Utilisateur:Zell47

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

MALADE[S]


De part le monde, des millions de personne meurent chaque minute, chaque heure, chaque jour. La plupart meurt de maladie incurables, de virus tels le sida, le choléra et bien d'autres maladies aussi meurtrières. Les traitements contre ces maladies existent mais ne guérissent pas à cent pour cent, au mieux, ils retardent le choc final. Mais si une personne, une seule personne développait les anticorps d'une de ces maladies, comment réagirait le monde ? Alors si cette même personne possède les anticorps de chaque maladies existantes, elle devient la cible numéro un. Chaque être vivant veut se procurer l'antidote et devient chasseur, traqueur. En fin de compte qui sont les plus MALADE



LIEN DU SANG

Tom était grand, environs un mètre quatre vingt et musclé. Il portait un short bleu et un T-shirt blanc. Ses cheveux bruns étaient mélangés à des mèches blondes, ses yeux bleus étaient ainsi mis en valeurs. Tom Bludy parcourait ses quinze kilomètres hebdomadaires. Une allure toujours constante, rien n'aurait su le perturber. Tom Bludy, âgé de vingt sept ans, était un père de famille dévoué mais qui s'accordait de temps à autre quelques pauses, loin du cocon familial. Chaque dimanche, peu après le lever du soleil, il partait en rase campagne afin de ne faire qu'un avec la nature et de se ressourcer. Pendant qu'il courait il était libre, libre de tout mouvements, de toutes idées, politiques, religieuse ou sentimentale. Chaque dimanche, il retrouvait le loisir de courir à travers les champs, de parcourir kilomètres après kilomètres au seul contact de la nature. Comme toujours, il finissait sa course par un sprint et s'étirait à proximité de sa voiture. Une voiture qu'il lui valait de ne pas passer inaperçu puisqu'il s'agissait d'une Ford k orange vif. Un modèle que l'on croirait tout droit sorti d'un cartoon. Après quelques étirements, il était temps pour Tom de rentrer auprès des siens. Tom et sa famille habitait en retrait, au sommet d'une colline. Tout le vallon leur appartenait. Ce n'est pas pour autant qu'il avait la folie des grandeurs. La maison des Bludy était simple mais confortable, un joli quatre pièce reparti sur deux niveaux. Tom gara sa voiture sous une sorte d'abri en bois. Le dimanche l'abri contenait toujours deux voitures, celle de Tom et celle de son épouse. Pourtant celle de l'épouse de Tom n'était pas là. Tom pensa alors qu'elle était descendu en ville. Lorsqu'il rentra chez lui, il fut surpris de découvrir la porte ouverte et non verrouillée comme elle l'aurait du. Il s'assura qu'elle n'était pas fracturé et pénétra dans sa demeure. Mais contre toute attente elle n'était pas vide, sa belle mère, Susanna Riddle était là. «Bonjour Susanna _Bonjour Tom _Et bien qu'est ce qui vous amène ici ? demanda Tom intrigué par sa présence _Eliana a été appelée d'urgence à l'hôpital, une opération qui s'est mal passée alors comme vous n'étiez pas là pour veiller sur Thibault, elle m'a appelée en renfort _C'est gentil à vous. » Madame Riddle semblait dérangé par la présence de son gendre. Non pas qu'ils ne s'entendaient pas mais l'entente était froide et forcée. Susanna ne voulait se mettre à dos sa fille unique et Tom lui ne voulait pas que son imposante belle-mère soit l'objet de discordes dans son couple. Susanna Riddle avait tout de la vielle petite femme gâté par la vie mais pas par la nature. Ses habits valaient des sommes astronomiques, ce qui ne l'empêchait pas de les porter à longueur de temps se refusant d'attendre les grandes occasions pour porter des habits que la plupart des gens ne peuvent s'acheter qu'après des années de dures économies. Il faut sans doute préciser que son mari, Peter Riddle lui avait laissé une fortune. A sa mort, madame Riddle avait hérité des biens de son mari. Ce dernier, décédé quinze ans auparavant possédait plusieurs usines de textiles en chine, deux galeries marchandes aux Etats-Unis et avait la chance d'être l'héritier d'une des plus riche famille d'Ecosse. Le mariage entre Susanna et Peter était ce qu'on appelle un mariage arrangé. Les parents de Susanna, des russes ayant rejoint la France après leur mariage avait arrangé le mariage entre leur fille et Petre avec les parents de ce dernier. Susanna était d'origine russe mais de nationalité française pouvait en se mariant offrir cette nationalité à un étranger et c'est ce qui se passa pour Peter. En la rencontrant dans la rue, Peter ne serait certainement pas tomber sous le charme mais la vie en avait décidé ainsi. D'ailleurs personne ne pouvait tomber sous le charme de Susanna Riddle. Tout en cette femme était détestable, à commencer par son physique. Bien habillé et toujours sur son trente et un elle voulait cacher son age mais depuis toujours elle était ainsi. Exagérant chaque détail de sa personne Susanna ressemblait à une poupée de cire gribouillée par une petite fille. Ses lèvres envahi par le rouge à lèvres semblaient énormes, ses yeux cachés par de faux cils vous regardaient toujours d'un œil mauvais, ses cheveux si souvent colorés et décolorés tombaient en continu, si bien qu'elle semait autant de poils qu'un chien sinon plus. Mais le comble de l'exaspération était atteint lorsqu'elle s'habillait d'une tenue léopard, tenue qu'elle affectionnait particulièrement. Dans ces moments, qui déclenchaient l'hilarité générale et surtout celle de Tom, elle semblait tout droit venir du trottoir d'en face. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin, car si le physique de cette femme est disons passable, peut être son caractère est plus doux, plus évolué et plus agréable. Mais il n'en était rien. Susanna Riddle était tout simplement dépourvu de conscience et de moralité. Pendant les vingt neuf années qu'elle avait passé avec Peter, il n'était pas passé un mois sans qu'elle aille se consoler auprès d'autres hommes. Son mari souvent en voyage n'en avait jamais rien su et aussi effroyable que cela puisse être l'amour et la confiance qu'il portait en sa femme le rendait aveugle. Eliana non plus ne l'avait jamais su. Susanna, savait à présent jouer de sa fortune s'offrant les plaisirs et les caresses des hommes les plus jeunes et les plus beaux. Peu avant son mariage avec Eliana, Tom avait lui m^me était la victime de cette charogne, elle avait tenté de le séduire, sans succès, c'est sans nul doute depuis cette période que Tom et elle ne sont pas en bon termes mais à qui la faute ? Tom avait vu passer dans les yeux de sa belle mère un sorte d'éclair, il la dérangeait mais pour dire vrai cela arrangeait bien Tom, peut être partirai elle d'elle-même. Tom pris congé de sa belle mère et monta à l'étage et pénétra dans la chambre de son fils Thibault. Les murs étaient tapissés de petits nounours et de sucettes. En face de la porte se dressait de haut en bas du mur, une porte-fenêtre qui donnait sur un petit balcon. A droite de la fenêtre se trouvait une armoire en bois clair orné d'un miroir qui faisait également office de portes. C'était Susanna qui l'avait offert à Eliana et Peter lors de la grossesse d'Eliana. Une occasion pour elle de se débarrasser d'un objet qui lui rappelait son mari. En face de l'armoire, soit à droite de la porte d'entrée de la chambre se dressait un parc assez grand pour contenir des dizaines de peluches et de bibelots attractifs, mais ce parc ne servait que de meuble de rangement. Thibault ne servait plus depuis quelques temps déjà. A gauche de la porte siégeait le lit du petit Thibault. Blanc et en bois, ce lit était un autre cadeaux de Susanna . Thibault dormait tranquillement dans son lit. On pouvait voir qu'il s'était comporté comme pas un petit diable avec sa grand-mère tant les peluches et les jouets étaient éparpillés sur le sol. Thibault avait aujourd'hui deux ans et demi, presque trois, à la rentrée in entrerait en première année de maternelle. Tom, en regardant dormir Thibault entrevit sous une peluche, son bras portant un petit pansement. Chose courante avec Thibault puisqu'il semblait ignorer le danger mais Tom était sur qu'il n'avait rien le matin même. Avant d'aller prendre sa douche il redescendit et fut troublé de voir sa belle mère nettoyait le sol, elle qui ne savait pas ce que balayer voulait dire. Lorsqu'elle le vit elle posa précipitamment le balai et s'empressa d'ajouter : «Je voulais juste aider Eliana, après tout elle a beaucoup de travail à l'hôpital et elle ne bénéficie pas d'un énorme soutien à la maison. » Tom ne releva même pas et il pris aussitôt la parole : «Au fait Susanna, j'ai remarqué que Thibault avait un pansement au bras, vous savez d'où il vient, demanda Tom _Bien sur, c'est moi qui lui ai mis _Pourquoi, demanda Tom intrigué _Oh mais pour rien, il s'est blessé en jouant avec son bateau, vous vous faites trop de souci, bon et puis ce n'est pas tout mais j'ai autre chose à faire qu'à vous écouter vous inquiéter pour rien _Oui après tout des petits jeunes vous attendent. » Cette fois ce fut Susanna qui ne releva pas. Apres avoir été embrassé Thibault elle quitta la maison de sa fille sans dire un mot à Tom. Arrivée à la hauteur du garage elle jeta un dernier coup d'œil à la maison de son gendre et murmura : « Tu ne perds rien pour attendre mon petit Tom, bientôt nous révéleront notre visage au grand jour et tu en subiras les conséquences, ton espèce sera en voie de disparition. Les gens comme toi n'existeront plus et enfin nous aurons le monopole du marché. » QUELQUES HEURES PLUS TARD Dans un immeuble de New York, les bureaux d'une grande usine de médicaments, au dernier étage. La pièce était plongée dans la pénombre, les volets clos, seul quelques lampes posées sur une table ronde illuminait ce paysage austère. La table en verre ronde était entouré de treize chaises, l'une d'elle était vide, les autres avait accueilli une douzaine d'hommes et de femmes tous vêtu de vêtements de grand couturier. En face de chacun se trouvait un verre d'eau rempli ainsi qu'une petite bouteille d'eau. L'un des hommes pris la parole, à juger par sa voix rocailleuse et volée par le temps il semblait avoir une soixantaine d'années. «Nous sommes en relation avec notre numéro trois, actuellement sur le terrain, elle explore les ressources d'une de nos cibles, veuillez allumer vos écrans. » Une douzaine d'écran s'allumèrent aussitôt et une femme bien habillé de la même manière qu'eux vint les saluer. «Je n'ai que très peu de temps à vous accorder mais j'étais chez notre cible il n'y a pas longtemps, sachez qu'in ne se doute de rien. Il a tout de même remarqué le pansement de la piqûre mais il n'y fait pas plus attention que cela. Nos techniciens analyse le sang, nous aurons les résultats demain dans la matinée au plus tard. _Bien, bien numéro trois, lança l'homme qui avait demandé d'allumer les écrans, la fusion va donc avoir lieu, numéro six téléphonez à nos actionnaires, numéro sept, il ne vous reste plus qu'à fixer un rendez vous pour la signature, bien la séance est levée. » Les douze écrans s'éteignirent et tous semblèrent se lever en même temps.

