Deperdussin Monocoque

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Deperdussin Monocoque Silhouette d'un avion

Deperdussin monocoque de course, au musée de l'air et de l'espace du Bourget.
Équipage 1
Premier vol {{{premiervol}}}
Mise en service {{{miseenservice}}}
Retrait {{{dateretrait}}}
Constructeur {{{constructeur}}}
Investissement {{{investissement}}}
Dimensions
Longueur 6,1 m
Envergure 6,65 m
Hauteur {{{hauteur}}}
Aire des ailes 9,66 m²
Masse et capacité d’emport
Max. à vide {{{masse_vide}}}
À vide {{{masse_vide_exploitation}}}
Max. au décollage 612 kg
Max. à l’atterrissage {{{masse_max_atterrissage}}}
Kérosène {{{kérosène}}}
Passagers {{{passagers}}}
Fret {{{fret}}}
Motorisation
Moteurs Gnôme 14-cylindres rotatif à refroidissment par air, 160 chevaux.
Poussée unitaire {{{poussée_unitaire}}}
Poussée totale {{{poussée_totale}}}
Performances
Vitesse de croisière {{{vitesse_croisière}}}
Vitesse maximale 209 km/h
Autonomie {{{autonomie}}}
Altitude de croisière {{{altitude}}}
Vitesse ascensionnelle {{{vitesse_ascensionnelle}}}
Charge des ailes {{{charge_ailes}}}
Rapport poussée/poids {{{rapport_poussée_poids}}}

Le Deperdussin Monocoque est un avion français des années 1910, conçu par Armand Deperdussin et un ingénieur nommé Louis Béchereau.

Sommaire

[modifier] Conception

Cet avion, créé en 1912, est un monoplan à aile médiane, de conception moderne pour l'époque : son fuselage est de type monocoque, très léger et aérodynamique. C'est l'ingénieur Louis Béchereau qui conçoit ce fuselage, constitué d'une coque en bois moulé sur une forme profilée. À l'époque, cette technique de construction a permis au Deperdussin d'être un phénomène de vitesse, il a été le premier avion à dépasser la barre des 200 km/h en vol, le premier à gagner la Coupe Schneider[1], et a battu plusieurs records du monde. Il a été décliné en deux versions ; la première était terrestre, la seconde, un hydravion, était doté de deux flotteurs principaux plus un troisième à la place de la béquille de queue. L’avion a été équipé de deux moteurs rotatifs Gnome différents, de 160 chevaux.

[modifier] Palmarès

  • Victoire dans la catégorie avions de la Gordon Bennett Cup en 1912, à la vitesse de 174km/h
  • Victoire pour la première course de la Coupe Schneider en avril 1913 à Monaco, à la vitesse moyenne de 73,63km/h[2], avec un hydravion piloté par Maurice Prévost.
  • Victoire dans la catégorie avions de la Gordon Bennett Cup le 29 septembre 1913 à Reims, à la vitesse de 200km/h, avec Maurice Prévost comme pilote. Durant cette course, le record du monde de vitesse fut battu, avec un maximum de 203,85km/h.

[modifier] Notes et références

  1. Seule victoire française de l'histoire de cette coupe.
  2. Cette petite vitesse étant due à l'ordre donné par les juges à Prevost de recommencer le décollage ainsi que 10 km de la course, à cause d'une supposée violation d'un réglement.

[modifier] Sources

  • F. Besse et J. Molveau, Légendaires avions du monde, Sélection du reader's digest
  • Chroniques de l'aviation, éditions Chronique

[modifier] Voir aussi

  • Le Deperdussin Type B ;
  • La société SPAD.