Étienne Pinte

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Étienne Pinte
Parlementaire français
Naissance 19 mars 1939
Décès
Mandat Député
Début du mandat mai 1973
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription première circonscription des Yvelines
Groupe parlementaire Union pour un mouvement populaire
Ve république

Étienne Pinte, homme politique français, est né le 19 mars 1939 à Ixelles (Belgique). Député de Versailles (Yvelines), membre de l'UMP. Licencié en droit, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, il est membre de la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale.

Collaborateur d'Alain Peyrefitte, député de Seine-et-Marne, il commence sa carrière politique en 1973 comme suppléant de celui-ci. Alain Peyrefitte étant nommé ministre des Affaires culturelles et de l'environnement du Gouvernement Pierre Messmer (3), il accède alors à l'Assemblée nationale. Il y a été constamment réélu depuis cette époque.

Sommaire

[modifier] Éléments biographiques

Étienne Pinte est le fils de Gérard Pinte et de Mme, née Denise Brunschwig. La famille Pinte comprend quatre générations d'officiers supérieurs de cavalerie au service du roi des Belges, dont son père, lequel a été anobli (concession de noblesse) le 15 juin 1953.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Gérard et Denise Pinte fuient la Belgique pour la France et participent à la résistance intérieure. Ils sont ensuite libraires à Versailles.

Ancien élève de l’institut d’études politiques de Paris, ayant choisi dans les années 1960 de s'installer en France, pays dont il acquiert la nationalité en 1963, Étienne Pinte devient le collaborateur d'Alain Peyrefitte, intégrant son cabinet quand celui-ci est nommé secrétaire d'État à l'information de Georges Pompidou en 1962, puis secrétaire d’État chargé des rapatriés (1962), ministre de l’Information (1962), chargé de la recherche scientifique et des questions atomiques et spatiales (1966), et ministre de l’Éducation nationale (1967). Il est ensuite membre du cabinet de Joël Le Theule, secrétaire d’État chargé de l’information (1968), puis de celui de Marcel Anthonioz, secrétaire d’État au Tourisme (1969).

De 1970 à 1973, il part pour le Japon où il est missionné pour représenter les intérêts français en matière de tourisme.

De retour en France, il rejoint Alain Peyrefitte, qui le choisit comme suppléant à la députation dans sa circonscription de Seine-et-Marne lors des élections législatives d'avril 1973, lui donnant quelques mois plus tard l'occasion d'entrer à l'Assemblée nationale, avec la nomination au gouvernement d'Alain Peyrefitte, et de se lancer dans une carrière politique.

A l'occasion des élections législatives de mars 1978, Étienne Pinte se présente avec succès[1] dans le département des Yvelines. Il y a été constamment réélu depuis.

Il a été vice-président du groupe RPR de l'Assemblée nationale, membre du bureau politique et trésorier du RPR (1997).

Il a annoncé en décembre 2007 qu'il ne se représenterait pas pour un troisième mandat à la mairie de Versailles lors des élections municipales de mars 2008. Pour cette électuion, il a apporté son soutien à son adjoint aux finances, Bertrand Devys.

Marié avec Mme Marie-Noëlle Vielliard, il est père de 4 enfants, dont :

[modifier] Positions politiques

Se posant comme catholique fervent et impliqué[2], Étienne Pinte tire de cette conviction des positions qu'il veut mettre en accord avec la « doctrine sociale » de l'Église.

Fidèle à ses convictions catholiques, il a voté contre la reconduction de la Loi sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en 1979, contre la prise en charge de l'IVG par la Sécurité sociale en 1982, contre les lois bioéthiques de 1992 et 1994, contre la réforme de l'IVG et de la contraception en 2000. Il a aussi voté pour l'abolition de la peine de mort en 1981, s'est engagé contre la « double peine » et pour l'instauration du numérus clausus dans les prisons. Ces prises de position lui valent de vives critiques de la part des représentants de la droite, y compris au sein de son parti et dans sa ville de Versailles.

Il figure parmi les signataires de l'« appel des maires contre le mariage des personnes du même sexe ».

Proche de Philippe Séguin en 1981, Étienne Pinte se prononce en faveur de la candidature d'Édouard Balladur lors de l'élection présidentielle de 1995. Il a été l'un des députés UMP les plus critiques à l'égard du Premier ministre Dominique de Villepin, voyant en Nicolas Sarkozy un bien meilleur candidat de la droite à l'élection présidentielle de 2007.

Etienne Pinte est également vice-président du Groupe d’études à vocation internationale sur la Palestine à l’Assemblée Nationale.

[modifier] Mandats électifs

[modifier] Notes

  1. Source site de l'Assemblée nationale: [1]
  2. Il est commandeur du Mérite de l’Ordre souverain de Malte

[modifier] Liens externes

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