AU MEME MOMENT Chez les Bludy. « Ah te voila enfin, ton fils commençait à s'impatienter _désolé, désolé mais une urgence est une urgence _oui sans doute mais ton hôpital ferait mieux de ne pas oublier que tu as une famille _allez va je monte prendre une douche et on file au restaurant, ça te va ? » Eliana Bludy savait comment s'y prendre avec son mari. Il suffisait qu'elle lui promette un bon repas, une sortie cinéma ou quelques choses comme cela et il devenait doux comme un agneau. Tom Bludy était trop attaché à sa famille, Eliana le savait et elle jouait de cela. Arrivée dans la salle de bain, elle ouvrit l'eau et se déshabilla avant de remarquer une pousse jauni sur une plante verte. Elle enleva la feuille morte et murmura : «maman, maman, crois moi quand je te dis que j'ai la situation bien en main, que vais-je faire de toi, cette bonne femme ne changera jamais. » Eliana Bludy n'avait rien à voir avec sa mère, tout en elle était admirable. Son esprit, sa philosophie comme son physique. Elle portait des cheveux noirs, jusqu'à la taille, des cheveux lisses et impeccables qui le temps de son travail se transformaient en un chignon orné d'une longue queue de cheval. Ses yeux tout aussi noir laissait penser à une méditerranéenne, alors qu'elle venait du nord de l'Europe. Ses lèvres, l'une plus clair que l'autre, étaient fines et rendaient son sourire envoûtant. Mais il ne suffisait pas à Eliana de sourire pour avoir ce qu'elle désire. Elle aimait et respirait le naturel, le superflu l'étouffait, elle se battait pour sauver des vies et ayant vu des gens mourir elle savait qu'elle n'avait qu'une vie, profiter de la vie tout en aidant son prochain telle était sa devise. Avec Tom lors de leur rares disputes elle préférait accuser le coup que de hausser le ton. Toujours ouverte aux autres Eliana Bludy était une femme simple, belle, volontaire et généreuse. Apres une douche qui lui fit le plus grand bien, elle s'habilla d'une jupe rouge et d'un haut blanc avec une dizaine de lignes rouges. Elle descendit ensuite dans le salon et trouva son mari jouant avec son fils. En la voyant son mari ne pu qu'exprimer sa joie et il lui vanta alors sa beauté, comme toujours Tom était en admiration devant sa femme. Lui n'était qu'un architecte qui passait son temps à créer et à donner vies aux idées les plus farfelus des riches personnages de la côte d'azur mais Eliana... Eliana avait des mains en ors, chaque jour, elle sauvait des dizaines de vies... Apres l'avoir contemplé Tom se mit à s'excuser pour son accueil et demanda à Eliana comment s'était déroulé sa journée à l'hôpital, pour toutes réponses in n'eu qu'un « bien » et un long et tendre baiser qu'Eliana était venu lui donner. Prêt à partir, la petite famille s'en alla passer une bonne petite soirée au restaurant.

LE LENDEMAIN Dans un vieil immeuble en ruine. «Vous voulez réellement réaménager cette vielle battisse monsieur Njork ? questionna Tom _Voyez vous monsieur Bludy, cette battisse est certainement en ruine mais elle ne m'a pas coûtée cher car j'ai signé un accord de restauration et non de démolition, vous comprenez je suppose ? _Oui, oui, tout à fait mais vous la destinez bien à des locaux, bureaux, laboratoires et siège social ? _Oui alors nous nous revoyons dans les plus brefs délais ? _Très bien, mais à quel nom est le projet ? _Medical One, une société de médicaments _Connais pas _Pas encore... »

Chez les Bludy. « Papa est au travail et maman va aller au sien, tu restes sage avec mamie d'accord mon trésor ? _Maman _Mais oui maman est là On sonne à la porte. _Ecoute mamie est là. » Eliana se dirigea vers la porte et ouvrit à sa mère. Comme à l'accoutumé, sa mère était habillé comme pour une soirée mondaine mais cela ne choqua pas Eliana, mais cette dernière fut un peu sèche avec sa mère et celle-ci le remarqua : «Qu'y a-t-il ? Ca ne va pas aujourd'hui _Je t'ai dis que j'avais la situation en main alors est ce que je peux savoir pourquoi tu poses encore des micros _Un micro, où, moi poser un micro ?demanda t elle d'un air faux et d'une voix mielleuse. _Pour qui me prends tu ? La plante de la salle de bain, une seule feuille fanée et pourquoi car elle a été plastifié pour ne pas abîmer le micro avec l'eau mais sans eau elle meurt, en tout cas c'est du beau travail _Merci mais file, tu vas être en retard. »

Dans une vieille usine, à la sortie de la ville. Eliana avait garé sa voiture aux abords d'une usine déserte et abandonnée. Elle aurait déjà du être à l'hôpital mais peux lui importer, ses supérieurs avaient réalisés le colis, elle devait donc le récupérer et le donner à l'agent receveur. A l'intérieur de l'usine l'attendait un homme, d'une quarantaine d'années, il était habillé tout en noir et ses yeux étaient masqués par des lunettes noires. Lorsque Eliana pénétra au sein de l'usine, l'homme se soucia peu de la politesse et entama cette courte discussion. « Madame Bludy, le paquet est prêt. _Bien, quand pensez vous arrêtez cette mascarade ? _ N'ayez aucun souci, tout se passe comme prévu » L'homme parti.

Dans les locaux de Bludy Architecture. Tom avait acheté le troisième étage d'un immeuble qui en contenait six quelques mois auparavant, lorsqu'il avait connu sa plus belle affaire, réaménagé le palais de la méditerranée. Ce palais était en fait un bâtiment sommaire en ruine et apprécié des squatteurs, mais Tom avait su lui donner un souffle nouveau, faisant de l'ancien, un bâtiment novateur et élégant. Cet ancien casino remplissait à présent cette même fonction mais dans un design relativement élaboré. Tom avait alors vu sa réputation grandir et le propulser au rang de numéro un dans la région. Ses nouveaux locaux avait été aménagé en l'espace de trois mois, réussite totale puisque tout avait été refait. A présent lorsque l'on sortait de l'ascenseur ou de la cage d'escalier, on arrivait directement dans le hall du cabinet. Les murs étaient peints en jaune orangé et donnait une impression lumineuse. Un long couloir fait de baies vitrées donnaient accès au différentes salles de travail. Un second couloir cette fois en bois donnait accès à des bureaux. Le hall se meublait de quelques chaises et d'une réception. Le bureau de Tom se situait au fond du couloir en bois. Spacieux et confortable, il comportait un bureau en verre, et trois armoires en inox. Derrière le bureau se trouvait une fenêtre permettant à Tom d'observer le monde urbain. Mais assis derrière son bureau, Tom réfléchissait, on venait de lui confier un gros dossier, le réaménagement d'une ruine, un projet fou. Il faudrait des mois et des mois mais le client semblait presser. Ce qui semblait le plus étrange à Tom c'était que le client, un certain monsieur Njork ne voulait rien choisir, ni la taille des bureaux, ni la taille des laboratoires, il avait juste précisé qu'il voulait treize bureaux, une salle de réunion, une cafétéria, six laboratoires et une vitrine sur la rue permettant de vendre leurs produits à la population. A Tom de se débrouiller avec cela sachant qu'il y avait treize étage, les pièces risquaient d'être spacieuse, mais bon peut être que c'est ce que veut le client. Et Tom n'y pensa plus. Il mit le dossier de côté et parti à un rendez vous.

