 1941 : Lilian Baels (1916-2002), titrée Princesse de Réthy
│    dont trois enfants, non dynastes :
│    │
│    ├──> Alexandre de Belgique (né en 1942), marié et sans enfant
│    │    x 1991 : Léa Wolman (née en 1951), sans enfant de cette union
│    │
│    ├──> Marie-Christine de Belgique (née en 1951)
│    │    x (1) 1981 : Paul Druker alias Paul Drake (né en 1938), sans enfant de cette union
│    │    x (2) 1989 : Jean-Paul Gourgues (né en 1941), sans enfant de cette union
│    │
│    └──> Marie-Esmeralda de Belgique (née en 1956)
│         x 1998 : Salvador Moncada (né en 1944)
│         │
│         ├──> Alexandra Moncada (née en 1998)
│         │
│         └──> Leopoldo Moncada (né en 2001)
│
├──> Charles de Belgique (1903-1983), comte de Flandre, prince-régent de Belgique (1944-1950)
│    semble-t-il marié tardivement (1977, à confirmer), mais sans postérité
│
└──> Marie-José de Belgique (1906-2001), reine d'Italie (1946)
     x 1930 : Humbert II d'Italie (1904-1983)
     dont 4 enfants, 9 petits-enfants et 7 arrière-petits-enfants, non dynastes en Belgique


Albert II est né en 1934, il est le roi des Belges, depuis 1993. En 1959 il épouse Paola Ruffo di Calabria né en 1937. Ensemble ils auront 3 enfants : Philippe né en 1960, Astrid né en 1962 et Laurent né en 1963. Le premier dans l’ordre de succession est Philippe de Belgique, le duc de Brabant et le prince royal. Ce prince se marie en 1999 avec Mathilde d’Udekem d’Acoz, qui est né en 1973, elle devient alors duchesse de Brabant. Ensemble, ils auront 4 enfants : Elisabeth de Belgique, né en 2001, elle deviendra Reine de Belgique, ensuite en 2003, c’est Gabriel de Belgique qui vient au monde, il sera suivi en 2005 d’Emmanuel de Belgique et en 2008 d’Eléonore de Belgique. La Deuxième enfant de notre roi et de notre reine est la Princesse Astrid de Belgique, elle épousera Lorenz d’Autriche-Este en 1984, celui-ci né en 1955, elle mettra au monde 5 enfants. Amédéo de Belgique en 1986, Maria Laura de Belgique en 1988, Joachim de Belgique en 1991, Luisa Maria de Belgique en 1995 et enfin Laetitia Maria de Belgique en 2003. Pour finir, le troisième enfant : le Prince Laurent de Belgique épousera le future princesse Claire Coombs né en 1974, en 2003. Ensemble ils auront 3 enfants dont 2 jumeaux Nicolas et Aymeric de Belgique en 2005, et Louise de Belgique en 2004.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Les liens particuliers avec d'autres dynasties européennes

Dès sa naissance, la Belgique léopoldienne a développé une influence importante dans le monde, notamment en participant à l'exploration et à la colonisation de l'Afrique aux côtés des grandes puissances de l'époque, la France et l'Angleterre, ceci grâce aussi à ses liens avec les dynasties européennes. Léopold Ier était notamment l'oncle de la reine Victoria et le gendre du roi des Français, Louis-Philippe Ier.

Aujourd'hui, la dynastie belge entretient des liens étroits et très privilégiés avec la famille régnante du Luxembourg, le pays voisin. La princesse Joséphine-Charlotte (1927-2005), épouse du grand-duc Jean de Luxembourg, n'était autre que la fille du roi Léopold III de Belgique et donc la sœur de deux rois belges : Baudouin (décédé en 1993) et Albert II, le souverain actuel de la Belgique. Son fils, le grand-duc Henri, souverain du Luxembourg depuis 2000, est ainsi le neveu du roi des Belges. Le fils du grand-duc, l'héritier Guillaume, est le parrain du prince Emmanuel, fils de Philippe qui est l'héritier du trône en Belgique.

[modifier] Voir aussi