Clovis Cornillac

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Clovis Cornillac
Clovis Cornillac lors de l'avant-première du Nouveau protocole diffusée à l'UGC Ciné Cité Bercy, à Paris, le 18 mars 2008.
Clovis Cornillac lors de l'avant-première du Nouveau protocole diffusée à l'UGC Ciné Cité Bercy, à Paris, le 18 mars 2008.

Naissance 16 août 1967 (1967-08-16) (40 ans)
France Lyon
Nationalité France Française
Profession(s) Acteur

Clovis Cornillac, né le 16 août 1967 à Lyon (Rhône), est un acteur de cinéma, de télévision et comédien de théâtre français. Il est le fils de la comédienne Myriam Boyer et du comédien Roger Cornillac.

Sommaire

[modifier] Biographie

Dès quatorze ans, il quitte la maison familiale, pour apprendre le théâtre. Il commence par faire du théâtre de rue, énormément de théâtre subventionné et fait des castings.

Il débute au cinéma en 1984 dans «Hors la Loi» de Robin Davis. Suite à ce film, Dominique Besnehard, découvreur de stars du cinéma français, l'envoie se présenter à Peter Brook aux Théâtre des Bouffes du Nord. Il y est engagé, pour plusieurs mois, dans la pièce «Le Mahâbharata». Par la suite, il enchaîne rôle sur rôle.

Avec sa femme, Caroline Proust, actrice notamment dans la série Engrenages, il est le père de deux filles, les jumelles Lili et Alice.

Parmi ses rôles marquants, on peut signaler : dans Karnaval de Thomas Vincent, il est le compagnon de Sylvie Testud, pour un rôle qui lui vaudra une nomination pour le César du meilleur espoir masculin 2000, césar qu'il décroche en 2004 pour son rôle de Kevin dans Mensonges et trahisons et plus si affinités de Laurent Tirard, où il campe avec brio un footballeur qui confie au "nègre" Édouard Baer l'écriture de sa biographie, "façon Baudelaire" (!); dans le "blockbuster" Brice de Nice, il est Marius Lacaille ("comme l'oiseau"); dans la version cinéma des Brigades du tigre , il est le commissaire Paul Valentin (après Jean-Claude Bouillon dans la série).

Il reprend, après Christian Clavier pour les deux précédents, le rôle d'Astérix dans Astérix aux Jeux Olympiques aux côtés d'Obelix/Gérard Depardieu.

Travailleur acharné, adorant "préparer" ses rôles dans le détail, il se caractérise dans le cinéma français par les énormes changements physiques, apprentissages ou autres qu'il fait volontiers pour ses rôles et les moult régimes, entraînements, recherches et autres pratiques extrêmes ou tout simplement très détaillées et pointilleuses auxquelles il s'astreint pour y parvenir...

Il était, lors de la 22ème nuit des Molières, président d'honneur avec la comédienne Barbara Schulz.

[modifier] Théâtre

Il a joué dans plus d'une cinquantaine de pièces, avec dix-sept ans de théâtre subventionné derrière lui, dont celles citées ci-dessous :

[modifier] Filmographie

[modifier] Acteur

[modifier] Courts-métrages

  • 1991 : Trois nuits de Jean-Luc Annest
  • 1993 : Traverser le jardin de Dominique Cabrera
  • 1994 : Zucker 3 – Mouvement de troupes de Pierre Dugowson
  • 1995 : Liens de sang d'Hervé Gamondes
  • 1995 : Bons baisers de Suzanne dans la série Mondo Kino : de Christian Merret-Palmair
  • 1997 : Résistances de Vincent Bataillon
  • 2001 : Tea Time de Philippe Larue,grand prix 2001 du court métrage de Cognac, rôle d'Alex.
  • 2001 : Bois ta suze d'Emmanuel Silvestre et Thibault Staib
  • 2004 : Close-Up de Claude Farge

[modifier] Télévision

Il a joué dans une vingtaine de téléfilms dont :

[modifier] Voxographie

[modifier] Citations

À un journaliste qui arguait qu'il était boulimique de rôles, il a répondu : « Ma mère, ma grand-mère m'ont appris qu'on gagnait sa vie en travaillant et que travailler, cela voulait dire se lever le matin et aller bosser. Donc, ça me parait normal d'enchaîner. Ce qui me paraît anormal, c'est de prendre plusieurs mois de repos entre deux films. Moi quand je reste plus de sept jours à ne rien faire, je culpabilise. En plus, j'adore mon métier. »

« Que mes parents aient été dans le métier sans être des vedettes m'a fait gagner dix ans. Je suis né dans le chaos, je savais qu'on ne faisait pas ce métier d'acteur pour la réussite, pour l'argent, mais pour la foi, pour cette grande famille du spectacle dont on parle si volontiers qui n'existe pas, qu'il y a plein de gens de qualité à qui on ne donne pas la carte. J'ai déboulé là-dedans sans la moindre naïveté.»

« Le bonheur n'est pas au bout du chemin. Le bonheur, c'est le chemin.»

Extraits d'un article du journal Libération datant de l'année 2006 :

"Du lion [tatouage à l'emblème de sa ville qu'il a sur le biceps gauche], Cornillac a aussi l'assurance. Il n'a pas peur. « Peut-être parce que je travaille beaucoup. Et que, sur un plateau ou sur une scène, je me sens chez moi.» Il sourit, plante un regard doux gris. « Attention, je n'ai jamais pensé que j'étais un bon acteur. La seule chose que je sais, c'est que je suis à ma place. Donc même si je suis mauvais, je suis un mauvais à sa place. »"

"Pas de cours de théâtre ( « On apprend mieux dans le réel» ), autodidacte même pour se débarrasser d'un lourd cheveu sur la langue. « J'étais sur le point de jouer Britannicus en zozotant. J'ai réalisé que ce serait mille personnes à Nanterre en train de se foutre de ma gueule. Donc j'ai passé des nuits à me rééduquer. Seul.»"

[modifier] Distinctions

[modifier] Liens externes

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