Trouillas

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

clocher-mur à la nuit tombante
clocher-mur à la nuit tombante
Trouillas
Carte de localisation de Trouillas
Pays France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Canton Thuir
Code Insee 66217
Code postal 66300
Maire
Mandat en cours
Rémy Attard
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes des Aspres
Latitude
Longitude
42° 36′ 45″ Nord
         2° 48′ 33″ Est
/ 42.6125, 2.80916666667
Altitude 58m (mini) – 152m (maxi)
Superficie 17,01 km²
Population sans
doubles comptes
1 424 hab.
(1 999)
Densité 83 hab./km²

Trouillas est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon.

Ses habitants sont appelés les Trouillasencs.

Communes limitrophes : Ponteilla, Villemolaque, Passa, Fourques, Terrats, Thuir.

Sommaire

[modifier] Étymologie

Le lieu de Trouillas est cité pour la première fois en 844 (Truliars). Trouillas vient du Catalan Trullas la racine "Trouill" vient du latin torculu (torcular, torcularis, qui désignait un pressoir) est s'est transformée avec le temps en "trolh" ou « trull » qui est un pressoir ou un fouloir à raisin

Il peut s'agir aussi d'un pressoir à olives, Le moulin à huile situé sur le parking du village pourrait appuyer cette thèse. Dans "els noms dels llocs del Rosello" Renata-Laura Portet donne l'explication suivante : Trullares formé du mot Trull, issu du latin neutre torcu (=premsa et en catalan ayant le sens plus spécifique de moulin à huile) et du suffixe are (au pluriel) signifierait village doté de pressoir à olives. L’orthographe a varié au cours des âges: Truliares fin VIIIe siècle, Trullars 1091, Trulianum 1158,Trulares 1188, Locus de Trullares 1385, Trullas 1441, Trullas 1632 ou Trouillas 1742. Le blason de Trullas est azur orné de quatre cercles symbolisant des "Trulls" ou pressoirs à olives.

blason de Trouillas
blason de Trouillas

Une autre possibilité viendrait de la configuration topographique de la commune qui se situe dans une cuvette délimitée par des falaises. Trouillas viendrait du mot latin "trulla" qui signifie cuvette, vase à puiser le vin, petite écumoire.

[modifier] Géographie

Situé à 20 km de la mer et 50 km de la montagne, Trouillas est situé dans les Aspres. Ce village est traversé par la rivière la "Canterrane" (chante-grenouille en catalan), le cours de la Canterrane est aujourd'hui presque toujours à sec, la rivère ne coule qu'après les forts orages. Le village est entouré de vignes ; cépages blanc (macabeu, grenache blanc et gris) et de cépages rouges (syrah, grenache noir, carignan, mourvèdre et cabernet sauvignon) production de vins rouges, muscats, vins doux naturels. Il y a eu au Moyen Âge des zones marécageuses, dont quelques toponymes gardent le souvenir : Estany Dalt, Estany Baix, sur la route de Fourques, l'Estanyol près du mas de Canterrane.

[modifier] Histoire

Le premier acte connu concernant Trouillas date de l'an 844 : Rotruda, veuve d'Alaric, comte d'Empúries, cède à son fils Oriol le village ainsi que les divers hameaux qui en dépendent.

Durant le XIIe siècle. Entre 1130 et 1140 Udalgar, vicomte de Castelnou mais aussi évêque d'Elne détache Trouillas de sa vicomté pour le rattacher à l'évêché. Le village change de maître, passant d'un pouvoir temporel (une vicomté) à un pouvoir spirituel (évêché).Trouillas passe donc aux mains de l'évêque d'Elne, la seigneurie étant encore détenue par le chapitre de l'église d'Elne à la veille de la Révolution. Trouillas abritaient l'un des 5 dignitaires qui participaient au chapitre d'Elne, matérialisé par l'acquisition des "Palau e casa", (château et maison). Les quatre autres étaient à Bages, Elne, Saleilles et Baixas

En 1793 l'Espagne déclare la guerre à la France. Le général espagnol Ricardos envahit le Sud du Roussillon, établissant son camp au Boulou, lors de son offensive sur Perpignan, il déplace son poste de commandement à Trouillas. Cette même année a lieu la bataille de Trouillas entre les troupes de Charles IV d’Espagne (menées par Ricardos) et la République Française, malgré la victoire des espagnols qui mirent en déroute les troupes du général français Dagobert, le Roussillon est resté français, les troupes françaises ayant repoussé l'envahisseurs vers les Albères.

[modifier] Trouillas et les Templiers

sceau des templiers
sceau des templiers

Historique

L’ordre des templiers fondé au XIIe siècle va s’étendre rapidement à travers toute l’Europe et se subdiviser en commanderies (annexes). La commanderie du Roussillon s’installe à Trouillas à cette époque. Le mas Deu fut le siège de la commanderie templière de la région. Une commanderie, c'était une filiale de l'ordre des templiers dont le rôle était soit de se battre contre les infidèles, soit de récolter des revenus. Le Mas Deu semble avoir d'abord fait partie du territoire de Villemolaque. Il fut donné aux Templiers vers 1133, devenant la principale commanderie de l'ordre en Roussillon.

La commanderie du Roussillon n'était pas une commanderie guerrière. Le Mas Deu était avant tout un centre religieux, pas une maison forte. Il n'y avait que trois ou quatre chevaliers-moines pour sept à huit moines servants et deux ou trois chapelains. Elle possédait des terres dans toutes la région, la plupart autour du Mas Deu (Trouillas et sa région), mais on en trouve également dans les pâturages du Haut-Conflent, en Fenouillèdes et jusqu'en Cerdagne. C’est à Trouillas que l'on comptait le plus de terres templières que partout ailleurs, exceptés pour les villages dirigés par les templiers eux-mêmes (St Hippolyte, Palau del Vidre)

Ce phénomène a donné une grande importance à Trouillas et à la chute des templiers au XIIIe siècle les terres furent données aux Hospitaliers qui héritèrent ainsi d'une grande partie de Trouillas. Après la dissolution de l’ordre des Templiers (1312, tous les biens des Templiers du Mas Deu furent gérés par les Hospitaliers de Saint-Jean, qui conservèrent le Mas Deu jusqu'à la Révolution. L'abbaye du Mas Deu a été détruite par les Allemands le 19 Août 1944.

Procès des templiers

Dans le Roussillon, les templiers sont arrêtés en 1307, deux jours avant Noël et emprisonnés au Mas Deu. Les interrogatoires menés par la commission ecclésiastique désignée par l'évêque d'Elne (Ramon Costa) ont lieu en janvier 1310, d'abord au château de Trouillas, puis au Mas Deu. Aucun des frères n'est torturé. L'inquisition du Mas Deu concerne vingt-cinq personnes (trois chevaliers, quatre prêtres, les autres sont des hommes occupés aux travaux des champs, sans grande instruction). Tous nient fermement ce qui leur est reproché. Les aveux porteront sur des détails et sont toujours justifiés par la Règle de l’ordre. Fin août 1310, l'enquête est terminée, le rapport est remis à l’évêque d’Elne. Le roi Jacques II de Majorque meurt, puis l'évêque d'Elne, l'affaire traîne encore, les frères du Temple restent en prison au Mas Deu.

Le 3 avril 1312, le pape Clément V déclare l'Ordre dissous, il ordonne de faire comparaître tous les Templiers des diverses provinces et de les faire juger par les conciles provinciaux. Il veut qu'ils soient entretenus décemment et recommande la mansuétude, sauf contre les relaps. S'ils sont absous, les conciles pourront leur donner de quoi vivre, à partir des biens de l'Ordre. C'est ce qui sera appliqué en Roussillon : le commandeur du Mas Deu, pu réintégrer sa commanderie, sans payer de loyer et pu jouir des produits du jardin nécessaires à sa subsistance. Il avait aussi le droit de couper du bois dans la forêt pour son usage personnel et pour l'usage de ses compagnons anciens Templiers. Il recevait une rente viagère de 350 livres tous les quatre mois. En novembre 1312, l’archevêque de Tarragone, Guillaume de Rocaberti, prononce l'innocence de tous les Templiers catalans. Aucun d'entre eux n'est reconnu personnellement coupable. En Roussillon il n’y a eu ni emprisonnement à vie ni bûcher.

