Christine Arnothy

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Christine Arnothy est un écrivain née le 20 novembre 1934 à Budapest (Hongrie).

Sommaire

[modifier] Biographie

Née d'un père austro-hongrois et d'une mère germano-polonaise, Christine Arnothy est dès son enfance confrontée à trois langues : l'allemand, le français et le hongrois. Elle a notamment écrit J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir, qui raconte son histoire, jeune fille durant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que Le Cardinal prisonnier, Le Jardin noir, J'aime la vie, Une affaire d'héritage, Malins plaisirs, Complot de femmes, Toutes les chances plus une, Voyages de noces, La Piste africaine, La Dernière nuit avant l'an 2000, Embrasser la vie, On ne fait jamais vraiment ce que l'on veut, Relations inquiétantes...

Christine Arnothy vient s'installer en France, après avoir quitté la Hongrie en passant la frontière à pied avec ses parents. Les seuls biens qu'elle emmène avec elle sont cousus dans son manteau. Il s'agit des feuilles sur lesquelles elle a écrit ce qu'elle vivait durant la guerre à Budapest.

Elle a épousé Claude Bellanger (1909-1978), qui fut le fondateur du Parisien Libéré en 1944. Un coup de foudre les a unis lors de la remise à Christine Arnothy, en 1954, d'un prix littéraire, le « Grand Prix Vérité », parrainé par ce journal (voir Embrasser la vie, Fayard 2001). Elle parle cinq langues.

Christine Arnothy a également écrit pour le théâtre, la radio et la télévision.

Elle était proche du président François Mitterrand [1], qui fut l'un des compagnons de Claude Bellanger dans la Résistance.

[modifier] William Dickinson

Christine Arnothy publie également, durant les années 1980, trois romans noirs sous le nom de plume de William Dickinson, avec la complicité de Robert Esménard, propriétaire et président-directeur général des éditions Albin Michel.

Malgré le succès rencontré par ces romans d'un nouveau genre, elle décide d'interrompre cette expérience en raison de sa difficulté à mener de front deux carrières parallèles d'écrivain [2].

Toutefois, les trois romans de William Dickinson recevront, beaucoup plus tard, une suite cette fois signée de Christine Arnothy, L'Homme aux yeux de diamant, et publiée en 2004 aux éditions Fayard.

[modifier] Notes et références

  1. Source : page « Biographie », sur le site de Christine Arnothy, où elle indique notamment que le président français, juste avant l'inauguration des locaux de la Fondation Claude Bellanger à Martigny, lui avait rendu une visite privée à sa résidence voisine, le 15 septembre 1989.
  2. Source : page « Arnothy alias Dickinson : La double vie littéraire de Christine Arnothy », sur le site de Christine Arnothy

[modifier] Lien externe

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