Une allée du Luxembourg

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Une allée du Luxembourg est un poème de Gérard de Nerval. Il décrit le passage d'une jeune fille et les émotions que cela entraîne chez le poète.

Sommaire

[modifier] Forme poétique

Le poème est composé de trois quatrains d'octosyllabes, avec rimes alternées et respect de l'alternance entre rimes masculines et rimes féminines.

[modifier] Analyse

[modifier] Thématique

  • L'amour : ce poème parle bien entendu d'amour (« C'est peut-être la seule au monde / Dont le cœur au mien répondrait. »)
  • La fuite du temps : le poème rappelle la fuite du temps, avec notamment la sentence « ma jeunesse est finie... »
  • La musicalité : le poème renvoie à une idée de musicalité, avec le champ lexical : « preste », « refrain », « oiseau » et « harmonie ».

[modifier] Images

  • La lumière : elle joue un rôle prépondérant dans le poème, avec une opposition entre la luminosité de la jeune fille (sa fleur « brille », c'est un « doux rayon » qui « lui[t] ») qui « éclaircirait » la « nuit profonde » dans laquelle est plongé le poète.
  • La jeune fille : elle est emblématique (utilisation du déterminant défini), gaie et printanière. Cette idée de renouvellement est mise en valeur par la comparaison « comme un oiseau » et les adjectifs « vive et preste », « nouveau », sans oublier le verbe « elle a passé ». C'est une allégorie de la jeunesse.
  • Le cadre : il est agréable et bucolique, on peut parler de locus amoenus.

[modifier] Voir aussi