Combat d'Arapei-Chico

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Bataille livrée le 22 novembre 1811 pendant la guerre d'indépendance de l'Uruguay.

Confronté à la rébellion des patriotes orientaux (nom que l'on donnait alors aux Uruguayens) qu'il ne pouvait juguler et assiégé dans Montevideo, le gouverneur espagnol Francisco Javier Elio, demanda l'aide du Brésil voisin et alors colonie portugaise.

Le 23 juillet 1811, une armée luso-brésilienne, qualifiée d'armée d'observation, franchit la frontière sous le commandement de Diogo de Sousa et marcha sur Montevideo. En chemin, les envahisseurs s'emparèrent de Paysandu (le 1er septembre) puis de Santa Tereza (le 4 septembre), bousculant les troupes qui tentaient de s'opposer à leur avance. Le 22 novembre, ils devaient cependant essuyer un échec à Arapei-Chico lorsque les 150 cavaliers commandés par le sergent-major Manoel dos Santos Pedroso furent attaqués par les 950 hommes du lieutenant-colonel Pinto Carneiro, officier originaire du Rio Grande do Sul, mais au service des Orientaux. Submergé par le nombre et devant l'importance de ses pertes, Pedroso recula.

Entre temps, le 20 octobre, un armistice fut signé entre Elio et la junte de Buenos Aires qui soutenait les patriotes uruguayens, et qui stipula que les troupes argentines et portugaises devaient se retirer chacune de la Banda Oriental (ancien nom de l'Uruguay). En exécution de ce traité, les Portugais regagnèrent lentement la frontière non sans livrer des combats avec les Orientaux jusqu'en juin 1812. Ils reviendront en 1816 et cette fois s'empareront de l'Uruguay, qu'ils intègreront en 1820 à leur colonie du Brésil, après une guerre de quatre ans .

[modifier] Bibliographie