Aimée Tessandier

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Aimeé Jeanne Tessandier, née à Libourne, le 26 septembre 1851, morte en 1923.

Elle débuta au Théâtre-Français de Bordeaux dans les Brebis de Panurge ; passe ensuite à Bruxelles, à Reims, etc. Débute à la Gaîté, dans Le Gascon (1875) et crée Agnès Sorel, dans Jeanne d’Arc (1873). Part pour le Caire, en 1875, y reste deux ans, revient en France, joue un peu en province puis est engagée au Gymnase ; débute dans La Dame aux Camélias (1878), et crée L’Age ingrat, Le Fils de Coralie. Passe à l’Odéon, débute dans Charlotte Corday (1880) ; crée le Voyage de noces, Othello, Amrha, Severo, Macbeth ; reprend L’Arlésienne, Antony, etc. Engagée au Vaudeville, y reprend L’Âge ingrat et crée Georgette (1885) ; joue ensuite Patrie ! à la porte Saint-Martin, Les 5 Doigts de Birouk, aux Nations Lien vers un homonyme?. ; Marie-Jeanne, à l’Ambigu ; L’Affaire Clemenceau, au Vaudeville ; la Marchande de sourires, Athalie, Fanny Lear, Les Erynnies, Révoltée, à l’Odéon. Débute à la Comédie-Française, dans La Bûcheronne (création, 13 novembre 1889). Retourne au Gymnase ; crée Dernier amour (1890). Crée Lysistrata, au Grand Théâtre (1892), y reprend Sapho. Revient à l’Odéon ; y crée Vercingétorix (1893), reprend M. Alphonse (1894). Crée Pour la Couronne (1895). Crée, au Châtelet, Les Fugitifs (1895), Catherine de Russie (1896). Rentre à l’Odéon ; crée Les Perses (l896). Crée, à l’Ambigu, La Maîtresse d’école, La Joueuse d’orgue (1897), La Pocharde, La Corde au cou (1898). Retourne à l’Odéon ; crée Les Antibel, Les 1908 Truands, Ma bru (1899), etc.

Aimée Tessandier a laissé des Souvenirs, recueillis et rédigés par Henri Fescourt, publiés à Paris chez Flammarion en 1912.

C'est à Reims que Jacques Offenbach, venu spécialement de Paris, proposa un engagement à Aimée Tessandier.

En 1885, elle reprit L'Arlésienne qui n'eut pas moins de 500 représentations.

A la fin de sa carrière, elle tourna dans quelques films.

[modifier] Filmographie

1908 : La Petite marchande de fleurs

1909 : Le Boucher de Meudon

1912 : Pauvre Père

1913 : Les Deux noblesses

Cœur de Femme (avec René Alexandre et sa femme Gabrielle Robine)

La leçon du gouffre (avec René Alexandre)

1915 : La seconde mère

1920 : L’Essor

[modifier] Domiciles successifs

1902 : Paris – 8, rue Hippolyte-Lebas.

[modifier] Source

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