A l'hôpital l'Archet, dans les hauteurs de Nice. Eliana était au téléphone avec une personne se fraisant appelée numéro trois. Il était midi. C'était l'heure de sa pause. Le chef de son service avait hésité à lui donner cette pause après son retard injustifié d'une heure mais il ne pouvait l'empêcher de manger. «J'ai récupéré le paquet _Très bien, je le récupérerai à la fin de ton service et n'oublie pas de le garder en lieu sur jusque là. _D'accord, au fait comment va Thibault ? » QUATRE JOURS PLUS TARD A l'hôpital l'Archet, dans les hauteurs de Nice. Eliana était en salle de repos depuis une demi heure environs. La salle de repos était une pièce spacieuse et agréable, on y trouvait plusieurs fauteuils en velours rouge, des tables en bois recouvertes de revues dans des domaines diverses. Les murs tapissés de papiers jaunes rendaient la pièce éclatante. Sa fenêtre donnait sur un petit jardin où attendaient des chaises. De plus, la salle de repos possédait un frigo, une machine à café, un ordinateur et un distributeur de boissons. Eliana semblait attendre quelques choses ou quelqu'un. Son visage laissait transparaître un certain malaise. Elle pensait de plus en plus à l'inévitable, bientôt tout changerai. La jolie petite vie qu'elle avait toujours menée jusqu'à présent était une invention du début à la fin, enfin quand elle y repensait, elle voyait Thibault, malgré tout il était son fils. Laissée dans ses pensées pendant un quart d'heure, elle fut alertée par le bruit de la porte. Une personne était entrée, une personne qu'Eliana connaissait parfaitement bien mais une personne qui n'avait rien à faire dans cette salle : sa mère. «Bonjour Eliana _Maman, dit elle d'un ton monotone _Allons souris, les analyses sont concluantes, Thibault est bien le fils de son père _Viens en au fait je te prie _Allons, allons je ne peux même plus passer dire bonjour à ma fille _Pas quand tu te fais appelée numéro trois. Eliana semblait soudain lassée de cette bataille qu'elle livrait avec sa mère. Cela la fatiguait, sa mère n'arrêtait jamais et laissant la colère exploser Eliana pris enfin le taureau par les cornes et délivra son âme des sentiments à l'égard de sa mère. Pour commencer je ne suis plus une enfant, tu n'as pas besoin de venir me voir à présent, tu ne le faisais pas quand j'étais gamine alors pourquoi le faire maintenant ? Un rendez vous avec l'un de tes princes charmant se passe pas loin d'ici et tu t'es dis histoire de voir si je suis toujours loyale tu vas passer me voir. Et bien saches que je ne te suis pas loyale mais que je suis loyale aux treize. Pour moi tu es une inconnue, une inconnue que je remercie seulement pour m'avoir proposer la voie de l'avenir mais tu ne seras jamais ma mère. Le visage de Susanna avait pris une teinte rouge et elle préféra s'asseoir sur le fauteuil le plus proche afin de se ressaisir. _Alors saches qu'à présent je vais rendre les choses officielles. Je ne viens pas en mère soit mais je viens en tant que membre supérieur des treize avec un message ou plutôt un ordre pour toi. Je me fous pas mal de ta loyauté, ce qui m'importe c'est la qualité de ton travail alors si madame Bludy veut bien descendre de ses grands chevaux et daigner à m'écouter je pourrais l'informer de ce que les treize attendent d'elle. _Bien j'écoute _Tu as accès aux archives de l'hôpital n'est ce pas ? _Oui _Bien dans ce cas, tu chercheras ce que tu peux trouver sur les Bludy, le paquet prend plus de temps que prévu et la livraison ne s'effectuera pas avant une quinzaine de jours alors si nous pouvons récupérer des informations nous permettant de commencer la fabrication plus tôt, ce ne sera que mieux. Compris _Compris. » Il ne restait plus qu'une heure de pause à Eliana, ce qui était bien suffisant pour descendre aux archives. Les archives de l'hôpital se trouvait au septième sous sol. Lorsqu'elle sortit de l'ascenseur, Eliana se retrouva directement au cœur des archives. La salle était grande, large , longue et haute. Des dizaines de rangées d'étagères se dressaient à l'intérieur de la pièce. Eclairée à l'aide de néon, la pièce était claire, seule les angles de murs demeuraient sombre. Personne n'avait pris la précaution de mettre du carrelage par terre. On marchait sur du ciment brut laissant voir parfois des lézardes, des cloques, des creux et des bosses. Sur chaque étagères s'empilaient des boites en plastiques renferment les dossiers des patients. Chaque boite contenait une étiquette mentionnant un numéro et une lettre. Mais chercher boite par boite revenait à chercher une aiguille dans une botte de foin. C'est pourquoi au bout de chaque rangée se trouvait un poste informatique. Depuis quelques temps, les archives étaient gérées par l'ordinateur. Lui-même était connecté via Internet aux archives de n'importe quel hôpital, on pouvait y rechercher des noms de patients, des maladies, des traitements et même des morts. Mais depuis peu, l'ordinateur servait lui-même d'archive, on stockait les fichiers des nouveaux patients directement dans l'ordinateur. Eliana s'installa sur l'ordinateur de la dernière rangée. Elle commença par taper les mots Bludy et fut stupéfaite de voir une centaine de résultats mais au fur et à mesure que la recherche avançait, les résultats devenaient de plus en plus mince. A la fin, il n'en resta plus que sept. Un dans l'ordinateur répondant au nom de Thibault Bludy, puis six autres répondant respectivement au nom de Tom, Jimmy, Franck, Eliana, Catherine, et un certain Will. Eliana connaissait Catherine comme étant la mère défunte de Tom, Franck comme étant son père également défunt, Jimmy comme étant le frère aîné de Tom, mais elle ne connaissait personne qui répondait au nom de Will. Elle cliqua sur son dossier et vit qu'il se trouvait dans la boîte M74. Elle partit un court instant chercher la boite et revint s'asseoir devant l'ordinateur. Lorsqu'elle ouvrit le boite, il n'y avait que très peu de dossiers, une dizaine tout au plus. Il s'agissait en fait des nourrissons morts peu après l'accouchement. Lorsqu'elle ouvrit le dossier de Will elle faillit tomber de sa chaise.

AU MEME MOMENT Dans les locaux de Bludy Architecture. Tom était dans son bureau, il avait enfin terminé, après quatre jours, il avait trouvé le parfait compromis pour monsieur Njork. Il lui avait crée une véritable forteresse, un palace pour les clients, privilégiant les zones d'accueil. Les employés n'étaient pas en reste. Les bureaux étaient spacieux et confortable, moderne mais basique. La salle dont il était le plus fier était la salle de réunion. Prévu pour treize personne il avait fait en sorte de jouer sur ce chiffre et de mettre treize tableaux, treize zones d'éclairage, mais le résultat était grandiose. Bien sur tout cela n'était que de l'imagerie trois D, mais ça lui avait pris près de quatre jours et environs le même nombre de nuits. Il n'avait vu son fils et sa femme qu'en coup de vent et il comptait bien se rattraper le plus tôt possible. Mais d'abord sa priorité était de montrer le projet au client, plus vite il aurait accepté, plus vite commenceraient les travaux. Il téléphona donc à monsieur Njork. «Medical One monsieur Njork à l'appareil _Bonjour monsieur Njork, ici Tom Bludy, de Bludy architecture, je voulais vous annoncer que le projet était prêt _Très bien commençons les travaux le plus vite possible _Mais vous n'avez même pas vu de quoi il s'agissait _Je vous fais pleinement confiance, je vous rappelle demain afin de prendre rendez vous pour officialiser les choses, d'accord ? _Très bien, je contacte les entreprises sur le champs _Bonne fin de journée _Merci vous aussi, au revoir » Et pendant la demi heure qui suivit, Tom appela les entreprise avec lesquelles il avait l'habitude de travaillait afin de leur présenter le projet le lendemain. Toutes répondirent oui, un si grand chantier ne serait qu'un plus pour leur carrière, et le lendemain toutes répondirent présent. Mais voyant la complexité de la tache et le délais imposé, certaines reculèrent mais en fin de journée, la plupart des entreprises avaient signées l'affaires. Les travaux pouvait donc démarrer. En rentrant chez lui Tom pensa à passer chez son frère aîné Jimmy, lui annoncer la bonne nouvelle. Jimmy Bludy qui habitait à seulement cinq minutes en voitures de chez Tom travaillait aussi chez Bludy architecture en tant que comptable. Sa compagne Margaux était la secrétaire du cabinet. Lorsqu'il arriva devant chez Jimmy, il remarqua tout de suite que sa voiture n'était pas là. Il devait sans doute être sorti ou peut être n'était il pas encore rentré de vacances. Tom continua donc sa route et arriva chez lui. Il gara sa voiture sous le porche aménagé et rentra chez lui. Mais lorsqu'il entra il fut stupéfait de voir une dizaine de personne lui crier « surprise, Joyeux anniversaire ». On était le trente et un juillet, c'était son anniversaire, comment avez il pu l'oublier ? Apres avoir remercier les invités qui se composaient de son frère et de Margaux, de sa belle mère, de son meilleur ami d'enfance, Simon Canier et de sa femme, d'une collègue de travail de sa femme et enfin de sa marraine, la mère de Simon. Le tout était complété par sa femme et son fils. Sa femme s'était surpassée, les plats qui attendaient d'être mangé dégageaient une odeur exquis. On trouvait de tout, mousse au chocolat, tarte aux citrons, aux pommes, aux poires caramélisées, clafoutis aux cerises, aux framboises, crêpes sucrés, salées. Il se demandait qui devait encore arriver. Mais personne ne vint et la soirée permit à Tom de se revivifier auprès des siens. La fête s'éternisa jusqu'à quatre heure du matin et ce fut Susanna qui parti la dernière retenu par sa fille qui voulait avoir une petite conversation. «Maman, tu ne devineras jamais ce que j'ai trouvé sur les Bludy _Les faits, viens en aux faits, dit elle d'un ton désagréable _Bien, tres bien, il se trouve que Tom a un frère jumeau. _Quoi ? _Oh, rassure toi, il est mort, quelques heures apres sa naissance _Tom est il au courant ? _Je ne pense pas _C'est tout ? _Comment ça ? _Seul le sang des Bludy nous importe pour le moment, tu comprends cela ? _Oui mais à part Thibault, personne n'a jamais fait de prises de sang, aucun membres des Bludy n'est jamais allé chez le médecin, et Tom qui ne veut pas que Thibault y aille, tu sais pourquoi ? _Moins tu en sauras mieux tu te porteras _Je veux au moins savoir pourquoi le sang des Bludy est si important _Tu le seras en temps voulu et plus vite que tu ne le penses, ce n'est plus qu'une question de jours avant les annonces publiques _Les annonces publiques ? Mais maman, enfin de quoi parles tu ? _Tu le sauras en temps voulu, maintenant si tu veux bien m'excuser je suis fatigué, au revoir. »

LE LENDEMAIN Dans les locaux de Bludy Architecture. En allant au cabinet, Tom s'était arrêté à la maison de la presse et avait acheté le journal locale. Mais en première page s'étalait une photo divisé en deux montrant deux usines de médicaments. En lisant l'encadré, Tom découvrit l'article suivant. « Medical One, la grande entreprise de médicaments des Etats-Unis s'associent avec un groupe Japonais, ce n'est pas la première alliance de Medical One qui compte aujourd'hui douze maisons mers. La dernière devant bientôt voir le jour en France sur la Cote d'Azur. »




