Amict

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Religion
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Voir aussi
Liturgie catholique - Calendrier liturgique
Paramentique - Couleurs liturgiques
Costume ecclésiastique - Mobilier liturgique
Chant grégorien

Un amict est un rectangle de toile fine muni de deux cordons qu'un prêtre catholique doit passer autour du cou avant de revêtir son aube. Le mot amictus vient du latin amicire qui signifie « couvrir ». L'amict joue dans la tradition catholique le rôle de bouclier contre le mal, protégant le célébrant des pouvoirs du malin.


L'amict est marqué d'une croix que le prêtre baise avant de le poser sur sa tête, puis de le descendre sur ses épaules pour recouvrir le col de sa soutane. L'amict doit être pourvu de deux cordons assez longs pour être noués sur la poitrine, en se croisant dans le dos. Il rappelle l'amictus qui était un vêtement long que les Romains portaient sur la tête et qui couvrait le corps entier.

Depuis la réforme liturgique de 1969, son emploi est jugé facultatif par l'immense majorité du clergé et, de fait, seuls les traditionnalistes l'utilisent. Cependant, le Cérémonial des Évêques (Cæremoniale Episcoporum) de 1984 précise[1] que « le vêtement sacré pour tous les ministres quel que soit leur grade commun est l'aube, serrée autour des reins par le cordon, sauf si elle est faite selon le mode de la soutane, afin qu'elle épouse le corps sans cordon. Avant de revêtir l'aube, si elle n'entoure pas parfaitement le col de l'habit commun, on revêtira l'amict. » À la place de l'aube on peut revêtir le surplis sur la soutane - si l'on ne doit pas revêtir la chasuble ou la dalmatique -, l'amict n'étant alors d'aucune utilité.

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[modifier] Notes et références

  1. Cæremoniale Episcoporum, n. 65