Alice Saunier-Seité

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Alice Saunier-Seité est une universitaire et femme politique française, née le 26 avril 1925 à Saint-Jean-le-Centenier (Ardèche) et décédée le 8 août 2003 à Paris. En 1979, au cours de son mandat de Ministre aux universités, elle prend la responsabilité de faire raser les bâtiments récemment érigés de la très remuante Université de Paris VIII... qui est reconstruite 15 km plus loin, à Saint-Denis où elle se trouve encore. La presse satirique s'en donna à cœur joie (le Canard enchaîné titre: «Alice a perdu ses facultés») et le commentaire peu amène de la Ministre fut publié partout: «De quoi se plaignent-ils? Leurs nouveaux bâtiments seront situés entre la rue de la Liberté, l'avenue Lénine et l'avenue Stalingrad, et ils sont chez les communistes.»^[1]

[modifier] Carrière universitaire

Docteur ès lettres et diplômée de l’Institut national des langues et civilisations orientales
Chargée de recherches du CNRS (1958-1963)
Maître de conférences de géographie (1963)
Professeur à la faculté des lettres de Rennes (1965-1969)
Doyen de la faculté des lettres et sciences sociales de Brest (1968-1969)
Professeur à Paris V (1969-1970)
Directrice de l’IUT de Sceaux (1970-1973)
Recteur de l'Académie de Reims de 1973 à 1976
Professeur titulaire de la chaire d'organisation géographique de l'espace au Conservatoire national des arts et métiers

[modifier] Carrière politique

Secrétaire d'État aux Universités dans le gouvernement Jacques Chirac (1) du 12 janvier au 27 août 1976, puis dans le gouvernement Raymond Barre (1) du 29 août 1976 au 29 mars 1977
Ministre aux Universités dans le gouvernement Raymond Barre (2) du 29 mars 1977 au 31 mars 1978 et dans le gouvernement Raymond Barre (3) du 31 mars 1978 au 22 mai 1981
Ministre déléguée à la famille du 4 mars 1981 au 22 mai 1981 dans le gouvernement Raymond Barre (3)

Adjointe au maire de Manso (1977-1983)
Conseiller de Paris (1983-2001)
Adjointe au Maire du 6e arrondissement de Paris
Présidente nationale du mouvement des élus locaux (1990-1998)
Membre de l’Académie des sciences morales et politiques (1995) dans la section générale, au fauteuil laissé vacant par le décès de Bernard Chenot