Yerre

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Yerre (homonymie).
l'Yerre
Photo souhaitée - Merci
Longueur 47,8 km
Débit moyen 1,63 m3.s-1
mesurés à Saint-Hilaire-sur-Yerre
Surface du bassin 297 km2
Régime pluvial océanique
Se jette dans le Loir
Bassin collecteur Loire
Pays France
Cours d’eau - Hydrologie

L'Yerre est une rivière située dans le département français d'Eure-et-Loir. C'est un affluent de la rive droite du Loir.

Sommaire

[modifier] Étymologie

L'Yerre est documentée sous les formes Era (1031), Edera (1045), Erra (vers 1140), Hière (1384), probablement d'un ancien Atura[1]. Le nom actuel a subi l'influence de l'ancien français yerre > 'lierre'.

[modifier] Géographie

L'Yerre prend sa source au sein de la forêt de Montmirail, dans le Perche, sur le territoire de la commune de Chapelle-Guillaume, à l'extrême Sud-Ouest du département d'Eure-et-Loir. Il coule ensuite vers l'est et le sud-est sur un peu moins de 50 km et se jette finalement dans le Loir à Saint-Hilaire-sur-Yerre.

[modifier] Principaux affluents

L'Yerre possède quelques affluents d'une longueur qui n'excède pas quelques kilomètres, particulièrement au niveau de La Bazoche-Gouët et avant Saint-Hilaire-sur-Yerre.

[modifier] Villes traversées

[modifier] Hydrologie

Le débit de l'Yerre a été observé pendant une période de 15 ans (1993-2007), à Saint-Hilaire-sur-Yerre, localité du département d'Eure-et-Loir, située au niveau du confluent avec le Loir[2]. Le bassin versant de la rivière est de 297 km².

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Saint-Hilaire-sur-Yerre est de 1,63 m³ par seconde.

L'Yerre présente des fluctuations saisonnières de débit assez importantes, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 2,81 et 4,45 m³ par seconde, de décembre à mars inclus (maximum en janvier), et des basses eaux d'été de mai à octobre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusque 0,397 m³ au mois d'août (397 litres par seconde), ce qui reste cependant assez consistant.

Le VCN3 peut chuter jusque 0,10 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 100 litres par seconde. Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.

D'autre part les crues peuvent être assez importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 37 et 58 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 72 m³ par seconde, tandis que le QIX 20 se monte à 86 m³. Le QIX 50 n'a pas été calculé faute d'une durée d'observation suffisante (voir note[3] ).

Le débit instantané maximal enregistré a été de 90 m³ par seconde le 22 janvier 1995, tandis que la valeur journalière maximale était de 65,5 m³ par seconde le 26 février 1997. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était d'ordre vicennal et nullement exceptionnelle, et donc statistiquement destinée à se répéter tous les 20 ans environ.

La lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Yerre est de 174 millimètres annuellement, ce qui est médiocre, très nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France, mais également à celle de l'ensemble du bassin versant de la Loire (244 millimètres), mais cependant largement supérieur à l'ensemble du bassin du Loir (128 millimètres à Durtal). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte dès lors à 5,5 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Notes et références

  1. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 1, 1990.
  2. Banque Hydro - Station M1114011 - L'Yerre à Saint-Hilaire-sur-Yerre (ne pas cocher la case "Station en service")
  3. Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes