Défense de l'Occident

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Défense de l'Occident était un périodique politique français d'extrême droite créé à Paris en décembre 1952 par Maurice Bardèche et arrêté en 1982. Destinée à diffuser les idées fascistes de son auteur, Défense de l'Occident contribua à diffuser le négationnisme en France.[1]

Le titre de cette publication fait écho à un essai d'Henri Massis paru en 1927. Considérée comme « la plus importante revue de l’extrême droite française de l’après-guerre » selon Jean-Yves Camus et René Monzat[2], la revue hésite entre plusieurs tendances : ultra-idéologique de 1952 à 1960, elle a davantage de prétentions intellectuelles entre 1960 et 1962, quand elle accueille des écrivains comme Lucien Rebatet et Michel Déon. Elle se repolitise de 1962 à 1967 sous l’influence de Jean Mabire, de François d'Orcival, de François Duprat, qui sera cofondateur du Front national, et de Pascal Gauchon, qui sera fondateur du Parti des forces nouvelles (PFN) avant de faire carrière dans l’édition.

Victime de la concurrence de la Nouvelle Droite et du Front national, le journal présente une ligne politique qui se brouille de plus en plus. Bardèche en arrête la diffusion en 1982.

[modifier] Principales personnalités ayant écrit dans Défense de l'Occident

[modifier] Notes

  1. Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France.
  2. Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France, Presses universitaires de Lyon, 1992.