COMPTE A REBOURS

Mardi 16 Août J-4 Tom Bludy se levait à peine, il était pourtant dix heures du matin, mais aujourd'hui, Tom avait choisi de mettre son travail de côté et de penser à sa famille. Non pas qu'il n'y pensait plus mais depuis son affaire avec monsieur Njork, il avait été très occupé. Les jours qui avaient suivis son anniversaire s'était principalement concentré sur les travaux de réaménagement du futur site Medical One. Eliana et Thibault étaient devenu un luxe qu'il ne pouvait s'offrir. Eliana dormait toujours, il ne l'avait vu que quelques minutes la nuit dernière avant de repartir au bureau et lorsqu'il était rentré, elle dormait déjà. Tom était déjà lasse de ce chantier. Il passait des jours entiers à tout coordonner et monsieur Njork devenait de plus en plus exigeant. Ne choisissant rien au départ, laissant le contrôle absolu à Tom, il reprochait à présent à Tom son manque de professionnalisme. Il est vrai que les premiers jours avaient été difficiles, quatre entreprises s'étaient désistées en découvrant plus en détail la charge de travail. Les travaux avaient alors été suspendu pendant cinq jours et ils avaient finalement redémarré. Monsieur Njork ne cessait de se plaindre. Exigeant de voir chaque détails, ne laissant plus rien au hasard, il avait choisi d'organiser une réunion chaque fin de journée afin d'avoir un bilan de toutes les entreprises présentes la journée. Mais aujourd'hui était un jour particulier. Monsieur Njork avait suspendu les travaux pour la journée afin de faire visiter les lieux à ses employeurs. Lorsqu'il se leva, Tom se dirigea vers la salle de bain. Il pris une douche, s'habilla d'un jean et d'un T-shirt et descendit dans le salon. Au fur et à mesure qu'il descendait les escaliers, il sentait une odeur de café, mélangé à celle d'une infusion à la menthe. Il ne tarda pas à découvrir d'où provenait ces odeurs. Eliana avait préparé un petit déjeuner pendant que Tom faisait sa douche. On trouvait de tout sur la table, jus d'orange, thé, café, biscotte, pain, confiture, beurre, biscuits secs et pour le plus grand plaisir de Tom une salade de fruits. Tom commença d'abord par embrasser Eliana avant de s'installer. Eliana ne se montra pas très bavarde et Tom trouva cela un peu bizarre, il tenta plusieurs fois sans succès de commencer une discussion mais à chaque fois Eliana se montra distante. Peu après avoir mangé il tenta une nouvelle approche et Eliana, cette fois, semblait décider à parler : "Eliana, tu ne dis rien depuis ce matin, pourquoi un tel silence ? _J'étais préoccupée _Tant que ça, quelques choses ne va pas, avec Thibault ? demanda Tom soudain terrifié à l'idée qu'il soit arriver malheur à son fils _Non ce n'est rien, enfin ça n'a rien avoir avec Thibault, je t'explique, hier, une patiente est morte. Soudain ses yeux prirent une teinte rouge et des larmes commencèrent à couler. Devant mes yeux, elle était là, elle priait pour sa famille, elle me tenait la main, elle souriait, un vrai visage d'ange et d'un coup... _Ok, on arête là, ce souvenir te fait trop mal. Que dirais tu d'une petite journée en famille pour oublier tout ça ? _Eh bien pourquoi pas, mais juste tout les deux d'accord ? _Et Thibault ? _Il n'est pas là, il a passé la nuit chez ma mère »

AU MEME MOMENT Dans la nouvelle maison mère de Medical One. "Vous avez fait du beau travail monsieur Njork, nous sommes fiers de vous, votre père l'est aussi, naturellement. _Merci _Ce n'est rien, vous aurez votre siège, ne vous en faites pas, mais il faut être patient, pour le moment, les treize sont au complet _Je sais, je sais, je succéderai à mon père et mon fils me succédera, ainsi sont établies les lois des treize. _Quand pensez vous que les travaux seront achevés ? _Sachant qu'il ne reste plus que les installations intérieurs, je dirai quinze jours tout au plus. _Bien, prévenez nous dès que tout cela sera fini et soyez patient après tout ce n'est qu'une question de temps, votre père se fait vieux _Je préfère ne pas être au conseil et le savoir vivant _Tout à votre honneur _Et puis cette maison mère est celle des Njork alors je ne m'investie pas pour rien _Sans doute avez vous plus raison, mais n'oubliez pas que la patience est une vertu. " La battisse ne ressemblait en rien à ce qu 'elle était autrefois. Quinze jours de travaux l'avaient rendu méconnaissable. L'habillage extérieur était fini, il ne restait que l'aménagement intérieur et elle serait fin prête. La façade à présent entièrement refaite était rustique, un art ancien mais qui donnait au bâtiment un véritable pouvoir, une sorte de carrure impressionnante. La battisse imposait un certain respect pour quiconque la regardait. La modernité figurait au milieu de la façade avec un immense écriteau noire ou défilait les mots " Medical One ". Les mots inscrits en vert donnaient une nouvelle couleur à la façade et rappelaient le luxuriant jardin bordant le bâtiment. Le rez-de-chaussée de la battisse se composait lui de vitrine ou allait s'aligner les magasins de Medical One. La porte d'entrée, grande et majestueuse était faites en bois renforcé, incrusté d'éclat de miroir. Monsieur Njork pouvait être fier, cette maison mère était certainement la plus belle de toutes bien que les Njork ne soient les numéros treize. Une autre personne pouvait être fier, une personne qui avait imaginé ce bâtiment, Tom Bludy.

Chez les Bludy. Tom avait fini de débarrasser la table lorsque Eliana descendit les escaliers, elle avait choisi pour tenue, un petit haut turquoise et un short en jean déchiré. Tom et Eliana avait choisi d'aller faire un tour au bord de mer, d'aller manger un morceau dans un snack, de faire une randonnée à cheval l'après midi et d'aller récupérer Thibault vers dix huit heures. Etre ensemble tout les deux, une journée entière représentait beaucoup aux yeux de Tom, on pouvait voir son visage sourire, ses yeux brillaient comme ceux d'un enfant. A dix heures et demi, ils partirent donc tout deux en direction de la mer. Ils longèrent ainsi la promenade des anglais pendant une bonne demi heure, contemplant les touristes agglutinés sur la plage, un sourire moqueur au coin des lèvres. Ils pouvaient sentir ces odeurs de crème solaire ou d'huile de bronzage, que ces vacanciers du jour se sont tartinés. Cela faisait beaucoup rire Eliana lorsqu'elle en parlait à Tom. Elle même ne comprenait pas pourquoi les gens s'obstinaient à acheter des crèmes qu'ils savent inefficaces. Tom l'écoutait mais l'on sentait dans sa voix lorsqu'il lui répondait, un ton faussement enjoué. C'était elle le médecin, lui n'était qu'architecte. Tout en marchant, Tom et Eliana aperçurent des dizaines d'enfants courir sur les galets, proposant ainsi un véritable ballet tant les pierres étaient chaudes et irrégulières. Voir des enfants s'amuser ainsi faisait penser Tom à Thibault. Son fils lui aussi connaîtrai plus tard les joies de la plage, les joies de la vie.

AU MEME MOMENT Chez Susanna Riddle «Bien, bien mon petit Thibault, tu restes sage, mamie revient d'accord _Je veux maman _Maman est avec papa mon trésor, tu la reverras bien vite, tu fais confiance à mamie _je veux maman, je veux maman et papa Susanna commençant à s'énerver _Maman et papa ne sont pas là alors sois sage et tais toi est ce que c'est clair » Et Susanna partit dans son bureau ou deux hommes l'attendaient. Thibault lui était resté dans la chambre d'amis ou il passait son temps dans un parc beaucoup trop petit pour lui. Dans le bureau les deux hommes commençaient à s'impatienter lorsque Susanna vint enfin. Le premier répondant au nom de Marc était le chauffeur de numéro un qui s'appelait en fait Victor, Victor Volkoff. Marc était petit et grassouillet. Il portait un costume gris délavé qui laissait deviner des formes assez imposantes. Ses cheveux plaqué en arrière, il n'avait rien de séduisant, mais il n'était pas donner à tout le monde de conduire une limousine. Marc ne se plaignait pas de sa vie, il n'était pas bien payé mais il avait un logement de fonction et une voiture de service. De plus son métier lui permettait de voyager, il accompagnait monsieur Volkoff dans tous ses déplacements sans pour autant savoir à quoi tout cela rimait. Monsieur Volkoff, lui était plus élancé et surtout plus mince. Comme tout les membres du conseil des treize, ils portaient des habits hors de prix qui étaient dépareillés. On ne pouvait pas pire accoutrement même Victor désapprouvait cette règle instaurée par Susanna. Bien que numéro trois, Susanna bénéficiait d'une autorité jalousé par beaucoup et principalement par Volkoff. Depuis des années, il vivait dans la hantise qu'elle ne lui dérobe son siège. La corruption au sein des treize est monnaie courante, les votes sont achetés, les amis ne sont que des façades, rien n'est sur. Victor Volkoff regrette l'autre temps des treize, les treize prennent du pouvoir mais lui perd le sien, les treize sont au sommet de sa gloire mais lui est au plus bas. Ou est l'ancien temps, celui dans lequel les autres membres se respectaient ? Ils n'écoutent que Susanna, qui a eu l'idée de ce plan si dangereux ? Il mènera soit à notre perte, soit à notre apogée. « Victor ou es tu ? Déstabilisé d'être si familièrement appelé, et chassé de ses pensées, Victor lança un regard noir à Susanna et sortit du bureau. _Victor, Victor. » Susanna s'égosillait la voix en l'appelant ainsi mais cela l'inquiétait peu, l'heure était grave, le plan ne marchait pas comme prévu.


