Armand-Jean-Baptiste Rothureau

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Armand-Jean-Baptiste Rothureau, est l'un des maîtres de l'hydrologie française, il est né à Levaré en 1819, mort en 1909, médecin français.

Sommaire

1 Biographie
2 Publications
3 Bibliographie
4 Source

[modifier] Biographie

Il commença ses études à Levaré qu'il termina au collège d'Avranches, puis s'étant décidé pour la médecine, il fut élève de l'Ecole pratique de la faculté de médecine de Paris, étudia sous Larroque dont les soins le sauvèrent d'une grave atteinte de typhoïde. Il fut aussi élève interne à la Salpétrière et suivit encore les leçons de Gendrin qu'il servit comme interne.

Sa thèse de doctorat, du 27 janvier 1843, roula sur les causes et le traitement de la fièvre adynamique ; sur les causes efficientes des fractures ; sur les usages du système pileux, sa coloration ; sur la manière de reconnaître les falsifications de l'ambre gris.

Le docteur Rothureau vint se fixer à Alençon, où son oncle Rothureau-Larivière était juge, puis retourna, en 1850, s'établir dans la capitale.

En 1855, il alla organiser dans l'est la lutte contre le choléra. Pendant son séjour à Alençon, il avait étudié les propriétés des eaux de Bagnoles-de-l'Orne. Il reprit à Paris ces études, eut mission du gouvernement d'analyser les eaux des principales sources minérales de l'Europe, et consacra neuf ans à ce travail, de 1855 à 1864. Il était membre de la Société d'hydrologie de Paris.

[modifier] Publications

Etude sur les eaux minérales de Nauheim, Paris, 1856, 160 p., in-18 ;
Des principales eaux minérales de l'Europe, 3 vol. in-8 ; (t. I., la France et législation, 1859 ; t. II, Allemagne, Hongrie, Paris, 1858 ; t. III., France, Angleterre, Belgique; Espagne, Portugal, Italie, Suisse et législation, Paris, 1864).

Rothureau a également rédigé presque tous les articles d'hydrologie médicale du Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales d'Amédée Dechambre (1861-1889, t. I à C) ; et en collaboration avec Guerrier Manuel pratique de jurisprudence médicale ; introduction de Brouardel, 1890, in-12.

Il était membre d'abord et plus tard, en 1889, administrateur de l'Association générale des médecins de France. En 1879, il entreprit encore un voyage d'exploration scientifique en Algérie et en Tunisie. Ami intime du ministre Jules Dufaure, il n'en accepta jamais que les distinctions d'ordre purement scientifique.

Il est mort en 1909 et a voulu reposer dans le cimetière de sa paroisse natale.