Noni

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Pour les homonymes, voir Noni, un arrondissement du département de Bui au Cameroun et la page d'homonymie Nono.


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Noni
Morinda citrifolia
Morinda citrifolia
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Asteridae
Ordre Rubiales
Famille Rubiaceae
Genre Morinda
Nom binominal
Morinda citrifolia
L., 1753
Classification phylogénétique
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Astéridées
Clade Lamiidées
Ordre Gentianales
Famille Rubiaceae

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Le noni, nono ou encore pomme-chien (Morinda citrifolia) est un arbre et un fruit tropical originaire d'Asie (Inde) ou d'Australie de la famille des Rubiaceae.


Il est cultivé et utilisé comme plante médicinale et plante « magique » en Polynésie depuis très longtemps. Le jus qui s'écoule spontanément des nonis mûrs est utilisé comme :

  • anti-arthralgique et anti-vieillissement (tenir compte du risque de gastralgies !),
  • anti-infectieux cutané
  • remède des douleurs articulaires (goutte) par application directe du fruit mûr sur l'articulation.

Vert jaune, blanchâtre lorsqu'il est mûr, reconnaissable à son odeur et à son goût amers, le noni a la taille d'un œuf de poule et renferme selon des chercheurs américains des substances immunostimulantes, pouvant protéger l'organisme contre les maladies dégénératives telles que le cancer et retarder le vieillissement. Le jus que l'on extrait du fruit est commercialisé comme complément alimentaire aux USA où il n'est pas reconnu « officiellement » comme médicament, son principal distributeur étant Tahitian Noni International (siège à Provo, Utah). Ses vertus sont controversées et l'Union Européenne ne lui a pas encore accordé d'agrément pharmaceutique. Elle a par contre autorisé la vente de jus de fruit au noni, capsules, etc. relevant de la législation alimentaire. La publicité arguant de propriétés médicinales est donc interdite.

L'arbuste, Morinda citrifolia, appartient à l'une des familles comportant le plus de plantes médicinales, les Rubiaceae, et donne des fruits moins d'un an après sa plantation. À maturité, il fournit jusqu'à 8 kg de nonis, chaque mois, tout au long de l'année. Si ses vertus se confirmaient, sa culture, possible dans les régions côtières tropicales, serait donc très prometteuse !

La plus ancienne référence concernant le noni provient d'écrits sanskrits indiens énonçant son utilisation en médecine Ayurvédique. Le jus de noni était consommé il y a plus de mille ans par les Anciens qui voulaient se protéger de toutes les agressions extérieures, d'où son surnom parfois rencontré actuellement d’« aspirine des Anciens ».

« L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments souhaite attirer l’attention des consommateurs de jus de Noni sur le respect des conditions d’emploi proposées par le fabricant du produit lors de son évaluation, à savoir une recommandation de consommation de 30 millilitres par jour. »

« L’Afssa souligne par ailleurs qu’aucune allégation de bénéfice pour la santé n’a été revendiquée et documentée lors de l’évaluation de ce nouvel aliment, présenté comme un simple jus de fruit sur le plan nutritionnel. Les éventuelles propriétés bénéfiques du jus de Noni, qui sont avancées pour divers troubles de la santé ou pathologies dans certains circuits d’information (via Internet notamment), n’ont pas été évaluées et a fortiori validées par les autorités de sécurité sanitaire, que ce soit en tant qu’aliment ou en tant que médicament. »[1].

L’EFSA a rendu ses conclusions sur le jus de noni, un aliment autorisé au titre du règlement novel food en 2003. En effet des suspicions d’hépatite aigue suite à la consommation de jus de noni avaient conduit l’EFSA à étudier plus précisément la question. Le panel de l’EFSA a donc rendu ses conclusions et indique qu’il n’y a pas de relation de cause à effet entre le noni et les hépatites aigues.»[2].

[modifier] Notes

  1. [pdf]Communiqué de l'Agence française de sécurité sanitaire du 13 octobre 2005 .
  2. [pdf]Communiqué de l'Agence européenne de sécurité des aliments du 6 septembre 2006 .

[modifier] Liens externes