Diaspora africaine

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La diaspora africaine est une population qui résulte de la déportation d'Africains à l'époque de la traite esclavagiste du XVIe au XIXe siècle et de leurs descendants à travers le monde.

Ils habitent plus particulièrement sur le continent américain dans les Caraïbes, aux Guyanes (Guyane française, Guyana et Suriname), aux États-Unis, au Canada), en Amérique centrale et en Amérique du Sud (dans tous les pays sauf au Chili, Pérou, Bolivie, Paraguay). Ils sont minoritaires partout sauf aux Antilles, où la population résulte du métissage entre Européens et Africains.

Ils habitent aussi dans l'océan Indien dans les îles Seychelles, la Réunion et à Maurice. Ils sont minoritaires dans cette dernière île.

Dans les îles du Cap-Vert[1] et à Sao Tomé-et-Principe,[2] les Portugais ont aussi importé des esclaves qui y constituent la population majoritaire de ces deux pays aujourd'hui.

Au XIXe siècle aux États-Unis, les Américains ont permis à des esclaves affranchis de repartir en Afrique de l'ouest où ils ont pu créer des colonies qui ont donné naissance au Libéria en 1843, on en trouve aussi en Sierra Leone.

On peut aussi mentionner les communautés d'immigrants ou fils d'immigrants antillais :

Enfin on peut aussi parler des immigrants africains pendant le XXe siècle en France, aux USA, en Grande-Bretagne, Canada, Pays du Golfe, etc.

[modifier] Notes

  1. Le Cap-Vert est un petit pays qui regroupe plusieurs îles portugaises jusqu'en 1975. Il se situe dans l'océan Atlantique en Afrique de l'ouest en face du Sénégal.
  2. Sao Tomé-et-Principe sont 2 îles qui ont la même histoire que le Cap-Vert et qui se situent plus au sud dans le Golfe de Guinée au sud du Nigéria et à l'ouest du Gabon.

[modifier] Voir également

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