Bab El-Oued
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| Bab El-Oued باب الواد |
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| Bab El Oued vue depuis les hauteurs de Notre Dame d'Afrique. | ||
| Pays |  Algérie |
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| Wilaya | Alger | |
| Daïra | Bab El-Oued | |
| Code ONS | 1605 | |
| Code postal | 16007 | |
| Président de l'APC Mandat en cours |
Hassan Kettou 2007-2012 |
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| Longitude | 03° 03' 86' Est | |
| Latitude | 36° 79' 83' Nord | |
| Superficie | 120 hectares = 1,2 km2 | |
| Population | 99 152 hab. (2000) |
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| Densité | 82 626[1] hab./km2 | |
| Budget | 80 millions de DA[2] | |
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Bab El-Oued (la Porte de la Rivière) est un quartier populaire d'Alger, capitale de l'Algérie. Le quartier de Bab El-Oued est délimité au nord-est par le front de mer (boulevard Mira), à l'ouest par la commune de Bologhine et la colline de Bainem, au sud-ouest par la commune de Frais-Vallon (Oued Koriche) et à l'est par la Casbah. Situé en contrebas de la colline de Bouzareah . Célèbre par sa « Place des Trois Horloges » et par son « marché Triolet », c'est aussi un quartier d'ateliers et de manufactures. Le quartier comptait 99 152 habitants en 2000[3] et est le chef lieu d'un daïra du même nom.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Le quartier tire son nom de la porte (báb) qui ouvrait sur l'oued M'kacel qui s'écoule depuis les hauteurs de Bouzareah, à l'époque de l'Alger ottomane.
Un quartier s'y développe à la suite de la colonisation française de 1830 se peuplant essentiellement d'émigrants français au cours de la deuxième partie du XIX siècle. Ainsi, durant la période coloniale française, et jusqu'en 1962, Bab El-Oued est le principal quartier populaire européen de la ville.
[modifier] Évènements dramatiques
Durant la guerre d'Algérie, le quartier, toujours essentiellement européen, fut l'un des bastions de l'OAS. Suite aux meurtres d'appelés par cette dernière le 22 mars 1962[4], le quartier est isolé du reste d'Alger par les forces de l'ordre et par l'armée. L'OAS organise alors une contre manifestation pour tenter de désenclaver le quartier, manifestation qui se solde par la fusillade de la rue d'Isly[4].
En octobre 1988, Bab El-Oued fut à nouveau le théâtre d'évènements meurtriers : suite à des émeutes qui enflamment le quartier et se généralisent dans le pays[5], les forces de l'ordre ouvrent le feu, faisant plusieurs dizaines de victimes, souvent très jeunes.
Le 10 novembre 2001, à la suite de pluies diluviennes des torrents de boue engloutissent de nombreuses habitations ainsi que la vaste place du marché Triolet, faisant plus de 700 victimes et laissant un quartier ravagé en à peine trois heures[6].
[modifier] Bab El-Oued au cinéma
Le réalisateur algérien Merzak Allouache est l'auteur de deux films qui se déroulent dans ce quartier populaire : Bab El-Oued City, en 1994, et Bab el web, film franco-algérien de 2005 réalisé par Merzak Allouache, qui retrace un épisode de vie de deux jeunes de ce quartier.
[modifier] Personnalités originaires de Bab El-Oued
- Ali Idir, judoka
- Roland Bacri, humoriste et journaliste
- Robert Castel, acteur et humoriste
- Pierre Claverie, évêque catholique
- Jean-Charles De Bono, footballeur
- Dida Diafat, champion de boxe thaïlandaise
- Souad Massi, chanteuse
- Rocé, rappeur
[modifier] Notes et références
- ↑ El Watan - http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=35561
- ↑ El Watan - http://www.vitaminedz.com/articles-15688-39-81929-el_oued-actualites___revue_de_presse-commune_de_bab_el_oued-10.html
- ↑ Journal Officiel, 2 Mars 2000, page 5
- ↑ a b Yves Courrière, La guerre d'Algérie, tome 4 : Les feux du désespoir, Fayard, 1969
- ↑ Voir article Émeutes d'octobre 1988 en Algérie
- ↑ Alia Tabai, Bab el-Oued tourne la page in Jeune Afrique, 21/10/2002
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
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