Diorama
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Le terme diorama désigne un dispositif illusionniste utilisé pour les effets de théatre au XIXe siècle. Son inventeur fut le peintre et décorateur Louis Daguerre.
Le diorama contemporain est un système de présentation d'un modèle d'exposition faisant apparaitre cette maquette dans son environnement d'usage.
Dans son mode le plus simple, le diorama consiste en une base ou socle supportant le modèle et complété par un fond de décor peint en 2 dimensions.
Dans un mode plus évolué, le diorama comporte un environnement lui aussi modélisé en volume avec une richesse de détails identique à celle du modèle.
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[modifier] Le diorama animé de Louis Daguerre
Le peintre Louis Daguerre a appliqué le principe du diorama aux décors de théatre dès 1803, créant de grands tableaux romantiques animés par des jeux de lumières. Il ouvrira en 1822 le Diorama de Paris pour présenter ses tableaux à effets.
Ses décors monumentaux, peints en double face sur un support en toile translucide, se modifiaient en continu avec la variation de la lumière du jour.
Il installera ce dispositif dans l'église de Bry-sur-Marne en 1842. Ce diorama est le seul modèle subsistant.
Le principe du diorama de Daguerre sera reproduit dans des boitiers miniatures vendus à la sortie de ses spectacles, les polyoramas panoptiques.
[modifier] Une expérience théatrale inédite
Le Diorama fut un divertissement populaire entre 1822 et 1880, tant à Paris, qu'à Londres ou en Écosse. Conçu comme une alternative au très populaire Panorama (peinture panoramique), le diorama était une expérience théâtrale présentée au public dans un théâtre spécialement conçu par Daguerre.
350 spectateurs faisaient la queue pour contempler une peinture de paysage dont l'apparence se modifiait, tantôt subtilement et tantôt dramatiquement.
La plupart des spectateurs restait debout pendant les 10 à 15 minutes que durait le spectacle. L'ensemble des spectateurs était alors entrainé par un énorme plateau rotatif pour assister à une seconde représentation. Les modèles de diorama plus tardifs inclurent même une troisième scène.
La dimension des scènes atteignait 7 mètres de large par 6,5 mètres de haut. Chaque scène était peinte à la main sur une toile dont la transparence était conservée dans des zones choisies. Une série de ces panneaux était disposée en profondeur dans un tunnel tronqué, puis éclairée par la lumière naturelle redirigée.
En fonction de l'intensité, de la direction de la lumière, et de l'adresse des opérateurs pour manipuler ces sources, la scène semblait se modifier. Les effets étaient si subtilement rendus [2] que tant les critiques que le public furent ébahis, croyant observer une scène réelle.
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[modifier] Notes
[modifier] Articles connexes
- Louis Daguerre
- Cosmorama
- Cyclorama
- Myriorama
- Panorama
- Polyorama
- Bry-sur-Marne
