Bataille de Rethel

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Bataille de Rethel
Informations générales
Date 15 décembre 1650
Lieu Sommepuis, France
Issue Victoire française
Belligérants
Royaume de France Royaume de France Empire colonial espagnol Empire espagnol
Commandants
César du Plessis-Praslin Henri de Turenne
Guerre de Trente Ans
Pilsen — Sablat — Montagne Blanche — Wiesloch — Wimpfen — Höchst — Fleurus — Stadtlohn — Dessau — Lutter — Magdebourg — Breitenfeld — Rain am Lech — Lützen — Nördlingen — Tornavento — Wittstock — Rheinfelden — Guetaria — Fontarrabie — Downs — Montjuic — Marfée — Honnecourt — 1er Lérida — Leipzig — Rocroi — Cathagène — Tuttlinghem — Jankau — Alerheim — Orbetello — Mardyck — Dunkerque — 2e Lérida — Cavite — 3 e Lérida — Zusmarshausen — Lens

La bataille de Rethel est une bataille que l'on peut placer en marge de la guerre de Trente Ans. Elle se déroula le 15 décembre 1650, non pas à Rethel, mais à Sommepuis. Elle impliqua les Espagnols et les Frondeurs contre les troupes royales.

Dans ses Mémoires, Mademoiselle de Montpensier raconte que ce fut par la volonté de Mazarin que l'on nomma cette bataille « Rethel », car (dit-elle dans le chapitre 8, concernant l'année 1650) l'armée était commandée par le maréchal du Plessis-Praslin, mais le cardinal se trouvait à ce moment-là à sept lieues du combat, précisément dans la ville de Rethel. Mlle de Montpensier, peu amène à l'égard de Mazarin, l'accuse d'avoir voulu ainsi faire reporter sur lui le mérite de cette victoire. Elle rapporte également des vers qui furent composés sur ce sujet :

Soit fait au cardinal rémunération :
Sans cet absent vainqueur, l'on n'eût rien fait qui vaille.
Il a mené nos gens à l'expédition ;
Ainsi qu'un bedeau fait la prédication,
Monsieur le cardinal a gagné la bataille.
Mazarinade

Dans l'armée de France se distingua notamment Antoine d'Aumont (petit-fils du célèbre maréchal Jean VI d'Aumont). Ses faits d'armes contribuèrent beaucoup à la victoire et lui valurent le titre de maréchal l'année suivante.

Quant au vaincu, il s'agissait du frondeur Henri de Turenne qui commandait alors les troupes espagnoles du Prince Léopold d'Autriche. Son cousin germain, Jean Philippe Frédéric du Palatinat est tué lors des combats.

Mais lorsque les Espagnols s'emparèrent à nouveau de la ville, en 1653, ce fut Turenne (frondeur repenti), secondé par M. de La Ferté qui la reprit pour la France, après quatre jours de siège.

[modifier] Références

  • Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, Mémoires, 1627-1693, Paris, Librarie Fontaine, 1985