Bérézina

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bérézina
La Bérézina, en Biélorussie
Longueur 587 km km
Se jette dans le Dniepr
Pays Biélorussie
Cours d’eau - Hydrologie

La Bérézina (en russe : Березина́ Berezina ; en biélorusse : Бярэ́зіна Biarezina) est une rivière de Biélorussie, affluent du Dniepr.

[modifier] Géographie

Elle prend sa source dans des collines situées à 80 km au nord de Minsk. Après avoir fait une large boucle vers le nord, le cours de la Bérézina s'oriente vers le sud, puis vers le sud-sud-est dans le dernier tiers de son parcours. Une grande partie de sa vallée est marécageuse, ce qui explique les déboires de certaines armées.

La Bérézina traverse les villes de Borissov, Bobrouisk et Gorval.

La Bérézina a donné son nom à un célèbre parc naturel : Berezinsky qui est une Réserve de biosphère.

[modifier] Hydrologie

[modifier] Histoire

Le nom de la Bérézina est resté dans le vocabulaire français comme un équivalent de « déroute », ou plutôt d'hécatombe, de graves pertes subies lors d'une situation complètement désorganisée. La Bataille de la Bérézina n'est pourtant pas une défaite mais au contraire une « victoire » de l'armée française. Elle échappa aux forces russes menées par Koutouzov grâce à une manœuvre habile de Napoléon et au dévouement du régiment de sapeurs, qui réussit à construire deux ponts sur cet affluent du Dniepr. Les russes vécurent cet épisode comme une petite humiliation, dans le sens où ils étaient certains de faire capituler la Grande Armée et de capturer l'empereur, et rendirent hommage à ses qualités tactiques hors du commun. Malgré les très lourdes pertes que connut l'armée française, qui donnèrent sa triste réputation à cette bataille, elle échappa malgré tout à la manœuvre d'encerclement russe, et put se retirer vers Vilnius, Napoléon regagnant Paris seul en toute hâte. Mais la faim, le froid et les épidémies eurent bientôt raison des troupes françaises.

Pour plus de renseignements, voir par exemple l'ouvrage collectif sous la direction de Fernand Beaucour Napoléon à la Bérézina. 26-29 Novembre 1812. (édité par le Centre d'Études Napoléoniennes. 2004, 92300 Levallois-Perret), ou encore, le chapitre consacré à la retraire de Russie dans Thierry Lentz, Nouvelle Histoire du Premier Empire (chapitre X), la sous partie nommée « le miracle de la Bérézina ».

Il y eut cependant d'autres épisodes guerriers notoires, en 1708 avec Charles XII de Suède et en 1941 lors de l'offensive allemande.