Carlo Bronne

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Carlo Bronne est un magistrat belge qui en dehors des lourdes charges du prétoire, s'est livré à l'histoire et aux belles-lettres.

Il naquit en 1901 à Liège, comme Georges Simenon qu'il a toujours admiré et à qui un jour il prêta son smoking, et mourut en 2006 à Schaerbeek.

Poète d'abord, comme l'étaient alors les jeunes lettrés qui suivaient de hauts modèles, il apprit ainsi à mouler son style dans le corset de l'alexandrin.

Mais ce fut l'histoire, et surtout l'histoire de Belgique qui devint bientôt son thème littéraire principal.

Un pays sans légende est condamné, dit-on, à mourir de froid, et il a su découvrir dans un pays souvent prosaïque, le thème à de nombreux croquis au crayon tendre plutôt qu'au vinaigre italique.

Dans le portrait de ses divers héros, l'on recent la clémence et la bienveillance d'un juge qui ne juge jamais.

Son style d'une beauté classique à révélé ainsi à ses compatriotes de nombreuses et charmantes anecdotes du passé.

Écrivain devenu "officiel", il fut membre de L'Institut de France et de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, où il occupa le fauteuil de Georges Virrès (n°3).

Il signal la pétition de professeurs et académiciens La Wallonie en alerte (1947) demandant que l'on n'adapte pas les sièges du parlement aux résultats du recensement avant qu'une solution soit trouvée à la minorisation de la Wallonie.

Encyclopédie du Mouvement wallon, Tome I, pp. 202-203

[modifier] Publications

  • L'amalgame. La Belgique de 1814 à 1830, Bruxelles, Ad. Goemaere, Editeur, 1948, 407p.