Discuter:Air Lib

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Un pan important de cette affaire est occulté : Concurrence et subventions. Bruxelles s’alarme des distorsions de concurrence et conteste en particulier le prêt de 30,5 millions accordé en janvier 2002 par Jean-Claude GAYSSOT, ministre des transports du gouvernement JOSPIN. Suite au procès, l'enquête a revelé qu'air lib avait bénéficié de faveurs quant aux impôts et charges URSSAF (des franchises en quelque sorte) ce qui a entraîné un deficit de 120 millions. En France nous sommes tous égaux, certains un peu plus!

coupure de presse... vendredi 25 juillet 2003, 13h55

Air Lib: Lionel Jospin et Jean-Claude Gayssot devront s'expliquer sur leur "largesse", estime Patrick Ollier (UMP) PARIS (AP) - Le président UMP de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, Patrick Ollier, estime vendredi que l'ex-Premier ministre socialiste Lionel Jospin et son ministre des Transports Jean-Claude Gayssot auront "à expliquer les raisons de leur largesse" à l'égard d'Air Lib. "M. Jospin et M. Gayssot auront aussi, pour la suite, à expliquer les raisons de leur largesse en matière de fonds publics" à l'égard de l'ex-PDG Jean-Charles Corbet "et de son mode de gestion de l'entreprise Air Lib", estime le président de la commission d'enquête sur la gestion de la compagnie aérienne, qui a publié le 18 juin un rapport accablant pour l'ancien PDG et l'Etat. Chose rare, ce rapport a été transmis à la justice. Dans ce document, la commission épingle le gouvernement Jospin. Selon elle, le dépôt de bilan de la compagnie était prévisible, mais a été "retardé d'un an". En consentant un prêt du FDES (Fonds de développement économique et social) de 30,5 millions, malgré les "réserves expresses" du ministre de l'Economie Laurent Fabius, il aurait "pris le risque de s'engager dans un soutien abusif en acceptant que l'Etat devienne le banquier d'une entreprise dont la situation apparaissait irrémédiablement compromise". Patrick Ollier se félicite par ailleurs de la mise en examen de M. Corbet pour "abus de biens sociaux" et "abus de confiance". Cette décision "confirme effectivement les conclusions de la commission d'enquête parlementaire", souligne-t-il. "Il faut maintenant faire confiance au magistrat instructeur pour qu'enfin les salariés d'Air Lib et les contribuables français puissent se voir rendre justice dans cette triste affaire", conclut-il. AP