Indrois

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Indrois
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Longueur 68,8 km
Débit moyen 2,29 m3.s-1
mesurés à Genillé
Surface du bassin 450 km2
Régime pluvial
Se jette dans l'Indre
Bassin collecteur Loire
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie

L'Indrois est une rivière française, affluent en rive droite du cours inférieur de l'Indre, et donc sous-affluent de la Loire.

Sommaire

[modifier] Géographie

La rivière naît dans le nord du département de l'Indre à cinq kilomètres au sud-est de la localité de Préaux et prend la direction du nord-ouest. Elle entre rapidement dans le département d'Indre-et-Loire, et baigne Montrésor. Elle se jette dans l'Indre à Azay-sur-Indre dans le département d'Indre-et-Loire, après avoir coulé dans la sympathique et renommée vallée de l'Indrois.

[modifier] Affluents

[modifier] Hydrologie

L'Indrois est une rivière moyennement abondante. Son débit a été observé durant une période de 31 ans (1977-2007), à Genillé, localité du département d' Indre-et-Loire , située à une quinzaine de kilomètres de son confluent avec l' Indre (ref : [1] et [2] ). Le bassin versant de la rivière y est de 396 km², c'est à dire plus de 85 % de ce dernier qui en compte 450 au total.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Genillé est de 2,29 m³ par seconde.

L'Indrois présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, comme bien souvent les cours d'eau de plaine du bassin de la Loire. Les hautes eaux se déroulent en hiver et portent le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 3,73 et 4,86 m³ par seconde, de janvier à mars inclus (avec un maximum en janvier). Dès fin mars, le débit chute progressivement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juin à octobre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,52 m³ au mois d'août, ce qui reste assez consistant. Mais les fluctuations sont bien plus prononcées sur de plus courtes périodes.

À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,18 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 180 litres par seconde, ce qui ne peut être considéré comme sévère, surtout pour un petit cours d'eau. Rappelons que le VCN3 est une mesure de la sévérité des étiages qui donne la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.

Quant aux crues, elles peuvent être fort importantes compte tenu de la taille assez réduite du bassin. Les QIX 2 et QIX 5 valent en effet respectivement 53 et 85 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 110 m³ par seconde, le QIX 20 de 130 m³. Quant au QIX 50, il se monte à 150 m³ par seconde (voir note [3] ).

Le débit instantané maximal enregistré à Genillé a été de 127 m³ par seconde le 12 mai 1985, tandis que la valeur journalière maximale était de 82,1 m³ par seconde le même jour. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX exposée plus haut, on constate que cette crue était à peine d'ordre vicennal, et donc nullement exceptionnelle.

Au total, l'Indrois est une rivière irrégulière et moyennement abondante dans le contexte des rivières de plaine du bassin de la Loire. La lame d'eau écoulée dans son bassin est de 180 millimètres annuellement, ce qui est inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, mais aussi à la moyenne du bassin de la Loire (plus ou moins 244 millimètres). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) se monte dès lors à un faible 5,7 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Tourisme

  • La Vallée de l'Indrois

[modifier] Références

  1. Banque Hydro - K7433030 - L'Indrois à Genillé (Synthèse)
  2. Préfecture de l'Indre - Direction de l'Agriculture et de la Forêt (page 18) [pdf]
  3. Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes