Un de Baumugnes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Un de Baumugnes est un roman de Jean Giono publié en 1929 aux éditions Grasset.

Ce roman est le deuxième de la trilogie Pan. Il est précédé de Colline, publié également en 1929, et suivi par Regain en 1930. C'est une histoire d'amour sur fond de campagne.

Le film de Marcel Pagnol, Angèle, en est tiré.

[modifier] Résumé

Dans ce livre, un ouvrier agricole (Amédée), se louant de ferme en ferme raconte sa rencontre avec un jeune homme qui aurait pu être son fils. Ce jeune, Albin, raconte un soir, autour d'un verre son histoire à son aîné. Quelque temps plus tôt, Albin avait connu aux champs un jeune homme avec qui il avait sympathisé. Les deux hommes avaient rencontré une jeune femme mais Albin, trop timide, n'avait pas osé l'aborder et c'est l'autre qui l'avait abordée. Il avait ensuite arrêté de travailler pour quitter le pays avec elle. Il l'avait alors ensuite fait se prostituer.

Après qu'Albin eut confié son secret à Amédée, ce dernier décida de retrouver la jeune demoiselle. Pour ce faire, il se fit embaucher, non sans mal à la Douloire, l'exploitation agricole du père de la jeune fille. Après quelques mois, il découvre qu'Angèle, la jeune fille est enfermée quelque part dans la bâtisse avec son jeune fils, Pancrace, dont elle ne connaît pas le père.

Il se rend alors à la ferme où il avait demandé à Albin de travailler en l'attendant et prévient ce dernier de la nouvelle. Le jeune homme décide immédiatement d'aller chercher la jeune fille et de l'emmener, chez lui à Baumugnes.

Après plusieurs jours à chercher la jeune fille, les deux hommes décident d'une nuit pour partir avec Angèle. Tout se passe bien jusqu'à ce que Clarius, le père se réveille et arrive avec son fusil. L'homme ayant un bras en écharpe, Amédée arrive à le désarmer et les quatre (les hommes, Angèle et le bébé) s'en vont. Au petit jour, Amédée ayant réfléchi toute la nuit décide qu'il ne peut abandonner l'exploitation à laquelle il s'était attaché et décide d'y retourner, trouvant que son attitude n'était pas correcte. Arrivée là-bas, les quatre ont peur du père et de son fusil mais ils arrivent jusqu'à la maison sans subir de coup de feu. À l'intérieur, la mère, le père et l'autre ouvrier sont là, le père pointe son fusil sur le groupe mais ne tire pas.

Quelques années plus tard, Amédée, toujours sur la route revient vers la Douloire et rencontre une jeune fille qui lui dira qu'elle est ici chez son pépé mais qu'elle, elle est de Baumugnes. Il comprendra alors que la famille s'est réconciliée et continuera sa route, non sans avoir dit à la jeune fille de saluer son père, de la part d'Amédée.

"Un de Baumugnes" n'est pas un livre facile à lire, à cause entre autres de l'écriture lacunaire de Giono. Le lecteur doit rester vigilant et compléter constamment l'information incomplète qui lui est fournie par un travail d'imagination. Même malgré cet effort, certains points resteront obscurs ... à la plus grande joie des lecteurs fervents du maître de Manosque.