Bataille de Buzenval

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Bataille de Buzenval

Défense de la porte de Longboyau, au château de Buzenval, le 21 octobre 1870;
peinture d'Alphonse de Neuville.
Informations générales
Date 19 janvier 1871
Lieu Rueil-Malmaison,
France
Issue Victoire prussienne
Belligérants
Prusse France
Commandants
Frédéric III de Prusse Louis Jules Trochu
Pertes
610 hommes
173 tués (11 officiers)
437 blessés ou disparus (29 officiers)
4 070 hommes
700 tués (48 officiers)
3370 blessés ou disparus (141 officiers)
Guerre franco-prussienne
WissembourgForbach-SpicherenWœrthBorny-ColombeyStrasbourgMars-la-TourGravelotteMetzBeaumontNoisevilleSedanBellevueChâteaudunBouvet et Météor (navale)CoulmiersAmiensBeaune-la-RolandeOrléansl'HallueBapaumeVillersexelLe MansLizaineDijon - St-QuentinBuzenvalParisBelfort

La seconde[1] bataille de Buzenval (commune de Rueil-Malmaison, Seine) eut lieu le 19 janvier 1871, pendant la guerre franco-prussienne. Les troupes assiégées dans Paris sous les ordres du général Louis Jules Trochu tentèrent une sortie en direction de Versailles.

Sommaire

[modifier] Déroulement

L’armée était partagée en trois colonnes principales :

  • celle de gauche, sous les ordres du général Vinoy, devait enlever la redoute de Montretout, les maisons de Béarn, Pozzo di Borgo, Armengaud et Zimmermann ;
  • celle du centre, confiée au général de Bellemare, avait pour objectif la partie est du plateau de la Bergerie à Buzenval ;
  • celle de droite, commandée par le général Ducrot, devait opérer sur la partie ouest du parc de Buzenval, en même temps qu’elle devait attaquer Longboyau, pour se porter sur le haras Lupin à Vaucresson.

90 000 hommes sont rassemblés, dont la moitié composée par la Garde nationale. C'est la première fois depuis le début du siège que cette dernière est utilisée dans une opération importante. Les troupes sont déployées sur un front de 6 km seulement, ce qui va constituer une gêne pour les mouvements.

Les forces prussiennes sont solidement retranchées dans ces zones. Les combats les plus durs ont lieu dans le parc de Buzenval et le bois de Saint-Cucufa principalement à la porte de Longboyau.

À la fin de la journée, l'armée française n'a pas réussi à percer sur le flanc droit. Les pertes françaises sont importantes (plusieurs centaines de morts) et la confusion est à son comble du fait de l'étroitesse du front. À 7 h du soir le général Trochu ordonne la retraite. Un grand désordre se produit sur l'unique chemin au rond-point des Bergères. Durant cette bataille, les personnalités suivantes, engagées dans cet assaut, furent mortellement blessées :

  • Le Lieutenant-Colonel Montbrison (Colonel des Mobiles du Loiret)
  • Le jeune peintre Henri Regnault
  • Gustave Lambert, chef d'une expédition au Pôle Nord
  • Le marquis de Coriolis (volontaire de 67 ans)
  • Le baron de Cambray
  • Le comte d'Estournel.

[modifier] Unités engagées

Principales unités des forces françaises ayant participé à la bataille :

[modifier] Conséquence

Les Français ne tenteront désormais plus de mettre fin au Siège de Paris, en effectuant de telles sorties. Trochu abandonna le commandement en chef de la ville au profit de Joseph Vinoy qui capitula 10 jours plus tard.

[modifier] Notes et références

  1. Un premier combat, aussi un échec, avait eu lieu entre le 21 octobre 1870

[modifier] Voir aussi

Siège de Paris (1870)

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