Zémidjan

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Voir « zémidjan » sur le Wiktionnaire.

Les zémidjans appelés aussi zem sont des moto-taxis que l'on ne trouvait jusqu'alors qu'à Cotonou (Bénin) sont désormais présent à Lomé (Togo) depuis la grève Generale illimitée de Novembre 1992 à août 1993, sonnant la fin des taxis (4 roues) togolais.

Zémidjan signifie littéralement emmène-moi vite ou encore "prends-moi brusquement" en fon, langue du sud du Bénin. Ils sont très appréciés par la population, car ils comblent les lacunes des transports publics. Pour quelques centaines de Franc CFA (quelques dizaines de centimes d'euro), ils emmènent leurs clients, indépendamment de l'état des routes et de l'heure du jour ou de la nuit, dans n'importe quel coin de la ville, où les taxis traditionnels ne peuvent pas toujours se rendre.

Les 80 000 zémidjans de Cotonou se voient régulièrement accusés d'être à l'origine de la pollution de la ville. Selon le ministère de l'environnement, il est émis chaque jour au Bénin 83 tonnes de monoxyde de carbone, dont 49 tonnes émises par les deux-roues.

L'essence de contrebande, le "kpayo", y est pour quelque chose : de 15 % à 30 % moins cher que le carburant à la pompe, il est aussi beaucoup plus polluant.

Les risques que les taxis-motos courent et font courir à la population sont souvent plus directs : ils sont aussi la cause de nombreux accidents de la route, 15 à 20 par jour en 2003 dans la seule ville de Cotonou.

On trouve aussi ce systéme de mobylettes/taxis à Lomé, au Togo. Ils sont plus communement appeles "oléya" ce qui signifie en mina "on y va ?".