Bataille de Kifangondo

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Fin octobre 1975, pendant la guerre civile qui suivit immédiatement l'accession de l'Angola à l'indépendance, les troupes du FNLA (Front national de libération de l'Angola), soit 800 combattants encadrés par 1200 soldats zairois, 130 mercenaires portugais, un groupe sud-africain sous le General Ben de Wet Roos et quelgues hommes de CIA, lancèrent une offensive contre le MPLA (Mouvement pour la libération de l'Angola, d'obédience marxiste) qui défendait la capitale, Luanda [1].

A Kifangondo, à 22 kilomètres de la capitale angolaise, les assaillants, commandés par Holden Roberto, se heurtèrent le 10 novembre 1975 à l'armée du MPLA du général Ndozi, composée d'un millier d'hommes appuyés par 88 soldats cubains, et furent très sévèrement étrillés.

Cette victoire consolida le MPLA en tant que parti dirigeant du pays; dès le lendemain, jour du départ effectif des derniers soldats portugais de Luanda, il proclamait officiellement l'indépendance du pays. La bataille eut aussi pour résultat de faire disparaître le FNLA, de l'échiquier politico-militaire angolais et désormais, la lutte pour le pouvoir n'opposera plus que le MPLA et l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance de l'Angola) et cela jusqu'à la victoire définitive du premier en 2002.

Parmi les hommes du FNLA, la déroute de Kifangondo est appelée "Nshila wa Lufu": la bataille de la route de la mort.

Aujourd'hui, un imposant monument commémoratif est érigé sur les lieux de la bataille.


Sommaire

[modifier] Notes & Références

  1. Gleijeses, Piero: Conflicting Missions: Havana, Washington, and Africa, (The University of North Carolina Press), p. 310-311

[modifier] Bibliographie

  • Robert L. Scheina, Latin's America's Wars, volume 2, the age of professionnal soldier, 1900-2001, Brassey's Inc., Dulles, USA, 2003, ISBN1 574884522

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