Chega de Saudade

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En 1958, la parution de Chega de Saudade (un 78 tours enregistré le 10 juillet 1958 chez Odeon) - qui signifie littéralement « La saudade, ça suffit. » -, composé par Antônio Carlos Jobim et Vinícius de Moraes, fait l'effet d'une bombe au Brésil. Un peu comme Elvis Presley aux États-Unis qui, quelques années plus tôt, « invente » le rock 'n roll, João Gilberto frappe un grand coup et donne officiellement naissance à la bossa nova. Radicalement nouvelle, la façon de chanter du Bahianais João Gilberto fait bondir certains. Ainsi, à São Paulo, un cadre de sa maison de disque, indigné, brise le disque Chega de Saudade après avoir entendu sa voix, douce et frêle. Mais, d'autres, largement majoritaires, sont conquis. D'autant que cette voix, qui, reconnaissable entre mille, deviendra la signature de Gilberto, est accompagnée d'une guitare qui marque un rythme bien particulier, la batida. La batida de João Gilberto se traduit, selon le musicologue Walter Garcia, « par une combinaison rythmique entre la régularité de la basse et l'irrégularité des accords ».

Les Paroles
Texte Brésilien Texte Français
Vai minha tristeza

E diz à ela
Que sem ela não pode ser
Diz - lhe numa prece
Que ela regresse
Porque eu não posso mais sofrer.
Chega de saudade
A realidade é que sem ela
Não ha paz,
não ha beleza
E so triteza e a melancolie
Que não sai de mim
Não sai de mim Não sai.

Mas,se ela voltar Se ela voltar,
Que coisa linda
Que coisa louca
Pois ha menos peixinhos
A nadar no mar
Do que os beijinhos
Que eu darei na sua bôca

Dentro dos meus braços
Os abraços hão de ser
Milhôes de abraços
Apertado assim
Colado assim
Calado assim
Abraços e beijinhos
E carinhos sem ter fim
Que é pra acabar
Com êsse negocio
De viver longe de mim
Não quero mais êsse negocio
De você viver assim
Vamos deixar dêsse negocio
De você viver sem mim,
Não quero mais êsse negocio
De viver longe de mim

va ma tristesse,

Et dis-lui
Que sans elle "ça ne peut pas aller"
Dis- lui vite
Qu' elle revienne
Parce que je ne peux plus souffrir.
Finie la nostalgie
La réalité c'est que sans elle
Il n'y a pas de paix,
il n'y a pas de beauté
Ce n'est que tritesse et mélancolie
Qui ne sortent pas de moi
Ne sortent pas de moi Ne sortent pas

Mais, si elle revient, Si elle revient
Quelle belle chose heureuse
Quelle belle folie
Il y a moins de petit poissons
Dans la mer
Que de baisers
Que je te donnerai sur la bouche

Entre mes bras
Les embrassades
Des millions d'embrassades
Bien serrés comme ça
Colés comme ça
Muets comme ça
Embrassades, baisers
Et calins sans fin
Il faut en finir
Avec cette histoire
De toi vivant loin de moi
Je ne veux plus de cette histoire
De toi vivant comme ça
Laissons cette histoire
De toi vivant sans moi
Je ne veux plus de cette histoire
De toi vivant loin de moi

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