Danny Boffin

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Danny Boffin
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Club actuel joueur retraité
Fiche d’identité
Nationalité Belgique Belgique
Naissance 10 juillet 1965
à Saint-Trond
Taille 172 cm
Poste milieu de terrain
Surnom(s) La mobylette, Speedy
Parcours professionnel*
Saison Club Matchs
(Buts)
1987-1991 RFC de Liège
1991-1997 RSC Anderlecht
1997-2000 FC Metz
2000-2003 Saint-Trond VV
2003-2005 Standard de Liège
Sélection en équipe nationale**
Année(s) Équipe Matchs
(Buts)
1989-2002 Belgique Belgique 53 (1)

* Matchs joués et buts marqués dans chaque club
comptant pour le championnat national
et les compétitions nationales et continentales.
** Matchs joués et buts marqués pour l'équipe
nationale en match officiel.

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Danny Boffin, né le 10 juillet 1965 à Saint-Trond, est un ancien footballeur belge.

Sommaire

[modifier] Biographie

Ce milieu de terrain gaucher de petit gabarit (1.72m pour 63 kilos) fait son écolage dans le club local de division une : le Saint-Trond VV, où en 1984, il fait son entrée dans l'équipe professionnelle. Il quittera 3 ans plus tard de hel van Staaien[1] pour le RFC Liège.

Au Stade Vélodrome de Rocourt[2], le trudonnaire participe aux dernières grandes années des Sang et Marine. Sous la férule de Robert Waseige, le club de la principauté prend place dans la colonne de gauche et fait partie du subtop national, menant également quelques belles campagnes européennes[3], et remportant la Coupe de Belgique en 1990 face au Germinal Ekeren. À Liège, Speedy Boffin dispute 166 matchs et devient Diable Rouge[4]. Le trudonnaire côtoie dans le club mosan des joueurs d'envergure comme les internationaux belges Dany Veyt et Jacky Munaron, les nigérians Victor Ikpeba (vainqueur du soulier d'Ebène 1993) et Sunday Oliseh, mais aussi Gert Claessens, Luc Ernes, Bernard Wegria, Ranko Stojic, Didier Quain, Zvonko Varga, Neba Malbasa, Jean-Marc Bosman[5], et Jean-François De Sart qu'il accompagna à l'été 1991 vers le champion en titre, le RSC Anderlecht.

Durant les années bruxelloises du joueur (1991-1997), cinq coachs se succèdent à la tête de l'équipe : Aad De Mos, Luka Peruzovic, Johan Boskamp, Herbert Neumann et Raymond Goethals. On retiendra particulièrement le néerlandais Boskamp qui remporta les championnats 1993, 1994, et 1995, ainsi que la coupe de Belgique 1994.

Boffin s'impose dans le onze anderlechtois[6]malgré les changements d'entraîneurs et la rude concurrence dans l'effectif. Entouré de souliers d'or comme Phillipe Albert, Gilles de Bilde, Marc Degryse, Pär Zetterberg, mais aussi d'autres joueurs de haut vol comme Luc Nilis, Luis Oliveira, Georges Grün et Filip de Wilde, Speedy fait son trou et participe à plus de 220 matchs, à trois Ligue des champions, ainsi qu'à trois Coupe UEFA sous la vareuse mauve. C'est en Ligue des champions que le trudonnaire planta de son propre aveu, le plus beau de ses 33 buts anderlecthois : le 8 décembre 1993 au Weserstadion [7], Boffin marque le but du 0-3, en allant chercher une magnifique lucarne avec son mauvais pied [8]. Malheureusement cela ne suffit pas pour le RSCA qui après un retournement de situation insensé est explosé 5-3 par le Werder Brême.

