Beauveria bassiana

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Beauveria bassiana

Classification classique

Fungi

Ascomycota

Sordariomycetes

Hypocreales

Clavicipitaceae

Beauvaria

Beauvaria bassiana
(Bals.-Criv.) Vuill.

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Beauveria bassiana est un champignon cosmopolite qui croît dans les sols et provoque des maladies chez divers insectes, en se comportant comme un parasite. Il est la forme reproductrice asexuée (anamorphe) du champignon Cordyceps bassiana. Cette dernière forme (téléomorphe) reproductrice sexuée fut mise en évidence en 2001.

Ancien nom : Tritirachium shiotae)

On l'utilise comme pesticide pour tuer ou contrôler des insectes tels que les termites. Il est utilisé contre le charançon des bananeraies en alternative à des insecticides toxiques tels que le chlordécone interdit depuis 1993.
Son utilisation dans le contrôle des moustiques vecteurs de la malaria et d'autres maldies est envisagée, et est en cours d'évaluation.

Il a été décrit pour la première fois en 1835 par Agostino Bassi, qui lui a donné son nom, après avoir reconnu en lui l'agent du "mal de segno" ou muscardine du vers à soie.

[modifier] Champignon pathogène

La maladie causée par le champignon est la "muscardine blanche".
Lorsque les spores entrent en contact avec le corps de l'insecte hôte, ils germent sur celui ci et pénètrent l'intérieur du corps, tuant finalement l'insecte. Une moisissure blanche se développe sur le cadavre, produisant de nouvelles spores. Dans son déplacement avant de mourir, l'insecte véhicule le champignon. La plupart des insectes vivant dans, sur ou à proximité du sol ont développé des défenses naturelles contre le champignon, mais de nombreux insectes aériens y sont sensibles.

[modifier] Utilisation en lutte biologique

Sauterelles tuées par B. bassiana

Utilisation sur un prédateur des racines de canne à sucre

Ce champignon ne semble pas infecter les humains ou d'autres animaux à sang chaud. Il est réputé constituer une méthode insecticide sure, mais certains insectes y sont naturellement résitants, et d'autres pourraient acquérir, par sélection naturelle, une résistance là où il serait intensivement utilisé.
Les spores microscopiques sont pulvérisées sur les zones à traiter.
On projette pour le contrôle de la malaria d'en recouvrir les moustiquaires.