Urbain Adam

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Urbain Adam (26 mai 1815 Kaysersberg - 18 janvier 1881 Colmar) était un horloger de Colmar qui a installé de nombreuses horloges d'édifice, essentiellement dans le sud de l'Alsace vers 1850-1880. Il était un admirateur de Jean-Baptiste Schwilgué dont il s'est un peu inspiré.

[modifier] Éléments de biographie

Urbain Joseph Alexandre Adam était fils de Joseph Adam, horloger, et d'Antoinette Liethard. Le 8 juillet 1847 il a épousé à Altkirch Caroline Stackler, fille du percepteur du secteur d'Enschingen. La veuve d'Adam est décédée le 15 novembre 1900 à Dijon.

Le couple a eu trois enfants, dont Léon Adam. Né le 16 juillet 1848 à Colmar, il a secondé son père. Le 29 août 1882, il a épousé une habitante de Sainte-Marie-aux-mines, Marie Justine Bihli. Elle est décédée à Colmar le 23 mai 1883. Il ne s'est pas remarié et a cessé d'exercer la profession d'horloger. Il est décédé à Vanves (Seine) le 30 janvier 1893.

[modifier] Horloges

Certaines de ses horloges sont exposées, c'est le cas par exemple de celles de

Giromagny (1877) : exposée dans l'église (horloge numéro 482)
Kientzheim (1867): exposée en mairie (horloge numéro 400)
Kaysersberg (1866) : exposée dans l'église Sainte-Croix (horloge numéro 395)
Uffheim (???) : exposée dans l'église ?

Parmi les horloges non exposées, les plus remarquables connues d'Adam sont celles de

Rouffach (1859) : église (horloge en style monumental)
Colmar (1866) : cathédrale Saint Martin (horloge en style monumental)

La construction des horloges Adam est telle que leur démontage est assez aisé.

Adam munissait aussi habituellement les églises où ses horloges étaient installées de méridiennes indiquant le midi moyen (courbe en huit, appelée analemme) aussi bien que le midi vrai (ligne verticale).

Dans les années 1880, ce qui restait de l'établissement Adam a été racheté par l'entreprise Ungerer.

[modifier] Sources

Notice biographique provenant des Archives départementales du Haut-Rhin.
Pierre-Paul Faust, Jean-Pierre Rieb : Les horloges de l'église Notre-Dame de Rouffach, Cahiers alsaciens d'archéologie, d'art et d'histoire, tome 47, 2004, p. 117-138.