050 T Midi 5001 à 5047

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Les Ten coupled numéros 5001 à 5047 sont des locomotives à vapeur de la Compagnie des chemins de fer du Midi. Elles étaient des machines à cinq essieux moteurs couplés de la classe des 050.

Sommaire

[modifier] Origine

Recherchant une machine capable d'affronter les dures rampes et les courbes de faibles rayons de ses lignes dans le Massif central, la Compagnie des chemins de fer du Midi demanda aux ingénieurs allemands et au réseau prussien de faire des essais en juin 1907 suite à la bonne impression d'une T 16.0 présentée à l'exposition de Milan.

Ces essais, menés sur une ligne ayant les mêmes caractéristiques que la ligne Neussargues-Béziers, démontrèrent la bonne tenue de la locomotive et la Compagnie des chemins de fer du Midi arrêta la définition de la future série en retenant les principes de l'ingénieur Garbe.

Ces locomotives furent construites de 1908 à 1914 par :

  • la société Berliner Maschinen située à Berlin pour les 5001 à 5025
  • et les sociétés Cail Fives-Lille et SACM pour les 5026 à 5047

En 1909 il fut mis en service un série de machines quasiment identiques pour la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans : les 050 T PO 5501 à 5525 ( futures : 4-050 TA 501 à 525 ).

[modifier] Utilisation et Services

Mises en service en 1908 il faut attendre 1909 pour que la série soit soumise à des essais. En effet, en mars, la 5005 fut testée sur la ligne Neussargues-Béziers comportant des rampes de 33,3 pour mille et des courbes et contre-courbes de 300 m de rayons en compagnie d'une 140 de la série 4000. Ces essais démontrèrent une économie de combustible en faveur des 5000, malgré le compoundage des 4000, due à une meilleure adhérence.

À la fusion avec la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, en 1934, les machines prirent les immatriculations : 050-001 à 050-047

La série fut donc mise au service de route de cette dure ligne de montagne jusqu'à l'électrification de celle-ci en 1932 en étant affectée au dépôt de Béziers. À partir de là elles essaimèrent sur les dépôts de : Paulhan, Sète, Severac, Saint-Flour et Tournemire sans pour autant délaisser leur dépôt d'origine.

En 1938, à la création de la SNCF, la série fut immatriculée : 4-050 TA 1 à 47 en étant affectée au services de triages et des trains de marchandises.

À partir de cette date commença aussi la mutation de ces machines vers la région Nord car l'électrification progressant elles étaient devenues exédentaires sur la région Sud-Ouest. Lors de leurs arrivées sur la région Nord elles furent réimmatriculées : 2-050 TE tout en conservant leur numéro individuel. Sur cette région leurs dépôts furent La Plaine, Calais, Longueau, Cambrai et Boulogne, et elles ne furent plus qu'affectées aux triages et manœuvres de gares.

En même temps une partie des machines furent mutées à la région Sud-Est où elles furent immatriculées : 5-050 TB tout en conservant, comme sur la région Nord, leur numéro individuel. Sur cette région leurs dépôts furent Lyon-Vaise, Saint-Étienne et Ambérieu.

[modifier] Description

C'était des machines disposant d'un moteur à simple expansion à deux cylindres. La distribution était du type « Heusinger ». Le foyer était un foyer de type « Crampton » et l'échappement était fixe de type « Petticoat ». Il fut remplacé en cours de carrière par un de type « Kylchap ». Pour pouvoir circuler sur des courbes de faible rayons il fut utilisé le système Gölsdorf de rappel des essieux 1, 3 et 5. La bielle motrice attaquait le quatrième essieu couplé.

[modifier] Caractéristiques

  • Pression de la chaudière : 12 kg/cm²
  • Diamètre des cylindres : 630 mm
  • Diamètre des roues motrices : 1350 mm
  • Capacité de la soute à eau : 10 m³
  • Capacité de la soute à charbon : 3,5 t
  • Masse en ordre de marche : 88,2 t
  • Masse adhérante : 88,8 t
  • Longueur hors tout : 13 m
  • Vitesse maxi en service : 55 km/h

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes