Échandon

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Échandon
Photo souhaitée - Merci
Longueur 25,7 km
Débit moyen 0,623 m3.s-1
mesurés à Saint-Branchs
Surface du bassin 127 km2
Régime pluvial
Se jette dans l' Indre
Bassin collecteur la Loire
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie

L' Échandon est une petite rivière française qui coule dans le département d' Indre-et-Loire (37). C'est un affluent de l' Indre en rive gauche, donc un sous-affluent de la Loire par l'Indre.

Sommaire

[modifier] Géographie

L' Échandon prend sa source à Manthelan dans le département d' Indre-et-Loire, dans une région boisée comportant de nombreux étangs. Peu après sa naissance, il prend la direction du nord, et se renforce bientôt de l'apport de plusieurs petits affluents. Après un parcours de 25,7 kilomètres, il rejoint l' Indre au niveau de la localité d' Esvres.

[modifier] Affluents

  • ruisseau de Quincampoix
  • ruisseau de Montant
  • ruisseau le Mouru

[modifier] Communes traversées

L' Échandon traverse les communes de Manthelan, Le Louroux, Saint-Bauld, Tauxigny, Saint-Branchs et Esvres, toutes situées dans le département d' Indre-et-Loire .

[modifier] Hydrologie

Le débit de l' Échandon a été observé pendant une période de 40 ans (1967-2007), à Saint-Branchs, localité du département d'Indre-et-Loire, située tout près du confluent avec l'Indre (ref :[1] ). Le bassin versant de la rivière est de 127 km².

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Saint-Branchs est de 0,623 m³ par seconde.

L' Échandon présente des fluctuations saisonnières de débit importantes. Les hautes eaux ont lieu en hiver et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 1,07 à 1,45 m³ par seconde, de janvier à mars inclus (maximum en janvier). Dès le mois de mars, avec le printemps, le débit diminue progressivement jusqu'aux basses eaux d'été-automne qui se déroulent de juin à octobre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,154 m³ au mois d'août (154 litres par seconde), ce qui est encore acceptable pour une aussi petite rivière, sans être trop sévère.

Aux étiages cependant, le VCN3 peut chuter jusque 0,030 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 30 litres par seconde, ce qui devient sévère, mais correspond, toutes proportions gardées, à la moyenne des cours d'eau de la région. Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.

D'autre part les crues peuvent être fort importantes, compte tenu de l'exiguïté du bassin versant de la rivière. Les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 11 et 19 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale vaut 25 m³ par seconde, tandis que le QIX 20 se monte à 30 m³. Enfin le QIX 50 vaut 37 m³ par seconde. (voir note[2] ).

Le débit instantané maximal enregistré à Saint-Branchs a été de 55 m³ par seconde le 7 juillet 1977, tandis que la valeur journalière maximale était de 23,5 m³ par seconde le 8 juillet de la même année. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était bien plus importante que la crue cinquantennale calculée par le QIX 50, peut-être centennale, voire plus, mais dans tous les cas très exceptionnelle.

L' Échandon est loin d'être une rivière abondante, suivant en cela la norme des cours d'eau de plaine du bassin de la Loire. Sa lame d'eau écoulée est de 155 millimètres annuellement, ce qui est faible, très nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France, mais également à l'ensemble du bassin versant de la Loire (244 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte dès lors à un petit 4,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Curiosités - Tourisme

Nous sommes en Touraine et les châteaux et manoirs abondent. Mais il n'y a pas que cela dans le bassin de la rivière. Il y a de nombreux bois et forêts. Il y a aussi de nombreux étangs, creusés par les moines au moyen-âge, qui offrent de belles possibilités : sports nautiques, pêche, etc. Située non loin de Tours et de son TGV, la région a un beau potentiel touristique.

  • Manthelan : Église Saint-Gervais-et-Protais-et-Saint-Volusien avec une tour du XIIe siècle. Château des Usages des XVIIe et XIXe siècles. Manoir de la Marche du XVIe. Étangs de Fau et de la Cauchoise, bois et forêts. Fête de la Truite en juin. Gîtes ruraux. Pêche, chasse, centre équestre, équitation, randonnées, tennis...
  • Le Louroux : Prieuré bien conservé des XIIIe, XVe et XVIe siècles (inscrit Monument historique) avec douves et tours circulaires. Manoir de la Hubaudière du XVIe. Grange d'Armançay des XVe et XVIe siècles. Église Saint-Sulpice du XIIIe. Étangs du Louroux (70 hectares) et de Gousset. Vol à voile, pêche, oiseaux aquatiques, randonnées, sports nautiques. Aérodrome de Tours.
  • Saint-Branchs : Église partiellement du XIIIe siècle. La vallée de l' Échandon est dominée par la Tour du XVIe. Pont Girault du XIIIe sur l' Échandon. Château de Montchenin des XIVe et XIXe siècles. Manoir de la Richardière des XVe et XVIe siècles. Étangs, sources et bois. Pêche, chasse, cyclotourisme, centre équestre, etc.
  • Esvres : très riche patrimoine civil et religieux. Église Saint-Médard du XIIe siècle, remaniée plusieurs fois. Prieuré avec chapelle du XIVe (inscrite Monument historique). Plusieurs châteaux et manoirs. Château d'Evres du XVIIIe, avec tours d'angle, courtines et tours d'enceinte du XIIIe (Monument historique). Château de la Dorée du XVIIIe. Château de Vaux du XIXe. Manoirs de la Baudelière et manoir de la Roche Farou du XVIIe siècle, situés dans la vallée de l'Échandon. Manoir de la Villaine au confluent Indre-Échandon. Parcs de Montbazon et de la Duporterie. Pêche, chasse, équipements sportifs...

[modifier] Notes et références

  1. Banque Hydro - Station H5153010 - La Vière à Val-de-Vière (ne pas cocher la case "Station en service")
  2. Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes