Exposition universelle de 1878
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L'exposition universelle de 1878 est la troisième qui s'est déroulée à Paris. C'est la plus grande qui se soit jamais déroulée à l'époque.
L'ingénieur responsable des constructions métalliques était Henri de Dion, mort avant la fin de la construction, l'architecte Léopold Amédée Hardy et les fabricants les sociétés Fives-Lille et Schneider.
[modifier] Devenir des bâtiments
- Un des bâtiments sera reconstruit sous le nom de hangar Y à Meudon, où il existe encore,
- Un autre reconstruit à Belfort pour BMC.
- Une autre partie a été reconstruite sur le quai de la Loire, à l'extrémité sud du bassin de la Villette, où il sert maintenant de cinéma.
- Une partie a été reconstruite pour servir de gymnase à Paris (gymnase Jean Jaurès) en 1888.
- Une partie servira de brasserie sur le site industriel Le petit Fagnières à Châlons-en-Champagne
La tête de la statue de la liberté fut exposée au Champ-de-Mars.
Henri Giffard construit un ballon captif de 25 000 m³, capable d'emporter 40 passagers.
L'Ancien Palais du Trocadéro fut construit à cette occasion (il fut démoli en 1937). Les statues furent récupérées : certaines pour les abattoirs de Vaugirard (les taureaux), d'autres réinstallées beaucoup plus tard devant le musée d'Orsay.
L'aquarium du Trocadéro, le plus grand aquarium du monde à l'époque, est construit dans une ancienne carrière (son entrée a été refaite en 1937).
La gare du Champ-de-Mars a été refaite à cette occasion (elle ne durera que jusqu'à l'exposition de 1900, et elle sera déménagée à Colombes).
La passerelle de Passy (piétonne, à l'extrémité de l'île des cygnes) sera remplacée après 1900 par le viaduc de Passy.
Léopold Flameng y fut médaillé dans la catégorie graveurs.
Jean-Antoine Injalbert y exposa.
La Légion d'honneur fut décernée à Benjamin Peugeot, constructeur de la machine à coudre.
Émile Reynaud y obtint une « mention honorable » pour son Praxinoscope.