Bataille de Crète

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Bataille de Crète

Parachutistes allemands largués sur la Crète
Informations générales
Date 20 mai - 1er juin 1941
Lieu Crète, Grèce
Issue Victoire de l'Axe
Belligérants
Allemagne
Italie
Grèce
Royaume-Uni Royaume-Uni
Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Australie Australie
Commandants
Kurt Student Bernard Freyberg
Forces en présence
plus de 25000 hommes
1200 avions
280 bombardiers
150 bombardiers en piqué
180 avions de chasse
40 000 hommes
Pertes
3 986 morts et disparus
2594 blessés (chiffres officiels)
(16 800 morts et blessés estimés)
370 appareils détruits.
3 500 morts
1900 blessés
12 000 prisonniers (chiffres officiels britanniques)
Seconde Guerre mondiale,
Campagne des Balkans
Campagne des Balkans
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La bataille de Crète oppose les troupes britanniques et alliées (néo-zélandaises, australiennes et grecques) aux parachutistes allemands pendant 10 jours, du 20 au 31 mai 1941, ce fut la dernière bataille de la campagne des Balkans.

Le matin du 20 mai 1941, le IIIe Reich lance une invasion aéroportée sur la Crète sous le nom de code « Opération Merkur ». 17 000 parachutistes allemands sous les ordres du général Kurt Student sont largués sur trois points : Maleme, Héraklion, et Réthymnon. Leur but est de s’assurer de ces trois aérodromes pour permettre l'arrivée de renforts aérotransportés par la Luftwaffe qui dispose alors de la maîtrise du ciel, alors que la Royal Navy est encore maîtresse des mers et empêche tout débarquement.

Pendant deux semaines, la bataille fait rage ; au moins 4 000 paras allemands sont tués, et 500 capturés. Malgré la victoire allemande sur les troupes britanniques et néo-zélandaises du général Bernard Freyberg, qui ont perdu 15 000 hommes, aucune autre opération aéroportée d'envergure ne sera lancée par les Allemands jusqu'à la fin de la guerre et les Fallschirmjäger seront employés comme troupes d'élite sur tous les fronts.

Sommaire

[modifier] Prémices

[modifier] Novembre 1940

Le 1er novembre 1940, un convoi de vaisseaux britanniques jette l'ancre dans la baie de Souda. Le gouvernement grec fait savoir aux Anglais qu'il retirerait la 5e division de l'armée grecque du front albanais et l'enverrait en Crète, à condition que l'armée britannique organise la défense de la Crète.

Le 12 novembre 1940, Hitler donne l'ordre à ses troupes de prendre possession de la Grèce en employant massivement les forces aériennes contre leur cible. But de l'opération : le contrôle de la Méditerranée Orientale.

[modifier] Décembre 1940

Hitler donne des directives ultra-confidentielles aux responsables de ses troupes aéroportées pour s'emparer des points d'appui britanniques sur les îles grecques.

[modifier] Janvier 1941

Le commandement militaire de la Crète à La Canée charge les corps des milices d’empêcher par tous les moyens l'atterrissage des paras allemands ainsi que l'approche de l'ennemi des aérodromes et des avions.

[modifier] Mars 1941

Le 26 mars 1941, au large du golfe de Souda, une opération commando de marins italiens, coule le croiseur lourd anglais "HMS York". Après cette agression, il est évident pour tout le monde qu'il faut défendre la Crète et la sauver à n'importe quel prix.

L'enjeu est de taille : la Crète possède trois aérodromes (Malémé, Réthymnon et Héraklion) et une piste d'atterrissage de fortune à Kastelli à l'ouest de la presqu'île d'Akrotiri, ainsi qu'une base navale approvisionnable, à Kolpo, sur la presqu'île d'Akrotiri. En occupant la Crète, la Luftwaffe pourra s'en servir comme base aérienne contre les forces britanniques en Méditerranée orientale. La laisser aux mains des Alliés, menacerait les champs pétroliers roumains à Ploesti, qui n'étaient qu'à quatre heures de distances, vitaux pour l'Allemagne et surtout juste avant l'opération Barbarossa !

