Économie de la Polynésie française

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le tourisme et la culture de la perle sont les principales activités économiques de ces îles.

Sommaire

[modifier] Monnaie

La monnaie utilisée en Polynésie Française est le Franc pacifique (CFP). Depuis le 1er janvier 1999. Sa parité est est fixe : 100 XPF = 0.8380 Euros

[modifier] Chômage

Le taux de chômage est de 13% de la population active. Il touche principalement les femmes et les jeunes sans qualification.

[modifier] Agriculture et pêche

La pêche et l'exploitation du coprah (huile de coco) sont les deux principales activités traditionnelles.Tahiti exporte aussi de la vanille, des fruits, des fleurs, du monoï, des poissons d’aquarium et du noni.

La perliculture, fut expérimentée dans les années 1970 mais n'a vraiment été lancée que dans les années 1990. Elle consiste à placer une bille de nacre blanche importée du Mississippi dans l'huîte. Celle-ci la recouvrira de sa propre nacre deux ans plus tard. La perle de Tahiti a des reflets vert paon ou mauve aubergine, voire argent, or ou bleutés. Certaines sont même d'un gris profond et lustré. Cette activité assure une rémunération à 7 000 personnes et a généré un chiffre d'affaire de 18 milliards CFP. Le Japon et la Chine sont les premiers importateurs suivis de l'Europe et des États-Unis.

[modifier] Tourisme

Le tourisme représente 13  % du PIB marchand de ces îles. On a compté 208 067 touristes en 2005. Les îles de Bora Bora et Moorea sont deux des sites les plus fameux.

L’hôtellerie et les hébergements touristiques bénéficient d’une TVA à taux réduit de 2%. Les produits de consommation courante ont un taux de 4% et les bars, excursions, location de voiture et la restauration un taux de 6%.

[modifier] Les transferts de la métropole

Quand le Centre d’Expérimentation du Pacifique (CEP) a cessé ses activités, la France a signé le « Pacte de Progrès » avec le gouvernement territorial afin de compenser la perte de ressources financières. Les transferts financiers de la métropole en 2006 correspondaient, selon la cours des comptes [1], à 590 millions d'euro : 232 millions d'euro sous forme de subventions et 357 millions d'euro par le biais des salaires des enseignants.

D’après le magazine THE ECONOMIST, la Polynésie Française reçoit l'aide par tête d’habitant la plus élevée du monde. L’économie polynésienne est donc artificielle, elle repose à 90% sur les transferts financiers de la métropole. En comparaison la perle noire ne représente que 3,6 % du PIB.

Le P.I.B par tête est d’environ 1 million 200 milles francs CFP. Le P.I.B total est de 490 milliards CFP (en 1991 il était de 330 milliards CFP). La Polynésie Française fait partie des pays les plus riches du Pacifique Sud après Guam, l’Australie et la Nouvelle Zélande.

[modifier] Notes et références

  1. http://www.ccomptes.fr/Cour-des-comptes/publications/rapports/rp2006/20-gestion-fonds-publics-polynesie.pdf

[modifier] Voir aussi

Autres langues