Dans un restaurant au bord de mer Tom et Eliana était installé au bord de mer, dans la terrasse d'un petit restaurant qu'il affectionnait particulièrement. Pour des raisons qu'ils ne connaissaient pas eux même, ils se sentaient à l'aise. Ils n'y étaient pas allés depuis longtemps mais rien n'avait changé. Il y avait toujours ces nappes rouges plissées et froissées, ces tables garnies de fleurs, ces cadres accrochés au mur, cette fontaine au beau milieu du restaurant... Eliana ne se lassait pas de ce paysage, elle oubliait toute l'ivresse de la vie qu'elle menait et elle pouvait ainsi se consacrait entièrement à son mari. Mais le bonheur n'était qu'une façade, depuis quelques temps Eliana avait d'autres préoccupations que le bonheur de sa petite famille. Elle avait déterrée un lourd secret sur les Bludy et personne n'y prêtait attention. Tom avait eu un frère, un frère jumeau mort à la naissance. Tom ne lui avait jamais parlé de cette histoire, pour ainsi dire il ne lui avait jamais parlé de sa famille, enfin pas dans les détails. Son père était mort mais il n'avait aucune sépulture pour se recueillir, il était de même pour son grand père et son arrière grand père. Aucun Bludy n'avait de pierres tombales. Eliana fut tirée de ses réflexions par la sonnerie de son téléphone portable. Lorsqu'elle raccrocha, Tom comprit aussitôt. « Une urgence ? _Oui, tu veux bien m'accompagner _Bien j'irai chercher le petit après _Non laisse, je téléphonerai à mère et je lui dirai de nous le ramener _Bien comme tu veux. » Tom s'empressa de conduire Eliana à l'hôpital et en la quittant il pensa à descendre au cabinet avant de se raviser. Aujourd'hui était un jour sans travail, pour lui en tout cas. Il allait passer une petite après midi tranquille à s'enivrer d'images. Mais lorsqu'il arriva chez lui, son plan tomba à l'eau. Un visiteur l'attendait. Un homme grand et mince l'attendait devant le portail de la villa des Bludy. L'homme fixait la voiture de Tom. Il était presque avachi sur la sienne. Il était habillé comme un surfeur californien, troquant jeans, sweat shirt et autre pour short simple et chemise à fleur. Au fur et à mesure que Tom avançait, l'homme souriait. Lorsque enfin Tom arriva à sa hauteur il fit un grand signe de la main et Tom sortit de la voiture et s'avança vers son mystérieux visiteur. « Simon, quel plaisir de te revoir _Et moi donc, mais dis l'age te fait oublier tes amis _Qu'est ce que tu insinues ? _Et bien depuis ton anniversaire on ne sait pas beaucoup vu _Peut être que l'emploi du temps d'un chirurgien et d'un architecte ne sont pas les même _Sans doute, bon sinon tu m'offres un verre ou on attend la nuit plantés devant ton portail ? » Simon Canier avait toujours eu ce franc parler, ce qui lui avait valu quelques mésaventures étant petit. Simon et Tom avait passé la majeur partie de leur enfance ensemble. Leur parents étant amis, ils avaient grandis autour de dîners et de fêtes animés. Les deux faisant la paire, fréquentant les mêmes écoles maternelles, secondaires,collège et lycée. L'université les avait séparés. Tom s'était tourné vers l'architecture alors que Simon s'était dirigé vers la chirurgie. Mais les deux compères ne s'étaient pas perdu de vu pour autant. Ils avaient su profiter de leurs longues soirées improviser, de barbecues sur la plage, de sorties tardives... Mais Simon était plus qu'un ami, Tom lui dévoilait ses plus lourds secrets et vice versa. Ce lien qui les unissait n'avait jamais faibli, il s'était même amplifier. Simon sentait lorsque Tom n'allait pas bien et c'était précisément le cas aujourd'hui. Comme à son habitude, Simon prenait tout à la rigolade mais au fond de lui, il sentait que son ami n'allait pas bien ou du moins qu'il n'était pas naturel, pas spontané. Au début il fit mine de ne rien remarquer conduisant la discussion sur des sujets diverses puis sentant que son ami allait de plus en plus mal à force de parler de famille, d'amis et de choses banales comme ils avaient l'habitude de parler, il s'engouffra dans un passage dangereux. « Tom, qu'est ce qui ne va pas? _Mais rien, pourquoi voudrais tu que quelques choses n'aillent pas? _Tom je te connais suffisamment bien pour savoir qu'en ce moment quelques choses ne tourne pas rond _Mais rien ne tourne rond, rien _Qu'est ce que tu insinues par là? _Je ne comprends plus rien, ma femme se montre de plus en plus distante, lorsque je tente l'approche je sens que ce n'est plus naturel, je l'aime mais plus comme avant _Ce qui veut dire? _Ce qui veut dire que je ne suis pas sur de vouloir continuer à vivre avec elle _C'est si sérieux? _Ce n'est pas un manque d'amour, c'est un manque d'incompatibilité _Je ne pourrai pas te conseiller sur ce chemin mais réfléchis bien _C'est tout réfléchis. »

AU MEME MOMENT A l'hôpital l'Archet, a Nice. « Monsieur Volkoff, pourquoi m'avoir fait venir ici? _Disons que vos recherches m'intéresse _Mes recherches? _Oui, sur un certain Will Bludy _Il est mort peu après sa naissance _Oui mais peut être que quelqu'un s'est vu greffer l'un de ses organes _On ne greffe pas les nourrissons _Sauf en cas insolite et disons que les Bludy sont assez insolites _Mais au fond qu'est ce que vous voulez à cette famille? _Cette famille sera notre gloire _Ou notre échec _Vous êtes bien pessimiste ma chère Eliana _Premièrement je ne suis pas votre chère Eliana et deuxièment je ne suis pas votre serviteur, vous n'avez pas uniquement besoin de décrocher votre téléphone pour que je vienne _Ah non et alors comment dois je vous traiter? _Je veux être traiter comme tout les membres de la confrérie, rémunérée pour mes services, toucher des commissions,...c'est le prix que j'exige pour mes bons et loyaux services _Laissez moi d'abord vous rappelez que je suis votre supérieur et que vous êtes liée à la confrérie par autre chose qu'une simple question d'argent _Ah bon et par quoi? _Par le sang, vous êtes une Riddle, ne l'oubliez jamais ou cela vous nuirez gravement _Ce sont des menaces _C'est à vous de choisir _De toutes façons vous ne ferez rien tant que ma mère sera de ce monde, elle a bien trop de pouvoirs au sein des treize _Voila ce qu'il me reste à faire alors _Quoi? _Ce sont mes affaires, vous concentrez vous sur le petit Bludy, je veux tout savoir sur lui. _Très bien _Voila qui devient plus sage _Ai je le choix? _Vivre ou mourir, nous avons tous le choix, j'espère que vous avez fait le bon _La vie est faites de sacrifices ma chère Eliana _A qui le dites vous! _Vous verrez dans les prochains jours que chaque sacrifice rapporte, chaque sacrifice est une offrande à Dieu et il nous le rend _C'est pitoyable _Vous n'êtes pas encore convertie mais un jour vous comprendrez, certains sont fait pour régner, pour diriger, d'autres pour obéir et exécuter _Certains sont lasses de cette philosophie _C'est pourtant la seule de réelle _Dans ce cas je suis dans la quatrième dimension _Pas encore, pas encore, mais cela viendra. » Lorsqu'il partit Eliana était dans une colère noire, son mari se désintéressait d'elle, ses supérieurs la manipulaient et son désir d'être un jour l'une des treize s'envolait ce qu'elle voulait c'était le pouvoir, le pouvoir qui lui revenait de droit. »

UNE DEMI HEURE PLUS TARD Dans les archives de l'hôpital. Eliana était devant l'écran d'ordinateur depuis plus de vingt minutes, elle cherchait sans comprendre, obéissant comme un automate. Mais aucune de ses recherches n'avaient abouties jusque là. Elle avait tentée sans succès de découvrir ce qu'était devenu les organes, s'il y avait eu prise de sang mais rien n'y faisait, Will Bludy n'existait nul part. Par hasard afin d'être sure de chercher toutes les possibilités elle entra dans le centre des registres de décès et imprima celui de Will Bludy mais lorsqu'elle le regarda plus en détail elle vit qu'il y avait certaines choses qui clochaient. Ce n'était pas une mort naturelle, Will Bludy avait été victime de graves brûlures et il n'avait pu être sauvé, une question germa alors dans son esprit, pourquoi n'y avait il aucune fiche de soins pour ces brûlures? Eliana se dirigea donc vers cette piste et découvrit la fameuse fiche de soin mais elle n'était pas dans les bonnes archives ou du moins elle n'était pas là ou on l'attendait. Will Bludy avait été soigné dans un hôpital en Australie, trois jours après sa naissance, il était resté deux semaines à l'hôpital pendant lesquels on lui avait reconstruis la peau de sa jambe, il était également noté qu'il devrait vivre à vie sous traitements spécial afin de ne pas risquer d'hémorragies ou de Caillaux de sang. Apres avoir lu cela Eliana n'en revenait pas, Will Bludy était vivant une semaine après la rédaction de son acte de naissance, cela ne prouvait pas pour autant le fait qu'il soit toujours vivant, cela ne prouvait rien du tout, juste que quelqu'un avait manigancé une mort d'un nourrisson mais pourquoi, dans quel but? Eliana sentait qu'elle tenait là une information importante pour la confrérie alors se dit elle autant la creuser jusqu'au bout et elle chercha alors qui était le directeur du département des décès au moment de la rédaction de celui de Will, elle trouva divers site Internet relatant l'historique des employés, des infirmiers ayant travaillés à l'Archet sans qu'il ne soit mentionné le service des décès lorsque enfin elle trouva le site même du département. A première vue, il était complet, divers liens menant vers le nom des différents employés, des différents chefs de départements, vers d'autres départements... Eliana cliqua donc sur chef de département puis sur l'année qu'elle souhaitait et son cri retentit dans toute la salle des archives.

