À l'Ouest, rien de nouveau

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À l'Ouest, rien de nouveau (1929) est un roman écrit en allemand par Erich Maria Remarque sous le titre Im Westen nichts Neues.

Ce roman a été adapté en film par l'américain Lewis Milestone en 1930.

[modifier] Résumé de l'œuvre

Le roman raconte l'histoire de Paul Bäumer, lycéen allemand de 19 ans, qui s'est porté volontaire avec le reste de sa classe comme soldat lors de la Première Guerre mondiale. Une fois arrivés au front, Paul et ses camarades sont vite confrontés aux atrocités de la guerre et ils deviennent dégoûtés de tout discours belliqueux. Ils sont confrontés aux durs traitements d'Himmelstoss qui les humilie. Devant des décès familiaux et amicaux, Paul et ses compagnons vont faire preuve d'un courage extraordinaire, mais le moral ne baisse pas grâce à la solidarité des soldats toujours présente. Ces jeunes garçons qui sortent tout juste de l'école vont apprendre à connaître les priorités d'une vie, en profitant au maximum du peu qui leur reste. Le roman veut surtout aller à la recherche des causes de la désillusion des jeunes gens piégés par la guerre jusqu'à la mort.

[modifier] Un point de vue engagé

Ce livre transmet le récit du point de vue interne du personnage principal, Paul Baümer. L'auteur relate avec une force peu commune la vie des tranchées qu’il a connue du côté allemand. Il exprime la vie difficile de ces hommes réduits à l’état de bêtes dont le seul souci est de manger, dormir et survivre. Il montre comment cette existence sans projet autre que vivre jusqu’au lendemain, jusqu’à la minute suivante, consume l’être au point que tous se ressemblent. Ainsi la notion de « l'ennemi » est profondément remise en cause : une véritable leçon de morale quant à l'attitude à tenir face à l'altérité, tant dans son camp que dans celui de son adversaire. On voit la souffrance physique poussée à son paroxysme, les corps dénudés et découpés, réduits en charpie, cette blessure espérée comme un billet de retour à l’arrière, cette fraternité dans la souffrance entre des hommes martyrisés qui, lors de leurs permissions, n’arrivent même plus à exprimer ce qu’ils vivent sur le front, car les gens de l’arrière sont incapables de comprendre ce qui arrive…

[modifier] Voir aussi