David Assouline

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David Assouline
Parlementaire français
Naissance 16 juin 1959
Décès
Mandat Sénateur
Début du mandat septembre 2004
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Circonscription Paris
Groupe parlementaire Socialiste
Ve république

David Assouline est né le 16 juin 1959 à Sefrou (Maroc). Il est un sénateur socialiste de Paris depuis le 26 septembre 2004. Il est membre du parti socialiste, et du courant du NPS.

Il est conseiller municipal du 20e arrondissement et Conseiller de Paris.

Sommaire

[modifier] Son parcours politique

Militant au Lycée Jules Uhry de Creil (Oise), dès 1977, David Assouline est élu à la coordination lycéenne contre la réforme des lycées. Au sein du mouvement lycéen, il s'oppose au courant animé par les militants du Mouvement Jeunes communistes de France (MJCF) qui sont pour l'essentiel regroupés dans l'Union nationale des comités d'action lycéens (UNCAL). Du point de vue politique, il rejoint les rangs trotskistes proches d'une tendance de l'Organisation communiste internationaliste (OCI) nommée Ligue internationale pour la reconstruction de la 4ème internationale (LIRQI).

Le bac en poche, il entre à l’Université. Il redouble alors d’activité militante. Outre le syndicalisme, il s’engage dans la lutte contre l’extrême droite. À ce titre, il participe notamment à l’organisation, en 1983, de la marche « contre le racisme et pour l'Egalité des droits » dite « marche des beurs ». En 1986, son engagement étudiant atteint son paroxysme avec la grève contre le projet Devaquet. Il est élu porte parole de la coordination et, devient l’une des figures du mouvement[1]. C’est donc logiquement qu’en 1987, il intègre le bureau national de l’UNEF-ID. Cet activisme ne l’empêche pas de suivre son cursus universitaire jusqu'à la maitrise et l'obtention du CAPES.

En 1988, il est l'un des animateurs de la campagne du candidat communiste dissident, Pierre Juquin. Ce dernier se présente comme « le porte-drapeau d'un mouvement où cohabitent d'anciens membres du PCF, des trotskistes, des écologistes et des inorganisés »[citation nécessaire]. Il reçoit notamment le soutien de la LCR et du PSU. Il n'obtient finalement que 2,08% des voix.

Ses études terminées, David Assouline devient professeur d'histoire et géographie mais reste un militant actif. Il se distingue notamment en s'investisssant dans le mouvement « Faut pas décoder » contre la réforme du code de la nationalité en 1993[2], puis « Stop La Violence »[3] en 1999.

En 1989, il mène une liste d'extrême-gauche, « le paris de la commune » aux municipales dans le 20e arrondissement de Paris et obtient un peu plus de 2% des voix. En 1995, il intègre le Parti socialiste et devint directeur de la campagne des listes socialistes « Paris s'éveille en 1995 ». Il est alors élu au conseil municipal du 20e arrondissement. Il contribue à mettre en place des organes de démocratie directe, démocratie participative, les conseils de quartier. En 2001, il est élu conseiller de Paris et devient adjoint au maire de Paris en charge de la vie étudiante. Il démissionne de cette fonction en septembre 2004 lors de son élection au Sénat, mais reste cependant conseiller de Paris.

Au sein du Parti socialiste, il est secrétaire national chargé des questions de défense. Il est l'un des dirigeants du courant Nouveau parti socialiste, issu de la sensibilité de Vincent Peillon (les trois autres sensibilités du NPS regroupant les partisans d'Arnaud Montebourg, de Benoit Hamon et ceux d'Henri Emmanuelli). En septembre 2006, il s'associe à l'appel lancé auprès des militants du NPS pour soutenir la candidature de Ségolène Royal à l'investiture interne du PS, dont il devient le mandataire parisien lors de la campagne interne de désignation.

Dans le cadre de la campagne présidentielle, il est choisi par Ségolène Royal pour s'occuper des relations de la candidate avec les syndicats et les associations. Après la défaite, il reste proche de Ségolène Royal et tente à ses côtés de refonder le Parti Socialiste.

Opposant au traité constitutionnel lors du référendum du 29 mai 2005, il soutient néanmoins la candidature de la « ouiste » Ségolène Royal lors des élections présidenteilles de 2007. Le 5 novembre 2007, il est l'un des signataires de l'appel publié dans Libération intitulé «Pourquoi les nonistes du PS votent oui au nouveau traité ». Il incite ainsi le PS à voter oui au traité de Lisbonne se substituant à la constitution européenne défunte.

[modifier] L'historien

Il est aussi un historien spécialisé dans la relation aux immigrés. Il a écrit en collaboration avec Mehdi Lallaoui Un siècle d’immigration, en trois tomes, aux éditions Au Nom de la Mémoire (ANM). Mais il est surtout connu pour ses travaux sur la répression des Algériens de France lors de la Guerre d'Algérie. À ce titre, il a publié en 2001, avec Mehdi Lallaoui toujours, A propos d’octobre 1961, chez ANM.

[modifier] Notes et références

  1. "Le jeune David, thésard en histoire, menait la coordination étudiante contre la réforme de l'université de René Monory et d'Alain Devaquet." Claude Askolovitch – La jeunesse maladie chronique de la droite, Le Nouvel Observateur, 9 mars 2006
  2. "Exclusion, discrimination. Ces mots encore et toujours répétés qui reviennent sans cesse dans toutes les prises de parole [...] Celles de David Assouline pour le mouvement Faut pas décoder" Gilles Smadja, Devant l’Assemblée : faut pas décoder, L'Humanité, 12 mai 1993
  3. "appelle en renfort David Assouline, porte-parole de la coordination étudiante de 1986" Sylvie Kerviel, Micros et caméras contre la violence, Le Monde, 24 mai 1999

[modifier] Liens externes