August Treboniu Laurian

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August Treboniu Laurian (de son vrai nom Augustin Trifan), est né le 17 juillet 1810, à Fofeldea, dans la commune Nocrich, située dans le judeţ de Sibiu en Transylvanie, actuellement en Roumanie et il est mort le 25 février 1881, à Bucarest, Roumanie. Philologue, historien, publiciste et homme politique roumain, l’un des dirigeants de la Révolution de 1848 de Transylvanie. Il a été professeur à l'Université de Bucarest, l’un des fondateurs de l'Académie roumaine (le 2 juin 1867), secrétaire général et président de la Société Académique Roumaine et président de la Section Littéraire (18671876).

À Fofeldea (son village natal) on a érigé un buste d’August Treboniu Laurian, sculpté par Nicolaie Pascu Goia.

Sommaire

[modifier] Études

August Treboniu Laurian a suivi les cours scolaires à Sibiu et à Cluj, ensuite, il a étudié à l’Université et à l’Institut Polytechnique de Vienne et de Göttingen.

[modifier] Activité

En 1842 August Treboniu Laurian a été nommé professeur au Collège Saint-Sava de Bucarest, où il s’est fait remarquer comme un excellent pédagogue. À Bucarest, il a rencontré Nicolae Bălcescu. Avec celui-ci, depuis 1845, il allait rédiger la première revue roumaine d’histoire, appelée « Magazin istoric pentru Dacia »[1]. Les articles publiés dans cette revue d’histoire promeuvent un point de vue nationaliste concernant l’ancienneté, la continuité et l’unité des Roumains de la Transylvanie, de Moldavie et de la Valachie. Pendant la même période, en 1843, il s’inscrit dans la société secrète, de type franc-maçonnique « Frăţia »[2].

August Treboniu Laurian a été un participant actif dans la Révolution de 1848. À la suite des conseils de Nicolae Bălcescu, il est revenu en Transylvanie natale et il y a contribué à l’organisation de la Révolution des Roumains transylvains, en tant que mobilisateur et dirigeant.

Entre 1871 et 1876, aidé par Ioan C. Massim, August Treboniu Laurian a élaboré «Dictionariulu limbei romane», où, en cherchant de purifier la langue roumaine des éléments non latins, il a fait que celle-ci ne ressemble que vaguement à la langue roumaine authentique. Les deux auteurs séparent du corpus du dictionnaire proprement dit les mots qu’ils considèrent d’origine étrangère ou douteuse, dans un glossaire, et ils décrivent leur travail, en employant l’orthographe établi par eux-mêmes: « Glossariu care coprinde vorbele d’in limb’a romana, straine prin originea sau form’a loru, cumu si celle de origine indouioasa. Dope insarcinarea data de Societatea academica romana »[3].

Mais cette tentative d’établir l’orthographe, d’après les principes puristes, n’a pas eu d’avenir. À présent, cet orthographe est regardé avec curiosité.

[modifier] Œuvres

  • Tentamen criticum, Vindobonae (Vienne), 1840 (une grammaire)
  • Dictionariulu limbei romane (avec Ioan C. Massim), Bucureşti, 1871 - 1876.
  • Românii din monarhia austriacă (3 volumes) (Les Roumains de la monarchie autrichienne).
  • Istoria românilor (L'Histoire des Roumains).

[modifier] Notes et références de l'article

  1. En français: «Magazine historique pour la Dacie »
  2. En français: « La Fraternité »
  3. Le même texte, avec l’orthographe actuel: « Glosar care cuprinde vorbele (cuvintele) din limba română străine prin originea sau forma lor, precum şi cele de origine îndoielnică. După însărcinarea dată de Societatea academică », et en traduction française: « Glossaire qui renferme les paroles de la langue roumaine étrangères par leur origine ou leur forme, ainsi que celles d’origine douteuse. D’après la tâche donnée par la Société académique ».

[modifier] Bibliographie

  • George Bariţ, « Un monument pus lui August Treboniu Laurian », in Observatoriul, IV, nr.33-34.
  • Ioan Bianu, « Laurian », in Revista nouă, II, 1889, nr. 2, pp. 41-45.
  • G. Ibrăileanu, “A. T. Laurian”, in Epoca, 1903, 3 iulie.
  • Nicolae Iorga, “August Treboniu Laurian”, in “Oameni care au fost”, Vălenii de Munte, 1911, pp. 9-13.
  • Dimitrie Macrea, Studii de lingvistică generală, Bucureşti, 1970, pp. 67-94.
  • Ilie Popescu Teiuşanu şi Vasile Netea, August Treboniu Laurian. Viaţa şi activitatea sa, Bucureşti, 1970.
  • Heinz Stănescu, “Poezia paşoptistă germană a lui August Treboniu Laurian”, in Studii şi cercetări de istorie literară şi folclor, XIX, 1970, nr. 4.
  • Ioan Chindriş, “Augustin Treboniu Laurian”, in coll. George Bariţ şi contemporanii săi, I, Bucureşti, 1973, pp. 89-201.
  • Ioan Chindriş, “Publicistica ştiinţifică a lui Augustin Treboniu Laurian”, in Anuarul Institutului de Istorie şi Arheologie Cluj, XXII, 1979, pp. 179-201.
  • Mic dicţionar enciclopedic, Ediţia a II-a, revăzută şi adăugită, Editura Ştiinţifică şi Enciclopedică, Bucureşti, 1978.
  • G. Călinescu, Istoria literaturii române de la origini până în prezent, Fundaţia Regală pentru Literatură şi Artă, Bucureşti, 1941, (la seconde édition revue et ajoutée, Bucureşti, 1982)
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