[modifier] Avril 1941

Le 21 avril 1941, les troupes de la Wehrmacht et des Waffen-SS viennent de terminer victorieusement la campagne des Balkans par la capitulation de l'armée royale grecque.

Le 23 avril 1941, un hydravion de la Royal Air Force évacue le prince héritier Georges II de Grèce pour la Crète. Le 25 avril la 5e brigade néo-zélandaise, forte de 5 000 hommes, débarque en Crète.

[modifier] Mai 1941

Le plan " Ajax ", plan de défense, est mis en place par le général d'état-major néo-zélandais Freyberg. Il prend en main le commandement de toutes les forces disparates qui se trouvent en Crète, la Creforce. Elles sont absolument insuffisantes pour parer une attaque massive de l'île. Il dispose d'Australiens, de Néo-Zélandais, d'Écossais et de Gallois qui sont des soldats aguerris et prêts à se sacrifier. S'y ajoutent 20 000 Grecs mal armés.

Le 14 mai 1941 commencent, selon le plan de l'opération Merkur, les bombardements systématiques, par l'aviation allemande, de la Crète en vue de préparer l’attaque.

Le 15 mai 1941, Freyberg pense être prêt pour la défense de la Crète et qu'avec le soutien de la marine, il arriverait à tenir l'île. Volte-face avec ses doléances face à Wavell, quand il lui disait, quelques jours auparavant: qu'il fallait reconsidérer la décision de tenir en Crète!

Le 16 mai 1941, un avion de reconnaissance Henschel Hs 126 est abattu autour de Retimo. Les photographies aériennes trouvées à bord montrèrent qu'une seule des positions de la défense pouvait être identifiée et elle fut immédiatement remaniée. Cet excellent camouflage et l'absence d'artillerie anti-aérienne incitèrent les Allemands à penser que la zone de Retimo était pratiquement sans défense.

[modifier] Opération Merkur

L'assaut aéroporté allemand
L'assaut aéroporté allemand

Le plan d’invasion (Merkur) est relativement simple : il consiste à larguer vers 7h plusieurs milliers de parachutistes (à l’aide de Ju 52 et de planeur DFS 230) en plusieurs vagues sur les points forts de Héraklion (colonel Brauer), Maleme (régiment d'assaut du général Meindel) et Réthymnon (colonel Sturm) en vue de s’emparer des 3 aérodromes s’y trouvant tandis que la capitale, La Canée et la rade de Souda devaient être rapidement conquises (régiment du colonel Heidrich). La Luftwaffe devait auparavant neutraliser les défenses de ces points et le parachutage devait se faire sous le couvert de la surprise. Plus tard dans la journée, environ 6-7 000 chasseurs alpins (Gebirgsjager) devaient être débarqués à l’aide de deux flottilles légères (Leichtflotile) constituées de caïques (navires de pêche locaux). La conquête des divers aérodromes de l’île devait permettre d’acheminer rapidement d’autres renforts. Tout ne se passa cependant pas comme prévu.

[modifier] 20 mai

Dès le début, les Allemands comprennent que l’invasion sera rude. Les attaques de leur aviation ont en fait eu assez peu d’effet. Mis au courant par l’appareillage de décryptage Ultra du plan allemand, le général Freyberg a pu disposer ses troupes comme bon lui semble depuis près d’une semaine, et a donné l’ordre à ses servants de DCA de ne pas tirer sur les chasseurs et bombardiers allemands des raids matinaux pour leur donner l’impression que toute résistance a cessé. Et cela marche. Lorsque les transports allemands apparaissent, l’enfer semble, à leur grande surprise, se déchaîner sur eux, leur causant de lourdes pertes. Ainsi, le général Wilhelm Suessmann, chargé de couper en deux le dispositif de défense britannique, est tué, perturbant ainsi grandement les plans allemands. Seul avantage pour l’agresseur : une partie des troupes britanniques est disposée sur les plages, en vue de contrer les débarquements de chasseurs de montagne qui y sont prévus. Comme on le verra, ces débarquements n’eurent finalement jamais lieu. Si ces mêmes troupes alliées avaient été elles aussi disposées sur les aérodromes, la première vague allemande aurait été complètement anéantie. Durant la journée, d’autres largages ont lieu, et l’on voit dans les airs quelques combats entre chasseurs et bombardiers des deux camps. Si les avions britanniques étaient peu nombreux, les Messerschmitt Bf 109 allemands étaient à la limite de leur autonomie, ce qui les empêcha dans un premier temps d’avoir la supériorité aérienne absolue. Il est à remarquer que quelques appareils italiens soutinrent leurs alliés allemands, avec notamment 26 bombardiers et quelques chasseurs, sans grand succès. Au soir, une partie de l’aérodrome de Maleme tombe aux mains des Allemands.

[modifier] 21 mai

En raison des fortes pertes de la veille, le plan allemand est reformé, avec pour but maintenant d’appuyer un maximum les combats dans l’ouest de l’île en formant une tête de pont solide autour de Maleme, seul terrain en partie sous contrôle allemand. Très vite, de nombreux renforts sont envoyés dans ce secteur avec l’envoi de 650 chasseurs alpins supplémentaires, permettant la prise de la localité de Maleme et de la colline surplombant le terrain. Sur mer, la Luftwaffe s’en prend à la Royal Navy, coulant le destroyer Juno tandis que des combats aériens provoquent quelques pertes de part et d’autre. Mais vers 23 h, une escadre britannique intercepte la 1re leichtflotille (2331 soldats était transportés par une centaine de caïques). Héroïquement défendue par le seul torpilleur italien Lupo, la flottille ne perd « que » 297 hommes tués, mais doit faire demi tour. Les Britanniques affirment encore aujourd’hui avoir « anéanti » la totalité de la flottille, ce que démentent les rapports officiels allemands. Si la flottille s’en sort relativement bien, les renforts ne parviennent pas rapidement par la mer comme prévu, et les combattants doivent rejoindre le continent pour finalement atteindre la Crète par la voie des airs.

[modifier] 22 mai

Ce jour-là, les combats font toujours rage sur terre et dans les airs. La situation évolue peu, les paras grignotant du terrain à l’aide de nouveaux renforts. Très vite, la seule piste exploitable pour l’acheminement de ces derniers s’encombre de multiples épaves, étant constamment sous le feu de l’artillerie britannique. En mer, la 2e leichtflotille est à son tour interceptée au sud de Milo, mais cette fois, prévenus, les bateaux allemands font demi-tour sous le couvert du torpilleur Sagittario, qui touche d’une torpille un croiseur anglais. La flottille ne perd au final qu’un seul navire. La Luftwaffe, en plus de soutenir comme elle le peut ses troupes au sol, combat la Royal Navy, touchant plusieurs de ses navires à des degrés divers. Ainsi, les croiseurs Naiad et Carlisle sont fortement endommagés et le cuirassé Warspite, accourant à leur secours est à son tour touché. C’est ensuite le tour du destroyer Greyhound, qui est rapidement coulé. Alors que les croiseurs lourds HMS Gloucester et Fidji sont dépêchés sur place pour repêcher des rescapés, ils sont à leur tour envoyés par le fond par des attaques de Stuka, de chasseurs-bombardiers Jabo et de Ju 88. Un très lourd bilan pour la Royal Navy, la Luftwaffe perdant elle une dizaine d’avions dans ces combats. Pour finir, 800 paras sont largués dans les environs de Rethymnon et Héraklion.

[modifier] 23 mai

Comme la veille, la Luftwaffe brille par ses actions contre la Royal Navy. En matinée, deux escadres sont repérées et attaqués, les destroyers Kashmir, Kelly et Havoc étant coulés, le Kipling et le Iliex fortement touchés. Les chasseurs de montagne du général Ringel arrivent enfin sur l’île et très vite mettent tout en œuvre pour élargir la poche de Maleme, s’emparer de la baie de Souda (parsemée d’épaves de navires alliés) et avancer vers l’est pour épauler les paras combattant à Rethumnon et Héraklion, soutenus par l’aviation. Pour la première fois, celle-ci peut se servir de Maleme comme base opérationnelle, en y détachant momentanément deux chasseurs BF 109. Divers combats se déroulent dans les airs, les Britanniques envoyant en permanence quelque avions « straffer » la piste de Maleme, ajoutant d’autres épaves aux nombreuses déjà présentes. Bien des appareils allemands vont heurter ces épaves en y atterrissant, ajoutant par là même au chaos et rendant la piste de moins en moins praticable. Deux cent commandos alliés sont débarqués en soirée par deux destroyers anglais.

[modifier] 24, 25 et 26 mai

Les combats acharnés se poursuivent, sans éléments notoires, les Allemands avançant inévitablement. Le 26 mai, 2 cuirassés, un porte-avions, deux croiseurs et trois destroyers anglais quittent Alexandrie pour bombarder l’aérodrome allemand de Karpathos, y causant quelques dommages. Lors de son retour, l’armada est harcelée par l’aviation allemande, le porte-avions HMS Formidable et le destroyer Nubian étant durement touchés. De plus, le Glenroy chargé d’acheminer d’importants renforts sur l’île est contraint à rebrousser chemin sous les attaques allemandes. Les Allemands peuvent faire atterrir d’autres avions à Maleme, ainsi que d’autres troupes en renfort. Freyberg est bien conscient que la situation lui échappe et dans la soirée ordonne le repli vers le sud.

[modifier] 27, 28 et 29 mai

Ce repli est entamé le 27, alors que les Allemands prennent La Canée et progressent vers Souda. L’évacuation débute, là aussi. Le 28, deux Panzer II, de la 5.Pz.D., sont débarqués, ainsi que des troupes italiennes (qui ne participeront que très peu aux combats). Les troupes alliées rembarquent, de nombreux navires subissant l’assaut répété de la Luftwaffe (le croiseur Ajax et le destroyer Imperial sont gravement touchés, ce dernier étant coulé le lendemain). La baie de Souda est cette fois belle et bien conquise. Le 29, ce sont pas moins de 3 destroyers qui sont à leur tour fortement endommagés par les attaques précises des bombardiers allemands.

[modifier] 30, 31 mai et 1er juin

L’évacuation s’achève, bien que nombre de soldats du Commonwealth errent encore pendant des semaines dans l’île, n’ayant pu la quitter. Les combats faiblissent graduellement, mais une dernière perte importante est à signaler sur mer. Deux croiseurs de la Royal Navy sont engagés pour appuyer divers destroyers. L’un d’eux, le croiseur anti-aérien Calcutta est coulé en quelques minutes par l’attaque de 3 Ju 88.

[modifier] Bilan

Encore une fois, les Alliés sont « rejetés à la mer » par les troupes de l’Axe. Mais à quel prix ? Le seul corps des Fallshirmjager enregistre 1520 tués, 1502 disparus et 1500 blessés. Les chasseurs alpins quant à eux ont 395 tués, 257 disparus et 504 blessés. À cela, il convient d’ajouter les quelques 300 aviateurs allemands, certains vétérans, perdus. Près de 6000 hommes hors de combat au total. Du point de vue matériel, le seul XIIIe Fliegerkorps enregistre 52 chasseurs, 18 stukas, 26 bombardiers et 4 avions de reconnaissance perdus, plus les pertes du XIe Fliegerkorps. Plus grave, plus de 100 Ju-52 de transport sont définitivement perdus, sans compter les appareils endommagés. Selon Karl Gundelach : « au 17 mai, 14 groupes de transport comptaient 675 appareils, dont 548 en état de vol. 3 semaines plus tard, ils n’étaient plus que 11 groupes, avec 539 avions dont… 220 en état. À la veille de Barbarossa, la Luftwaffe devait rayer (au moins momentanément) de ses effectifs 3 groupes et 328 appareils (soit 60 %) ». La Crète fut bien « le tombeau du parachutiste allemand » (Kurt Student), au regard du fait que jamais plus une opération de grande envergure n’allait leur être confiée. Cependant, le fait remarquable est que, bien que le prix en fut élevé, la Crète fut conquise, alors même que Freybergh était au courant des plans allemands. Les alliés perdirent environ 17 750 hommes, alors qu’ils avaient la supériorité numérique. À cela, plusieurs explications :