AU MEME MOMENT Chez Susanna Riddle. « Allo ici Igor Volkoff _Igor, mon chère Igor, ici Susanna _Que me vaut cet appel? _Disons que notre dernière entrevue ne s'est pas bien passée _C'est le cas et... _Et nous avons un problème avec le colis _Un problème? _Oui, disons que les anticorps se sont révélés inexistant _Peut être fallait il infecter le patient avant _Le patient est mon petit fils _Un petit fils crée de toute pièce _Il est naît grâce à ma fille _C'est un Bludy _Volkoff, il est hors de questions que j'infecte mon propre petit fils, ta soif de pouvoir conduira à ta perte _Vous devriez revoir vos intérêts _Nos intérêts sont communs mais notre façon d'agir est différente _Dans ce cas prélevez un autre échantillon sur le sujet, un suffisamment important pour que nous fassions plusieurs tests _Bien très bien il sera fait ainsi mais j'ai autres choses à te dire _Je t'écoute comme toujours _Et bien ouvre bien tes oreilles car je ne te le dirai pas deux fois, je veux que tu retires Eliana de la mission Bludy, tu sais ce que cela représente pour moi, et pour toi, si elle me démasque elle le fera sans doute pour toi aussi alors cesse ce petit jeu et laisse la en dehors de ça _Ce sont des menaces _Tu es seul juge _C'est un jeu dangereux auquel nous jouons là Susanna, tu tentes de faire pression mais à l'heure qu'il est ta fille est sur la voie de la découverte _Bientôt elle sera toute la vérité si je comprends bien? _Pas nécessairement _Ce qui veut dire? _Si tu acceptes de lui céder ta place je suis près à tout faire pour qu'elle ne découvre jamais ce qu'il s'est passé _La seule façon pour qu'elle obtienne ma place est la mort _C'est une possibilité _Igor je ne rit plus, j'ai cessée de jouer _Alors à mon tour de cesser de jouer, ta fille découvrira ce qu'elle devra découvrir et tant pis pour les conséquences, nous sommes d'accord? _Avec toi nous n'avons jamais vraiment le choix _Tu parles, c'est bien la première fois que tu ne luttes pas pour désobéir à l'une de mes directives, j'espère que ce n'est pas la dernière _Ne te réjouis pas trop vite, tu as gagner cette bataille mais pas la guerre _Pas encore du moins. » LE LENDEMAIN J-3 Hong Kong. « Monsieur Liang, vous savez ce qu'il vous reste à faire _Je ne peux me résoudre à vous vendre ma société _Qui a parlé de vendre? _Mais je croyais que... _A combien estimez-vous la vie de votre fille? mille, dix mille, une société? _Vous n'allez pas lui faire de mal? _Pourquoi vous n'avez pas les médicaments adéquats pour la soigner? _Je ne trouve pas cela très drôle _Mais ce n'est pas drôle, ce n'est pas une plaisanterie, c'est disons du chantage alors que faites-vous _Comment comptez vous procéder? _Tout est arrangé, il vous suffit de signer ces documents _Et quand verrai je ma fille? _Quand les papiers officiels auront été signés, d'ici un ou deux mois _Je veux la voir dans un mois au plus tard et je signe sinon pas de contrat _Vous n'êtes pas dans le rôle du négociant, dommage, cela doit vous changer _Ou dois je signer? _Voila qui devient raisonnable. »

AU MEME MOMENT Chez les Bludy. « Allo, ici Susanna Riddle _Bonjour maman alors qu'est ce que tu racontes, tout va bien pour toi _Oui moi tout va bien mais à entendre le son de ta voix tu as quelques choses à me dire _Je pensais au contraire _De quoi parles tu? _Tu as encore pris du sang à Thibault? _Oui, mais très peu _J'espère pour toi mais ce dont je veux te parler est plus ancien _Alors tu sais _Oui je sais tout, je sais tout pour Will Bludy _Je n'en suis pas fière, voler du sang d'enfant, l'infecter de virus et me rendre compte que ce n'est pas la bonne personne est très dur moralement surtout lorsque les parents du petit croient qu'il est mort _Quoi mais de quoi tu parles, je croyais que tu l'avais soigner et que Volkoff avait simulé sa mort mais en fait vous l'avez exploité dans le dos de ses parents, et vous avez fini par le tuer c'est ignoble, vous êtes horrible, et je suppose que c'est cela que tu tentes de faire avec mon fils _Non je peux te le jurer, je me suis opposé auprès de Victor _Quoi il voulait utiliser cette méthode sur mon fils _Mais ton fils a toutes les caractéristiques d'un Bludy, toutes _Tu ne toucheras plus un seul cheveux de mon fils tu m'entends, tu ne le reverras jamais, tu es un monstre _Eliana... _Ne m'adresse plus jamais la parole. »


LE LENDEMAIN J-2 Paris. « Monsieur Simon, soyez raisonnable, il ne vous reste plus qu'une jambe valide alors redevenez sérieux, une cessation d'activités serait compréhensible après ce malheureux accident _Bien mais emmenez moi à l'hôpital _Une petite signature ici et vous y serez dans moins de dix minutes. » Igor Volkoff tendait le papier d'allure officiel et un stylo à monsieur Simon, riche propriétaire d'une multi nationale de pharmacies. Comme avec monsieur Liang, le chantage avait marché, mais pour monsieur Simon cela avait été plus dur. Ce dernier avait du être torturé, mutilé avant d'enfin vouloir signer. Sa jambe gauche était devenu invalide et les sesquelles provoquées par la torture seront sans doute irréversible. Mais Volkoff n'en était pas à sa première torture, depuis plus d'un mois, il sillonnait le monde afin de contacter les dirigeants de sociétés pharmaceutiques. Aujourd'hui, Volkoff pouvait être fier, ses douze partenaires et lui étaient propriétaire de la quasi totalité des multinationales du monde, aucune sociétés ne lui avait résisté, et après les dernières visites qu'il avait à faire, il pourra enfin se féliciter d'avoir le monopole mondial. Volkoff souriait, son heure de gloire était enfin arrivée, de plus les journalistes de plusieurs pays du monde ayant été informés des rachats du marché par Medical One voulait une interview d'Igor, il était aux anges, son rêve allait devenir réalité, ou du moins une partie de son rêve. Igor était tellement perdu dans ses pensées qu'il entendit à peine son téléphone sonnait. « Volkoff à l'appareil _C'est fait monsieur _Bien son identité est elle confirmée _Oui grâce aux empreintes dentaires, c'est bien elle »


DEUX JOURS PLUS TARD H-1 Au journal télévisé. « Nous recevons en direct aujourd'hui le leader de la société Medical One, cette société dont nous avons beaucoup parlé au cours des derniers moi viens de racheter toutes les multinationales pharmaceutiques, aujourd'hui nous accueillons donc le leader de la société la plus importante du monde, monsieur Volkoff bonjour _Bonjour et merci de me recevoir _Je crois que maintenant vous êtes le bienvenue partout _Je le crois aussi, c'est vrai je suis chanceux mais pas seul c'est pourquoi je tien d'abord à remercier mes partenaires _Ils sont au nombre de douze je crois? _Oui, en tout nous sommes treize _Une sorte de confrérie? _Vous ne croyez pas si bien dire _bien monsieur Volkoff pouvez vous nous décrire votre société? _Alors Medical One est la plus ancienne société de médicaments, comme vous l'avez dit nous avons le monopole mais nous cherchons plus. Medical One est aussi une histoire de famille, depuis plus d'un siècle, génération après génération nous tenons à votre disposition les meilleurs produits pharmaceutiques du marché. Fondés au début individuellement, treize familles se sont réunis afin de créer une société puissante, au fil du temps elle s'est agrandie et est devenue Medical one. Mais je suis sur que nos anciens sont fiers de nous, car bientôt commencera une ère nouvelle car à l'heure ou je vous parle, nos chimistes, biologistes, scientifiques, sont dans nos labos et cherchent un moyen de contrer les pires fléaux tel le sida, ou d'autres virus mortel, bien sur tout n,'est qu'a l'état de recherches mais j'ai bon espoir, je pense que vous entendrez parler de Medical One très prochainement _Je pense que Medical One est à présent incontournable et j'espère que les nouvelles seront bonnes _Elles le seront, j'en suis sur et maintenant si vous voulez bien m'excuser je vais devoir me retirer _Bien nous vous remercions de votre venue et nous attendons avec impatience de vos nouvelles _En espérant qu'elles vous satisferont, bonsoir _Bonsoir »

UNE DEMI HEURE PLUS TARD Chez les Bludy. « Eliana enfin qu'est ce qui t'arrive? _Disons que je suis un peu tendue ces derniers temps _Si tendue que nous n'avons pas eu le temps de parler _Et parler de quoi, je sais qu'en ce moment rien ne va plus entre nous, tes regards, tes gestes, rien n'est spontanés, tout est forcé _C'est vrai qu'en ce moment ce n'est plus comme avant et que je pense sincèrement à changer notre mode de vie mais je ne veux pas que Thibault en souffre alors il va falloir trouver une solution _Oui quelques choses de radical, enfin c'est ce que tu veux, je crois? _Eliana... » Tom et Eliana haussait le ton chacun de leur côté lorsque quelqu'un sonna à la porte, Ce fut Tom qui partit ouvrir. « Je suis bien chez monsieur Bludy _Oui qui êtes vous? _Disons que je suis un ami de votre père _Mon père est mort, si c'est une plaisanterie, elle n'est pas amusante _Tenez, prenez ceci et vous comprendrez » Tom prit la l'enveloppe brune que lui tendait l'homme d'une cinquantaine d'années et rentra, sur l'enveloppe était inscrit un unique nom, Tom. Lorsque ce dernier arriva dans le salon, quelqu'un d'autre sonna, cette fois Tom fut suivi d'Eliana. « Monsieur Bludy _Oui, que puis je faire pour vous monsieur l'agent _Peut être devrions nous rentrer, ce que j'ai à vous dire est grave _Entrez mais que se passe t il? Regardant Eliana _Vous êtes bien Eliana Bludy, la fille de Susanna Riddle? _Oui pourquoi _Votre mère a eu un accident il y a deux jours, nous n'étions pas sure qu'il s'agisse d'elle _Comment cela? _La voiture était carbonisée _Et... _Et bien nous avons eu confirmation de l'analyse des empreintes dentaire, il n'y a eu qu'une seule victime, votre mère. »


TRAHISONS

« Cette mort est contrariante monsieur Volkoff, trés contrariante _Taisez vous Canier, Riddle nous ayant quittée nous sommes réduits à douze, il nous faut une treizième personne mais qui? _Si vous permettez j'ai une suggestion _Tiens monsieur Njork junior, ou est votre père? _A l'hopital monsieur Volkoff. _Vous assurez l'intérim alors, bien dans ce cas que proposez vous? _Il me semble que le choix est logique je propose Eliana Riddle actuellement appelée Bludy _Le choix est logique mais ce n'est pas le bon, je crois que vous n'avez pas bien compris ce qui se passe, Susanna vous avez tous mis à sa botte et bien croyez moi maintenant qu'elle n'est plus de ce monde je reprends les rennes que j'avais perdu. _Ca ne se passera pas comme ça _Voyez vous cela monsieur Sun Ri, et bien vous passez de la seconde place à la treizième place, d'autres contestations? Bien les autres vous avez une promotion vous montez tous d'une place. Il me manque à présent un numéro deux mais qui? _Moi _Impensable, un Bludy dans la confrérie _Igor, toujours aussi amical, tu cherches ton second, et bien choisis moi _Soit tu es fou, soit tu ne comprends rien _Tu prends seul les descisions à présent, les autres membres t'obéissent au doigt et à l'oeil n'est ce pas Canier, ça ne vous fait rien de projeter des actions nuisibles au meilleur ami de votre fils _Avant d'être l'ami de mon fils, il est votre frère _J'ai été adopté _Bien ça suffit j'ai pris ma descision tu seras mon second, bienvenu à la confrérie _Pour le meilleur et pour le pire _La réunion est finie » Tous les membres de la confrérie sortirent un à un laissant derrière eux Jimmy Bludy et Igor Volkoff. Apres s'être assuré que tout le monde était sorti, Jimmy vint s'asseoir pres d'Igor « Ton plan a marché papa _Chaque plan que je prévois marche toujours _Celui la aurait pu mal tourner, me faire adopter par les Bludy afin de les espionner une fois à l'age adulte ce n'est pas infaillible _ Mais tu es la _Pour le meilleur et pour le pire »

AU MEME MOMENT Chez les Bludy « Tom je ne sais pas ce que je ferais sans toi _Je suis ton mari, c'est normal que je sois à tes côtés _Tu raisonnes faux, tout à coup, le visage d'Eliana se durcit, son expression triste laissa place à une expression de dégout et d'incompréhension. Voila plusieurs jours maintenant que tu ne me parle plus comme avant pourquoi? Qu'est ce que je t'ai fait de mal? _Rien, tu te tracasses pour rien, la mort de ta mère m'a aussi secouée _ Pourtant tu ne l'aimais pas beaucoup _Si tu veux tout savoir sa mort me rappellle celle de mon père _Siax ans aprés tu ressens encore de la tristesse _Oui j'ai un coeur moi, je sais ce que veut dire perdre un être cher et figure toi que cela me fait toujours quelques choses quand un proche decede, et te voir souffrir me fait mal _Tu mens _Eliana que t'arrive t il je ne te reconnais plus _Arrete de mentir, elle sort une enveloppe de son sac, qu'est ce que c'est ça? Une lettre de ton père et pourquoi tu .ne m'en as pas parlé _Je crois que nous sommes tout deux découvert alors, depuis quand tu le sais? _Depuis quand je sais quoi? _Le secret des Bludy? _Depuis toujours, je savais tout, notre mariage est basé sur un mensonge, notre mariage mais aussi notre enfant _Je ne te laisserai jamais touché à Thibault _Tu me laisseras faire ce que je veux, elle sorit un revolver de son sac, tu n'as pas le choix, tu vas faire ce que je te dis _Et si je refuses _Je ne te laisse pas le choix _Tu es aussi folle que ta defunte mère _Tais toi _Finalement tu lui ressembles plus que je ne l'aurais cru, mais dis moi tu fais parti des treize toi aussi _Quoi tu connais les treize? _Tu n'as donc pas lu la lettre de mon père, non j'oubliais tu as du oublié une partie _Quoi qu'est ce que tu racontes? Tu cherches à gagner du temps c'est tout _Tu es pire que ce que je pensais _Tais toi » Profitant de sa confusion Tom sauta sur Eliana et un coup de feu parti...

TROIS JOURS PLUS TOT « Ma mère est morte et vous ne trouvez rien d'autre à dire que je suis désolé _Ta peine est immense et compréhensible mais ce n'est pas une raison pour me parler comme cela, je suis toujours votre supérieur mademoiselle Riddle _Madame Bludy _Peut importe votre nom, vous êtes toujours un membre actif de la confrérie _Et qui plus est je uis le numéro trois _Nous arrivons là à un point de sicorde _Je n'en vois aucun _Et bien voyez vous ma chère Eliana vous ne bénéficierez pas de la place de votre mère _Quoi? _Vous n'êtes qu'un vulgaire pion sur mon échiquier, vous êtes sous le pouvoir de la confrérie. _C'est vous, c'est vous qui l'avait tué, vous avez toujours envié son pouvoir, elle était numéro trois mais respectée, vous numéro un mais la risée de la confrérie au complet. _C'était peut être vrai autrefois mais aujourd'hui c'est différent, personne n'osera s'opposer à mes directives. _Moi je m'y oppose _Voyez vous cela, j'ai des moyens bien pire que la parole, votre fils vous l'aimait n'est ce pas? _Ne touchez pas à Thibault _Je ferai comme bon me semblera »

AU MEME MOMENT Dans un appartement à Paris. « Je n'ai pas saisi votre nom madame _Je préfère garder ce nom secret _ Et pour les papiers d'acquisitions de l'appartement _Mettez le au nom de Bludy, Eliana Bludy _Bien madame Bludy _Je ne suis pas madame Bludy, l'appartement est à son nom c'est tout. _Qui est madame Bludy pour vous, une parente, une amie, votre garant _Ce sont mes affaires _Bien dans ce cas nous aurons rendez vous demain soir à l'agencepour signer les papiers mais il faudrait que madame Bludy soit présente _Combien _Je ne comprends pas _Combien pour qu'elle ne soit pas contrainte de venir? _Disons vingt mille euros _Bien en lmiquideje suppose _Vous supposez bien, à demain _A demain » Lorsqu'il descenditles escaliers qui menait au hall d'entrée l'agent immobilier ne pouvait s'empecher de penser à l'hatitude extravagante de cette femme. Elle semblait tout droit sortir d'une soirée mondaine, habillée sur son trente et un en habit Gucci, Chanel, et autre trop dépareillée pour avoir du gout, de plus son ton autoritaire et sa vision des choses étaient bizarre, elle semblait sortir droit d'un asile psychatrique.

Dans les locaux de Bludy architecture. « Monsieur Bludy, permettez moi de me présenter, je suis Adrian Garymord, nous nous sommes eu au téléphone hier dans la matinée, vous m'avez dit de passer aujourd'hui. _Oui je sui désolé mais je vais devoir écourter cet entretien, ma belle mère vient de mourir et je craint qu'il me soit impossible de vous suivre aujourd'hui _Bien dans ce cas je vcais faire bref, venez demain à la banque centrale de Monaco, vous y trouverez toutes les réponses à vos questions dans le coffre 1331, voici deux des trois clés permettant de l'ouvrir, la troisième étant votre empreinte de pouce. _Bien je vous remercie _Ne me remerciez pas votre famille et surtout votre père ont fait assez de choses pour moi _Vous avez connu mon père? _Oui, j'étais son élève _Son élève mais je ne comprends pas _Les réponses viendront en temps voulu »


Chez Susanna Riddle. « Faites livrer toutes ces affaires à cette adresse _Mais c'est à Paris _Cela vous pose t il un problème _Aucun monsieur Njork _Bien et je ne veux aucune casse, compris? _Compris. » Apres avoir donné ses consignes, monsieur Njork sortit de la maison. Il allait regagner la voiture lorsqu'il entendit son portable sonner. « Medical One, Njork, j'écoute _Monsieur Njork, ici Tom Bludy, nous avons un petit problème _Quel genre de problème _Vos chèques ne peuvent être encaissés, les comptes sont vides _Cela est impossible, j'appelle mes employeurs et je vous rappelle _Bien mais ne rappellez pas avant demain, ma femme a subit un terrible choc et je serai absent _Oui je sais ce que sais de perdre quelqu'un de proche _Comment savez vous qu'elle a perdu quelqu'un de proche _J'ai cru comprendre _Vous comprenez vite. »

Chez les Bludy. Lorsqu'il rentra chez lui, Tom retrouva sa femme assise sur le canapé regardant l 'écran vide de la télévision. Elle ressemblait à une petite fille qui aurait perdu son doudou, elle ne respirait plus la joie de vivre, elle était triste, triste d'avoir perdu sa mère, trise d'avoir ouvert la porte aux policiers comment avait elle pu avoir un accident de la route, elle ne buvait pas, ne prenait aucun médicaments, roulaient prudement sur une route peu fréquentée, alors comment sa voiture avait elle pu s'embraser et exploser? Eliana était resté sans nouvelle de sa mère pendant deux jours lorsque la police était venu lui apprendre la terrible nouvelle. On n'avait pu identifier le corps qu'avec des tissus adn trouvés dans la machoire calcinés en partie par l'explosion. Les résultats s'étaient révélés positifs, il s'agissait bien de Susanna Riddle. Lorsqu'elle vit Tom, Eliana sourit, l'espace d'une seconde puis elle se leva et vint l'embrasser. « Je sors faire un tour _Tu veux que je vienne avec toi _Non ça ira, j'ai besoin d'être seul _Comme tu veux _Et puis il faut bien quekqu'un pour veiller sur Thibault _Il est chez mon frère _Bien à tout à l'heure _A tout à l'heure »

Chez Jimmy Bludy « Que fais tu là _J'avais besoin de te voir _Pas maintenant ma femme est là _Tu ne te souciais de personne la denière fois qu'on s'est vu _Eliana je t'en prie arrête ce petit jeu, ça devient ridicul _Désolé, je ne voulais pas te gener _Eliana ne prends pas la chose ainsi _Je prends la chose comme je veux, je ne suis pas une vulgaire poupée gonflable _Je n'ai jamais dit ça _Tu ne me prouves pas le contraire. » Et laissant Jimmy en plan, elle partit. Intriguée de l'abscence de Jimmy, Margaux, sa femme était venu le rejoindre. « Qui était ce? _Eliana _Que voulait elle? _Savoir si on pouvait garder Thibault demain lors de la cérémonie _Qu'est ce que tu lui as dit? _Qu'il n'y avait aucun problème _Elle aurait quand même pu entrer _Elle va vraiment mal tu sais _Oui sans doute, ce doit être terrible de perdre sa mère _Affreux, et surtout lorsque l'on n'a aucun soutien _Elle a toujours ton frère _Lorsqu'il s'agit de mort mon frère est assez bizare »

Medical One, maison mère des Njork. « Que me vaut ce plaisir _C'est sans plaisir que je viens mon cher Njork _Tu es au courant pour Volkoff c'est cela? _Oui, il m'a clairement fait comprendre qu'il ne me desirait pas à la table des treize _L'influence de ta mère est partit en fumée _Tout comme elle _En parlant de ta mère, ses affaires ont été envoyés à Paris comme tu me l'avais demandé mais à qui sont elles destinées? _A moi comme je te l'ai déjà dit _Alors c'est sur tu pars à Paris? _Tout dépend de Volkoff _Il faudra certainement procédé au vote _Tu sais comme moi que Volkoff ignorera ce vote, je ne pense pas être numéro trois et mon statut sur le terrain est de pire en pire, Tom ne me parle presque plus et son frère me prend pour un ojet sexuel _Tu comptes te retirer de la partie sans connaître les vrais allégeances de la confrérie _C'est ce que je compte faire en effet _Tu as perdu l'esprit _Non j'ai perdu une partie de ma vie à jouer à la méchante pour le compte de la confrérie _Tu comptes partir sans laisser de traces? _Si possible _Ce qui veut dire? _Que je ne ferai aucun dégats tant que l'on ne s'opposera pas à mon départ -Et pour tom? _C'est une autre histoire. »

