Auferstanden aus Ruinen

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Auferstanden aus Ruinen était l'hymne national de la République démocratique allemande de sa création en 1949 jusqu'en 1990.

Les paroles sont de Johannes R. Becher et la musique de Hanns Eisler. Par ses références à une Allemagne unie (Deutschland, einig Vaterland, « Allemagne, patrie unie »), les paroles sont devenues gênantes et seule la mélodie était jouée durant les cérémonies officielles.

Voir aussi : Das Lied der Deutschen, l'hymne de la République fédérale allemande

Paroles

Auferstanden aus Ruinen
Und der Zukunft zugewandt,
Lass uns dir zum Guten dienen,
Deutschland, einig Vaterland.
Alte Not gilt es zu zwingen,
Und wir zwingen sie vereint,
Denn es muss uns doch gelingen,
Dass die Sonne schön wie nie
|: Über Deutschland scheint. :|


Glück und Frieden sei beschieden
Deutschland, unserm Vaterland.
Alle Welt sehnt sich nach Frieden,
Reicht den Völkern eure Hand.
Wenn wir brüderlich uns einen,
Schlagen wir des Volkes Feind!
Lasst das Licht des Friedens scheinen,
Dass nie eine Mutter mehr
|: Ihren Sohn beweint. :|


3. Lasst uns pflügen, lasst uns bauen,
Lernt und schafft wie nie zuvor.
Und der eignen Kraft vertrauend,
Steigt ein frei Geschlecht empor.
Deutsche Jugend, bestes Streben
Unsres Volks in dir vereint,
Wirst du Deutschlands neues Leben,
Und die Sonne schön wie nie
|: Über Deutschland scheint. :|


Traduction

Ressuscitée des ruines
et tournée vers l'avenir,
laisse-nous te servir pour atteindre le bien,
Allemagne, patrie unie.
Une misère ancienne est à vaincre
et nous la vainquons réunis.
Car il nous faut y arriver
que le soleil bellement comme jamais
|: brille sur l'Allemagne :|


Qu'avec bonheur et avec paix soit bénie
l'Allemagne, notre patrie.
Le monde entier aspire à la paix,
tendez la main aux peuples.
Si nous nous réunions fraternellement,
nous battrons l'ennemi du peuple.
Faites briller la lumière de la paix,
pour que jamais plus une mère
|: ne pleure son fils :|


Labourons, bâtissons,
apprenez et travaillez comme jamais avant.
Et avec confiance en sa propre force
une génération libre ascendra.
Jeunesse allemande, les meilleures ambitions
de notre peuple en toi réunies,
tu seras la nouvelle vie de l'Allemagne
et le soleil bellement comme jamais
|: brillera sur l'Allemagne :|



Une autre hymne très connue en RDA était le poème de Bertolt Brecht « Anmut sparet nicht noch Mühe », dont la mise en musique, faite aussi par Eisler, est connue sous le nom de Kinderhymne.

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