Discuter:Évariste (chanteur)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

[modifier] Fusion du 12 mai 2006 à 14:11 (CEST)

[modifier] Correctifs apportés par Joël Sternheimer himself

Voici ce que propose l'intéressé pour corriger quelques erreurs ou omissions sur l'article le concernant (il est probablement mieux renseigné que moi à son propre sujet ;-) ).

Je laisse provisoirement ceci en page de discussion pour avoir l'avis de tout un chacun, et ensuite je procéderai à la fusion avec l'article si personne n'a d'opposition en la matière. La bibliographie semble en tout cas intéressante. 81.64.199.157 5 septembre 2006 à 12:24 (CEST)

C'est effectivement intéressant d'avoir des données et informations provenant de la personne même dont on rédige la notule. Mais :
1) attention au style, il est ici trop enjolivé et auto-laudatif, on est loin du style neutre requis sur Wikipédia voire de l'article actuel ;
2) je vois des imprécisions dans le contenu, évidemmment pas neutre, surtout quand la personne en question est sujette à controverse. AInsi, il est dit que "l'expression du gène correspondant a en tout cas été reconnue comme "établie et démontrée sans ambiguïté" par un jugement de la chambre de recours de l'Office Européen des brevets en mars 2004 (6)". Or un jugement par l'OEB se fait toujours à la lumière de ce qui est requis par la convention sur le brevet européen et non du point de vue du strict contenu scientifique : on est bien loin d'un jugement par les pairs, le seul qui prévaut pour "certifier" un résultat en science. En l'occurrence, le jugement rendu prouve juste que les données expérimentales qui manquaient lors du dépôt de la demande ont bien été fournies, et qu'elles répondent aux conditions exigées par l'examinateur : avoir des résultats qui montrent le lien direct entre la protéodie et la synthèse protéique activée ou inhibée par cette même protéodie. La conclusion finale de la Chambre prouve bien quelle est sa préoccupation première: "Compte tenu de ce qui précède, la Chambre considère donc que l'invention telle que définie dans les revendications 1 à 5 peut être reproduite sans effort excessif par l'homme du métier dans tout le domaine revendiqué et, qu'ainsi, les conditions de l'article 83 CBE sont satisfaites". Pour enfoncer le clou et en exagérant un peu, c'est comme si je déposais une demande de brevet délibérément incomplète pour avoir tout le loisir de la compléter ensuite et m'entendre dire que, oui, ma demande de brevet est bien conforme et peut être considérée pour examen ;
3) effectivement, la biblio (c'est important, les sources !!) est la bienvenue dans l'article !! ;
4) et enfin, ce serait bien si tu t'enregistrais, on pourrait ainsi mieux te reconnaître qu'avec une IP ;-)

Merci, Enro 7 septembre 2006 à 18:39 (CEST)

[modifier] Proposition de correctif

puisque donc tu t'attaques au dur métier de biographe... voici une proposition pour ton article wiki, qui reprend dans la mesure du possible tes mots, mais en corrigeant les contre-sens et en rétablissant les faits dans leur contexte :


1966. La guerre du Vietnam fait rage et, aux Etats-Unis, les universitaires sont touchés de plein fouet par les suppressions de postes. Parmi eux un français, Joël Sternheimer, jeune docteur en physique théorique de 23 ans dont le poste d’assistant, à Princeton, du professeur Wigner figure dans la liste de ces suppressions. Que faire ? Se soumettre à une 'ligne' scientifique - conduisant à ‘casser’ la matière de façon toujours plus agressive - avec laquelle il était en désaccord ? Quitter la recherche ? C'est alors la décision de tenter de devenir chercheur indépendant… en enregistrant un disque! (1)


Revenu en France pour les vacances de Noël, il passe avec succès une audition chez Disc’AZ obtenue via un ami rencontré au restaurant de Normale Sup', et enregistre en quelques jours, sous le pseudonyme d’Evariste (référence à Evariste Galois), un disque en forme de dialogue surréaliste entre un oiseau de nuit et un saurien rugissant, qui, dans le sillage d’Antoine et de ses élucubrations, connaîtra lui aussi un vif succès : « Connais-tu l’animal qui inventa le calcul intégral ? ».(2)

Ce « tube » se voulait au départ sans lendemain… mais l’année suivante éclatait en France mai 68, qui le poussa à reprendre la guitare pour enregistrer, en autogestion cette fois - avec l'aval bienveillant du patron des Disc'AZ, Lucien Morisse - un disque aux accents plus clairement politiques

« Si j’suis tombé par terre
C’est la faute à Nanterre
Le nez dans le ruisseau
C’est la faute à Grimaud… »

Ce disque - dont les chansons furent reprises dans une pièce de théâtre, Je ne veux pas mourir idiot, écrite l'été suivant avec Wolinski et Confortès et jouée dès l'automne - fit l'objet en décembre de la même année 1968 d'un article de la revue Hermès signé Chantal Le Bidois (futur coauteur de '100 ans de chanson française', au Seuil), qui remarquait non sans perspicacité, que du point de vue des théoriciens de l’autogestion, une démarche supprimant ainsi la pression du capital devait par essence conduire à retrouver "ce qu’est la création musicale sans ce qui l’aliène" (3).