AU MEME MOMENT Chez les Bludy. Lassé par le comportement de sa femme qui semblait le fuir, Tom s'était abandonné à la télévisison, seule source de communications depuis quelques jour déjà. Lorsqu'il ll'alluma, c'était l'heure des infos régionale, le reportage était consacré à une dispariion survenue deux jours plus tot.La personne répondant au nom de Francie Delfino avait été vue pour la dernière fois sur une petite route de campagne. Le reportage continua de s'interesser à cette route et Tom entendit alors le nom de Riddle, c'était sur cette même route que Susanna était morte, Tom établi aussitot un lien, et si cette disparition et la mort de sa belle mère était liées, puis il chassa cette idée de la tête la lettre de son père avait décidement chamboulé sa version de voir les choses. La lettre de son père... Elle lui était parvenu en même temps que l'annonce de la mort de Susanna, trop occupé par d'autres choses, il l'avait simplement survolé laissant planer le doute sur certaines choses. Tom voulait la relire une nouvelle fois afin d 'éclaircir les zones d'ombres, une chose certaine, ce que lui apprenait son père était vrai, c'était grâce à cette lettre qu'il avait rencontré monisur Gacimor. Apparement, ce dernir connaissait son père. Mais accepter le fait que son père dise la vérité voulait dire accepter des vérités horribles. Tom monta alors dans sa chambre et ouvrit son tiroir à sous vetements, il y prit l'enveloppe brune mais lorsqu'il l'ouvrit, il fut consterné de voir qu 'elle était vide.Il fut cette fois obligé de se rendre à l'évidence, son père lui avait dit la vérité, les Riddle était leur pire ennemi et les menerait à leur perte,la vérité était devant ses yeux depuis tant de temps, aujourd'hui il comprenait enfin, Eliana était l'une des leurs. LE LENDEMAIN Banque centrale de Monaco. « Bonjour, je viens pour le coffre numéro 1331 _Et vous êtes? _Monsieur Bludy _Un instant je vous prie. » Tom avait finalement décidé de se rendre à la banque, c'était pourtnt l'enterrement ou du moins les obsèques de Susanna mais peu lui importait si sa femme l'avait autant savoir ce que son père avait à lui dire, mais en même temps cette pensée lui faisait peur, que pouvait il apprendre de pire? « Monsieur Bludy, le directeur va vous recevoir _Merci _Veuillez suivre cet homme s'il vous plait. » Tom suivit alors l'homme que lui designait l'hotesse d'accueil, il le conduisit au niveau moins deux et le laissa devant un homme dont le visage était familier à Tom. « Bienvenue monsieur Bludy, je me présente, Adrian Gacymord, actuel directeur de la banque centrale de Monaco _Enchanté _Vous pouvez disposer, tout en disant cela à l'homme qui avait accompagné Tom il emmena ce dernier dans une petite pièce qui ne contenait qu'un unique coffre. Désolé mais nous n'étions pas censé nous connaitre _Nous ne nous connaissons pas vraiment _C'est vrai mais vous êtes en quête de vérité et je peux vous l'apportez _C'est ce que j'ai cru comprendre _Ne jouez pas au dur, Tom, si vous êtes venu c'est que vous avez accepter la réalité, vous avez accepter ce que vous a dit votre père _C'est vrai je le crois à présent et croyez moi c'est assez pénible _Mais votre quête ne fait que commencer _Comment cela _Introduisez les clés et mettez votre index sur ce capteur _Qu'est ce que contient ce coffre _A vous de voir. » Tom s 'éxecuta et un léger clic se fit entendre avant que la porte ne s'ouvre, le coffre contenait une unique feuille de papier que Tom prit. « Faites en bon usage et détruisez la une fois lu, souvenez vous de tout et n'oubliez jamais qui vous êtes Tom, vous avez un grand avenir devant vous _Merci monsieur Gacymord mais sachez que la première lettre a disparu _Ce n'est rien, cela les ménera jusqu'à moi _Qui vous recherchent _Lorsque vous aurez lu vous comprendrez _Mais nous reverons nous un jour? _J'en doute _Pourquoi? _Ce ne sont pas le genre de personne à laisser des traces »

AU MEME MOMENT « Tom n'est pas là _Mon frère n'est pas le genre trés famille _Car toi tu l'es? _Allons Eliana, tu sais bien que j'aime beaucoup ma belle soeur _Oui pour les parties de jambes en l'air » Eliana était allée aux obsèques de sa mère, sans Tom, il était parti au petit matin et n'était pas rentré lorsqu'elle avait du partir, elle lui en voulait terriblement, le fait qu'il ne soit pas venu prouver une chose, il se desinteresser d'elle mais cela inquiétait Eliana, maintenant que les treize avait révélé leurs vrais visages, il était primendial qu'elle garde ses sources de renseignements. Mais si Jimmy la prenait pour un simple objet de plaisir, Tom ne la prenait pour rien du tout, depuis la mort de sa mère leur relations s'était dégradée. Comment avaient ils pu en arriver là? Eliana fut tirée de ses pensées par un homme qu'elle connaissait trop bien et qu'elle n'avait pour rien au monde envie de voir, Victor Volkoff. « Ma chère Eliana, bonjour, sincères condoléances _Que faites vous ici, nous ne sommes pas censés nous connaitre _Voyez vous cela alors du nouveau sur le petit Bludy _Will est bien mort, mort à cause de vous comme vous devez le savoir _Qu'est ce que vous racontez? _Vous et ma mère l'avait kidnappé à sa famille faisant croire qu'il s'était brulé, vous lui avait pris son sang mais il était inutilisable alors vous lui avez injecté des virus et il est mort _Vous ne pourrez jamais le prouver _C'est un aveux? _Surveillez votre langage, regardez ou cela a mené votre mère _Un autre aveux? _Maudit soit les Riddle _Maudit soit les Volkoff, d'ailleurs à ce sujet, vous passez bien mal à la télé _Comme je vous l'ai déjà dit vous n'êtes qu'un pion sur mon echiqiuer, vous n'êtes qu'un membre sans importance pour la confrérie _Je suis la mieux placée niveau informations _Peut être mais vos réticences à l'idée de se servir de votre fils font de vous un membre dont la loyauté est vascillante _Je sais ou sont mes prioritées _Alors revoyez les »

LE LENDEMAIN Chez les Bludy. « Tu es monstrueux, tu m'as laissée seule le jour des obsèques de ma mère _Je suis désolé mais j'ai été retenu _Tu es horrible. » Une dispute commencait à monter entre Tom et Eliana lorsqu'Eliana sortit de son sac l'enveloppe brune, la dispute prit une nouvelle tournure, mais lorsqu'elle sortit le revolver, on aurait dit qu'il y avait un tremblement de terre. Tom et elle criaient, ils criaient jusqu'à en perdre haleine, mais Tom toucha la corde sensible en parlant des treize, et profitant de la surprise d'Eliana, il bondit sur elle. Le coup de feu parti mais ne blessa personne. Eliana tenta de se battre mais elle ne pouvait rien faire, elle ne pouvait esperer lutter contre Tom, ce dernier fini par prendre l'avantage en lui volant le revolver et sans chercher à éviter cette alternative, il lui tira trois balles succesivement, une dans la tête, une dans l'épaule, et une autre dans le foie, il la regarda tomber. Sa descente lui parut longue, il voyait aujourd'hui son vrai visage mais cela lui était égal, elle l'avait trahi,pouratnat il l'avait aimé, à son tour, il tomba lui aussi par terre se mettant à genoux devant son corps inerte lorsque des larmes commencèrent à lui bruler les yeux.

QUELQUES HEURES PLUS TARD Chez Jimmy Bludy. « Salut Jimmy, je viens récupérer Thibault _Eliana n'est pas avec toi _Non elle m'attend à la maison _Bien trés bien, entre je t'en prie _Non je n'ai pas le temps, va chercher Thibault, nous devons y aller tout de suite _Tu es sur que ça va? _Oui mais depeche toi s'il te plait _Bien bien comme tu veux _Merci » Une fois que Tom avait récupéré Thibault, Jimmy, sentant que quelques choses clochait téléphona chez Tom et Eliana et comme il n'eu pas de réponse, il comprit que quelques choses de grave était arrivé, il parti alors chez son frère. Lorsqu'il y arriva il constata d'abord que sa voiture n'y était pas. Il sonna mais rien à faire personne ne venait. Alors il tenta d'entrer, la porte était ouverte, il pénétra à l'intérieur et ce qu'il découvrit le fit presque tourner de l'oeil, il trouva le corps d'Eliana étendue là ou elle était morte quelques heures auparavant. il sortit alors son téléphone portable de sa poche et télephona. « Bonjour papa _Tu me déranges Jimmy, j'éspère que c'est important _Nous avons un problème _Que se passe t-il? _Je crois que nous sommes découvert _Par qui? _Tom Bludy _Des preuves? _Eliana est morte »

AU MEME MOMENT Sur une route menat en Italie. « Tibault, veux tu bien te taire s'il te plait _Je veux maman _On va la retrouver, elle nous attend _Ou maman? _Maman nous attend, on va prendre l'avion, tu sais on va voler dans le ciel et on va aller voir des kangourous _Kangoulou, kangoulou, ouais, kangoulou »

LE LENDEMAIN Au journal télévisé. « A présent passons à un fait divers inquiétant, un homme a tué sa femme et kidnappé son enfant, nous diffusons sa photo à l'instant même, il se nomme Tom Bludy, voici le reportage d'un homme sans histoires qui est devenu meurtrier. » Le repoortager montrait Tom comme un homme sans souci mais qui avait selon son frère tendance à boire, qu'il avait sans doute agi sous l'influence de l'alcool. Ainsi s'achevait l'image de Tom Bludy, le mari et le père de famille dévoué, il était à présent traqué.