  • la réelle combattivité des troupes allemandes, issues de corps d’élite ;
  • la supériorité aérienne de la Luftwaffe qui, bien que gênée, fut en mesure d’apporter un soutien efficace ;
  • le manque de coordination des troupes alliés, issues de plusieurs armées (britannique, grecque, néo-zélandaise, australienne) ;
  • le manque de discipline de certains (le corps des Anzacs — soldats néo-zélandais et australiens — étant réputé pour son « caractère » que « seul Montgomery su dompter », comme l’écrivit David Zambon)
  • le changement de plan opportun des responsables allemands à Athènes qui, comprenant que la situation leur échappe, décident de renforcer prioritairement Maleme.

Il convient d’ajouter à cela les 9 grands navires de guerre (ainsi que la multitude de plus petits) coulés par les bombardiers allemands. Ces pertes furent particulièrement gênantes et durement ressenties quand il fallut envoyer des renforts en Extrême-Orient à la fin de l’année.

Les combats furent particulièrement féroces. Comme il l’a été dit, les Anzacs étaient indisciplinés, décrits comme des « brutes sauvages », ceci étant en partie dû au fait qu’une légende colportée par les troupes, prétendait que « les parachutistes ne faisaient pas de prisonniers ». De plus, nombre d’insulaires ont participé aux combats, parfois armés de machettes et autres armes contondantes. Nombreux furent les aviateurs et paras allemands exécutés (d’où le nombre élevé de disparus) par les Anzacs et les indigènes. Rajoutons aussi l’attaque de la première Leichtflotille vue par les Anglais comme « un massacre glorieux, les navires partant à l’abordage des caboteurs, se frayant un chemin dans les eaux pleines de 4000 soldats noyés (297 en vérité)… » (Alan Clark). Ce que les auteurs anglais oublient de mentionner, ce sont les soldats abandonnés à leur sort, mitraillés alors qu’ils s’agrippaient désespérément à des débris. Après guerre, des sous-mariniers allemands furent exécutés pour n’avoir au final pas plus mal agi que les « héroïques navires de l’amiral Glennie » ce 21 mai.

Pour finir Alan Clark dit dans son livre à la page 249: "Il fallait, maintenant, achever de payer le prix d'une stratégie confuse, d'un plan de défense établi à la légère, et de tant d'erreurs tactiques, commises au cours des semaines précédentes. Et, comme souvent, dans l'histoire anglaise, la note serait réglée avec le sang et par l'héroïsme de la Marine".

[modifier] Sources

  • "Alerte! Parachutistes" (traduit de l'allemand) par Alkmar von Hove, Éditions Pensée Moderne, 1961, 224p.
  • "La bataille de Crète", Historia magazine no.19, 1968.
  • "La chute de la Crète" (traduit de l'anglais) par Alan Clark, Robert Laffont, 1966, 307p.
  • "La Crète tombeau des paras allemands" par Jean Mabine, Presses de la Cité, 1982, 375p.
  • "Fallshirmjäger en Crète" par Jean-Yves Nasse, Histoire & Collections, 2002, 160p.
  • "Mai 1941: La Luftwaffe à l'assaut de la Crète", Jean-Louis Roba, Batailles Aériennes n°24, 2003, 80p.

[modifier] DVD

  • "Victoire héroïque en Crète" (film de propagande allemand), Éditions Marshall Cavendish no.7.

[modifier] Jeux de batailles historiques

  • "Crète 1941" (en ASL) par Franck Yeghicheyan, Vae Victis no.22, septembre-octobre 1998.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes