Utilisateur:Aridd/Remarques diverses et variées/Mes ébauches en cours/L'Histoire dans les sociétés préhistoriques

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Cet article a pour objet les conceptions du passé qui ont existé au sein de sociétés dites « préhistoriques ».

La transition entre l'Histoire et la Préhistoire est généralement définie par l'apparition de l'écriture, qui permet la conservation de sources écrites en tant que documents à valeur historique. Or, si l'écriture apparaît pour la première fois il y a environ 5000 ans, son apparition est beaucoup plus récente dans certaines régions du monde. Elle remonte ainsi aux XXe siècle pour certaines partie de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les habitants des Îles Sentinelle ignorent l'écriture à ce jour. Si l'on définit comme « préhistorique » toute société dénuée d'écriture, de nombreuses sociétés, notamment en Afrique et en Océanie, furent « préhistoriques » jusqu'à l'introduction de l'écriture par des missionnaires ou colons étrangers.

Pourtant, ces sociétés avaient une connaissance et une conception de leur propre passé. Leurs manières d'envisager leur propre « histoire » préhistorique se distingue bien souvent des conceptions occidentales de l'Histoire.

Sommaire

[modifier] Afrique

[modifier] Amériques

[modifier] Asie

[modifier] Europe

[modifier] Océanie

Les sociétés océaniennes se caractérisent généralement par la place importante qu'y occupent les ancêtres, réels ou mythiques, sous forme d'esprits, de présence spirituelle, de mémorials ou de récits. Les ancêtres exercent une influence sur le présent, soit directement, soit au travers des lois et coutumes qu'ils ont enseignées à leurs descendants. Dans bien des sociétés d'Océanie, à l'époque préhistorique et encore aujourd'hui, le passé est important car il légitime le présent. Les lois qui régissent la société sont justifiées par leur histoire, réelle ou légendaire; la propriété foncière provient des ancêtres, et est donc inaliénable; les rois, dans les sociétés hierarchisées de Polynésie et de Micronésie, sont perçus comme les descendants légitimes d'ancêtres célèbres, et même de dieux. Le passé n'est donc nullement détaché du présent; le présent s'explique et se justifie par le passé.

L'absence d'écriture signifie toutefois qu'il n'existe pas de documents historiques écrits - bien que les tjurunga d'Australie et leurs équivalents en Papouasie-Nouvelle-Guinée fassent office de tels documents. L'histoire est donc enregistrée par d'autres manières. D'une part, elle est préservée par des récits oraux, dont l'objectivité et le rapport vérifiable aux faits historiques est variable selon les sociétés. D'autre part, les traces du passé sont perçues comme « visibles » dans le paysage. En Australie, en Nouvelle-Zélande, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et ailleurs, des éléments du paysages portent la marque d'actions d'ancêtres le plus souvent mythiques. Ce rapport entre la terre et l'histoire permet de légitimer la possession foncière des descendants des ancêtres qui ont marqué la terre physiquement de leur empreinte.

[modifier] Australie

En Australie, le Temps du rêve (Dreaming) constitue l'essence de la conception historique. Le passé historique est le temps des grands ancêtres mythologiques qui ont modelé le paysage, et qui ont confié à leurs descendants le soin de la préservation de ses ressources. Le Temps du rêve est un passé qui n'est jamais totalement détachable du présent; l'essence spirituelle des ancêtres est toujours là, dans les monuments « naturels » du paysage. Les ancêtres sont la source des lois scrupuleusement respectées dans le présent. Cette histoire est enseignée de manière orale de génération en génération.

(à compléter/sourcer avec entre autres Lucien Lévy-Bruhl, document « Mythologie primitive », pp.33 et suivantes; LLV aussi pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée)

[modifier] Mélanésie

[modifier] Micronésie

[modifier] Papouasie-Nouvelle-Guinée

[modifier] Polynésie