De fait; lorsque, posant sa guitare, Joël Sternheimer reprit ses recherches sur les particules élémentaires, ce fut pour retrouver à sa grande surprise la musique au fond des atomes.

Observant que les masses, c'est-à-dire les fréquences propres des particules selon la relation de de Broglie mc2 = hν, étaient réparties suivant une gamme musicale, dès que leur stabilité dépasse une certaine valeur par ailleurs pertinente en biologie (un tiers de picoseconde) (4), il interpréta ce résultat à partir de la question du 'sujet mesurant' en physique : les postulats de la théorie quantique la font reposer sur des résultats de mesure, ce qui suppose un sujet mesurant ; or c'est une théorie des atomes, donc y a -t'il du sujet chez les atomes ? avait notamment demandé John Bell en 1973. Oui, en effet, répond Joël (5): les amours d'atomes qu'il décrit dans ses chansons (Les ions dans les ions, 1967) ne sont pas une simple métaphore, il est possible de dialoguer avec l'échelle atomique, cela suppose la prise en compte du sujet dans les postulats d'invariance à la base de la physique, dont les objets devront être considérés non en eux-mêmes, mais relativement au repère qui procède du sujet, et qui ainsi, le représente sous certains aspects. Ceci le conduit à une extension de la théorie quantique, où les ondes associées aux particules contiennent des harmoniques, tout en incluant ce qu'il a appelé des "ondes d'échelle", qui relient des échelles différentes - et sont responsables de régularités observées dans maintes séquences biomoléculaires, notamment protéiques. Ni médicament ni musique, mais un peu les deux à la fois, l'action spécifique d'une protéodie (suite de fréquences associées à la synthèse d'une protéine) sur l'expression du gène correspondant a en tout cas été reconnue comme "établie et démontrée sans ambiguïté" par un jugement de la chambre de recours de l'Office Européen des brevets en mars 2004 (6). Les applications agronomiques (donnant une explication des effets souvent signalés de la musique sur les plantes) et thérapeutiques (aujourd'hui effectives en milieu hospitalier au Japon) y mettent en relief le rôle du sujet, seul capable de discerner quelle molécule est en cause dans sa situation physiologique particulière(7).


Bibliographie


(1) Science vol. 156, n°3777, p. 923, 19 may 1967

http://www.sciencemag.org/cgi/reprint/156/3777/922.pdf


(2) The New York Times, april 16, 1967, p. 75 : http://pqasb.pqarchiver.com/nytimes/90327516.html?did=90327516&FMT=ABS&FMTS=AI&date=Apr+16%2C+1967&author=&pub=New+York+Times++(1857-Current+file)&desc=Princeton+Physicist+Dazzles+French+With+Singing


(3) C. Le Bidois, « Le réseau parallèle: compte-rendu d'une expérience d'autogestion, réponse à une culture imposée », revue Hermès, Paris, n° 4, décembre 1968.


(4) J. Sternheimer, « Musique des particules élémentaires », Comptes-rendus de l'Académie des Sciences, tome 297, série 2, page 829 (12 décembre 1983).


(5) J. Sternheimer, « Le lieu de la distinction sujet-objet dans les sciences de la nature », Colloque de Cerisy, 2001 : http://members.aol.com/JMSternhei/Cerisy.htm


(6) Décision du 8 mars 2004 de la chambre de recours de l'Office Européen des Brevets.

http://legal.european-patent-office.org/dg3/pdf/t030550fu1.pdf


(7) « Dialoguer avec le vivant », interview par Anne de Grossouvre, revue Alliance, mars-avril 2005.


Pour ma part, j'émets de grandes réserves sur les résultats soi-disant prouvés avancés dans cet article, et sur la réalité des protéodies. Aucun des articles présentés ne m'a convaincu, et la présence d'un brevet commercial a tendance à me faire douter autant que les accusations lancées contre la science classique par Joël Sternheimer, qui me semblent sans fondement. J'apprécierais beaucoup que cet article précise ceci de manière plus claire que de simplement dire que le "sujet d'étude" est controversé. Mouton.Tourniaire 10 janvier 2007 à 10:13 (CET)