Attentat contre Guillaume Soro du 29 juin 2007

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L'attentat contre Guillaume Soro du 29 juin 2007 a eu lieu à l'aéroport de Bouaké contre l'avion du Premier ministre ivoirien. L'avion a été la cible de tirs de roquettes et de Kalachnikov lors de son atterrissage. Quatre personnes ont été tuées et dix autres blessées [1].

Cet attentat s'inscrit dans un climat politique très tendu alors que le pays est sorti d'une guerre civile en 2004 et que l'Accord de Ouagadougou de mars 2007 a permis aux Forces nouvelles, qui s'opposaient au gouvernement ivoirien durant le conflit, de participer au gouvernement. Le chef des Forces nouvelles est justement Guillaume Soro, le premier ministre ivoirien.

Il n'y a aucune certitude sur les commanditaires de cet attentat et plusieurs rumeurs ont circulé dans la presse ivoirienne.

Sommaire

[modifier] Accusations

Plusieurs rumeurs ont circulé dans la presse ivoirienne sur le ou les responsables de cet attentat. Parmi les accusés il y a :

[modifier] Réactions

Guillaume Soro a réclamé une enquête internationale et a ajouté que « Beaucoup de commentaires sont faits, moi je garde la sérénité et je ne rentrerai pas dans la polémique. La seule chose que je demande, c'est que je veux que la vérité éclate, savoir ce qui s'est passé, qui l'a fait et pour quelles raisons cela a été fait » [5].

L'attentat a été unanimement condamné, notamment par :

  • Laurent Gbagbo et son parti politique le Front populaire ivoirien (FPI) ont fermement condamné lundi 2 juillet 2007 l'attentat contre le premier ministre Guillaume Soro, qui a été selon eux « sans réserve et avec la dernière énergie cette tentative d'assassinat orchestrée et minutieusement planifiée par les ennemis de la paix et les assoiffés de sang  »[6].
  • Le ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner a condamné « le lâche attentat » dont a été victime Guillaume Soro [7].
  • L'ONU a également condamné l'attentat par la voix de son Secrétaire général Ban Ki-moon et le Conseil de sécurité a declaré que les « auteurs de cet acte criminel doivent être traduits en justice » [8].
  • Philippe Mangou, chef d'état-major de l'armée ivoirienne, soutient le Premier ministre [9].
  • Charles Blé Goudé a également condamné l'attentat [10]
  • Le Chef d'état-major adjoint des FN, Issiaka Ouattara, affirme connaître les responsable mais donnera les noms plus tard [11].

[modifier] Conséquence

Alors que le pays est le plus important producteur de cacao au monde, le prix de cette matière première a atteint son plus haut niveau depuis quatre ans à la Bourse de Londres et à la Bourse de New York. Et cela en raison « de la possible dégradation de la situation en Côte d'Ivoire, après l'attaque à la roquette qu'a subie Guillaume Soro », selon un analyste boursier [12].

[modifier] Hommage National

Le gouvernement ivoirien a organisé vendredi 13 juillet 2007 à Abidjan des obsèques nationales pour les victimes de l'attentat qui sont [13] :

  • Sékou Doumbia, membre du Protocole d’Etat en service à la Primature ;
  • Souleymane Sérifou, membre du Protocole d’Etat en service à la Primature ;
  • Ex-Lieutenant Drissa Ouattara, chef de sécurité du Premier ministre ;
  • Ex-Caporal Siaka Diomandé, Garde du corps du Premier ministre.

[modifier] Références

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