En 1997, le joueur pose ses valises outre-Quiévrain, en Lorraine, au FC Metz, où on le surnomma « la mobylette », pour sa vitesse sur le terrain. Alors que la France du football prépare « son » Mundial, le club du président Molinari réalise une saison flamboyante. Au terme d'un long duel, les Grenats terminent deuxièmes derrière le RC Lens, uniquement départagés au nombre de buts inscrits. L'entraîneur Joël Muller possède à l'époque un noyau riche en talents, avec en front de bandière les pépés flingueurs: Cyrille Pouget et Robert Pirès, en défense les costauds Sylvain Kastendeuch et Rigobert Song, ainsi que, parmi d'autres, Bruno Rodriguez , Frédéric Meyrieu, Jocelyn Blanchard, Louis Saha et Lionel Letizi. Si les saisons suivantes l'équipe rentre dans le rang en Ligue 1 avec une 10e place en 1998-99[9], et une 11e place en 1999-2000[10], la saison 1998-1999 est marquée par un autre duel avec le RC Lens, cette fois ci en finale de la coupe de la ligue de football, et malheureusement pour le club lorrain[11], c'est à nouveau les nordistes qui s'imposent, 1-0 au Stade de France[12]. Le limbourgeois porta à plus de 110 reprises le maillot grenat et scora à 9 reprises en Ligue 1[13], prit part à la Ligue des Champions 1998-1999 et à deux coupes de l'UEFA, ce qui fait de lui l'un des piliers des plus belles saisons des messins.

En janvier 2001, c'est le retour au pays et dans son club formateur pour le limbourgeois ; il signe à Saint-Trond VV. Malgré ses 35 ans, le joueur s'impose une fois de plus en Jupiler League. Il fait un second tour[14] de haut niveau, et une saison 2001-2002 excellente[15], ce qui fit de lui un des grands favoris au soulier d'or belge 2002. Finalement, c'est le brugeois Timmy Simons qui remporte le trophée, devant Wesley Sonck et un Danny Boffin désappointé[16]. En 2002-2003, sous la houlette de Jacky Mathijssen, les Canaris[17] élevèrent leur niveau, finissant le championnat à une très belle 4e place[18], et ponctuèrent la saison par une finale de Coupe de Belgique (perdue 3-1 contre la RAA Louvièroise).

En 2004, Danny a 39 ans mais n'est toujours pas décidé à raccrocher les crampons, et rempile pour une saison, sa dernière de footballeur pro, dans un club du top Belge : le Standard de Liège. En mai 2005, il met un terme à plus de 20 saisons professionnelles au plus haut niveau.

Mais la mobylette a toujours faim de ballon, et continue, à 41 ans, de se produire pour FC Nieuwkerken en deuxième provinciale[19].

Au niveau international, le trudonnaire a participé à 53 rencontres pour les Diables rouges, et fût du voyage aux États-Unis à la Coupe du monde 1994, en France à la coupe du monde 1998 et enfin, au Japon et en Corée du Sud pour la coupe du monde 2002.

Février 2007, le joueur a comparu devant le tribunal correctionnel de Hasselt dans le cadre de trois affaires à caractère financier. Il est suspecté d'abus de confiance, de faillite frauduleuse, et de faux en écriture. Les trois affaires concernent des transactions, suspectées illégales, de voitures de luxe[20]. Le 16 mai 2007, Danny Boffin bénéficie de la suspension du prononcé, accordé sous conditions: il devra respecter les conditions du règlement collectif de dettes[21].

[modifier] Carrière Pro

[modifier] Palmarès

[modifier] Notes

  1. « l'enfer du Staaien », du nom du stade du Saint-Trond VV : le Staaienveld
  2. Stade du RFC Liège, ou se déroulèrent par ailleurs deux championnats du monde de cyclisme
  3. se payant notammant le scalp de Benfica, du Rapid de Vienne, de l'Hibernian FC, du SSW Innsbrück
  4. Première cape : le 23 août 1989, Belgique-Danemark 3-0 à Bruges
  5. Aujourd'hui célèbre pour l'Arrêt Bosman
  6. Titulaire indiscutable : http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur2567.html
  7. Stade du Werder de Brême
  8. Boffin est un pur gaucher
  9. Championnat de France de football D1 1998-99
  10. Championnat de France de football D1 1999-2000
  11. Déjà vainqueur de l'édition 1996 de la Coupe de la Ligue de football
  12. But de Daniel Moreira, voir Coupe de la ligue de football 1998-1999 et la feuille de match de la finale
  13. But de Boffin!
  14. 15 matchs, 5 buts
  15. 34 matchs, 10 buts
  16. Interview RTBF
  17. surnom des joueurs de Saint-Trond VV, qui comprennait à l'époque entre autres : Dusan Belic, Claude Kalisa, Thomas Caers, Peter Voets, Wouter Vrancken, Kris Buvens, Peter Delorge, Gunther Verjans et Désiré Mbonabucya
  18. Championnat de Belgique de football 2003
  19. 6e division nationale
  20. [1]
  21. article de La Libre Belgique