Antoine-Sébastien Falardeau

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Antoine-Sébastien Falardeau (13 août 1822 - 14 juillet 1889) est un peintre canadien né à Petit-Bois-de-l'Ail près de Cap-Santé, Québec. Deuxième fils de Joseph Falardeau, cultivateur, et de Isabelle Savard.

[modifier] Jeunesse

Ses talents artistiques se manifestent très jeunes, mais ils ne sont pas encouragés par ses parents ou ses professeurs. À quartorze ans, il décide de partir pour Québec, il y occupe divers emplois tout en suivant des cours du soir en art. Remarqué par les frères Hamel chez qui il travaille, ils vont lui permettre d'aller étudier la peinture à Florence. Même s'y il parvient à s'inscrire à l'académie des beaux-arts et qu'il expose à la galerie d'Uffizi, les premiers temps sont durs et les troubles de la Révolution de 1848 vont lui apporter encore plus d'ennui, car le jeune homme refusant de servir au côté des insurgés est chassé de l'académie. Il étudie alors auprès de MM. Gazzarini et Calendi. La fin des troubles lui permettent de continuer sa formation. À la fin de ses études, il obtient plusieurs contrats et commence rapidement à ce faire connaître dans le milieu artistique.

[modifier] Apogée artistique

À partir de 1851, il entreprend un tour d'Italie afin de parfaire sa formation. À Parme, il obtient le contrat d'effectuer une copie du « Saint Jérôme » de Correggio qui a été vendu au gouvernement britannique. Remarqué par le duc de Parme, celui-ci le fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis; sa réputation lui permet d'obtenir de lucratifs contrats parmi l'aristocratie italienne. Cela va lui permettre de se consacrer désormais entièrement à son art et d'ouvrir son propre studio où il se consacre surtout à la reproduction de grands maîtres et collectionne une impressionnante collection d'œuvres d'art. Cependant, sa santé se fait chancelante, atteint de fièvre jaune en 1852, il met beaucoup de temps à s'en remettre. Le 17 septembre 1861, il épouse Catherine, la fille du Marquis de Manucci-Benincasa avec qui il aura trois enfants. En avril 1862, il revient pour la première fois au Canada, la ville de Québec lui offre alors un accueil triomphal. De retour à Florence en août de la même année, il reviendra plusieurs fois au pays, exposant même à la galerie nationale à Ottawa en 1882.

[modifier] Fin de sa vie

Il visitera également l'Allemagne, la Hollande, la France et la Russie, où il sera fait membre de l'ordre de Vladimir par le tsar. Le 14 juillet 1889, alors qu'il revient chez lui à cheval, sa monture emballée le projette dans une rivière où il se noie. Il sera inhumé dans le cimetière de la Basilique San Miniato à Florence où il repose toujours. Sa vie a été racontée par Henri-Raymond Casgrain.

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