Un important épisode de l'histoire de Trouillas va se jouer durant les XIIe et XIIIe siècle. Fondé durant le XIIe siècle, l'ordre des templiers va s'étendre très rapidement à travers toute l'Europe et se subdiviser en commanderie (des annexes). La commanderie templière du Roussillon s'installe à Trouillas à cette époque.

Fort d'un rayonnement important, les quelques moines qui y vivaient développèrent grâce à des donations un large domaine foncier. Évidemment, Trouillas vint petit à petit s'ajouter à la domination et c'est dans ce village que l'on comptait le plus de terres templières que partout ailleurs, exceptés pour les villages dirigés par les templiers eux-mêmes (St Hippolyte, Palau del Vidre)

Ce phénomène a donné une grande importance à Trouillas et à la chute des templiers au XIIIe siècle les terres furent données aux hospitaliers qui héritèrent ainsi d'une grande partie de Trouillas.

Preuve de l'importance du village au XIIIe siècle l'un des cinq dignitaires du chapitre d'Elne y habitait. Les quatre autres villages ayant ce privilège étaient Elne, Baixas, Saleilles et Bages.

Le XIIIe siècle, c'est aussi la période de remplacement de l'église initiale. Consacrée à Sainte Assiscle et Sainte Victoire, elle est à nef unique et a une abside orientée. Elle a subi une rénovation au XVIIIe siècle, entre autre avec l'ajout des chapelles latérales. Le portail en garde la mémoire, il y est inscrit l'année 1776. Elle possède un beau retable à la gloire des Saints Patrons Sainte Assiscle et Sainte Victoire (classé monument historique), un retable de 1675 réalisé par Giralt, d'autres du XVIIe consacrés à Saint Sébastien et Saint Gaudérique et du XVIIIe (retable du Rosaire et de la Passion). L'église contient aussi deux toiles du XVIIIe siècle.

Un important épisode de l'histoire de Trouillas va se jouer durant les XIIe et XIIIe siècle. Fondé durant le XIIe siècle, l'ordre des templiers va s'étendre très rapidement à travers toute l'Europe et se subdiviser en commanderie (des annexes). La commanderie templière du Roussillon s'installe à Trouillas à cette époque.

Fort d'un rayonnement important, les quelques moines qui y vivaient développèrent grâce à des donations un large domaine foncier. Evidement, Trouillas vint petit à petit s'ajouter à la domination et c'est dans ce village que l'on comptait le plus de terres templières que partout ailleurs, exceptés pour les villages dirigés par les templiers eux-mêmes (St Hippolyte, Palau del Vidre)

Ce phénomène a donné une grande importance à Trouillas et à la chute des templiers au XIIIe siècle les terres furent données aux hospitaliers qui héritèrent ainsi d'une grande partie de Trouillas.

Preuve de l'importance du village au XIIIe siècle l'un des cinq dignitaires du chapitre d'Elne y habitait. Les quatre autres villages ayant ce privilège étaient Elne, Baixas, Saleilles et Bages.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
19?? - aout 1994 Marcel Malafosse décédé au cours de son mandat
mars 2001 Rémy Attard
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1 058 1 073 1 070 1 144 1 272 1 424
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] La vigne et le vin

vignes de Trouillas, sur la route de Villemolaque. Au loin on peut voir Perpignan
vignes de Trouillas, sur la route de Villemolaque. Au loin on peut voir Perpignan

Trouillas est une commune de 1701 hectares située dans la plaine du Roussillon, presque entièrement plantée de vignes. On peut noter également la présence de plusieurs mas dont les plus importants sont le Mas Deu (autrefois commanderie des Templiers voir ci-dessus), le Mas de Canterrane, et le Mas Conte sur la route de Villemolaque. Le terroir est celui des Aspres, contrefort des Pyrénées, le nom « Aspres » signifie « sec et caillouteux » - « âpre » en Catalan. Les premières vignes ont été introduites par les grecs aux VIIIe et VIIe siècles avant Jésus Christ. Le climat et la terre étaient propices au vin. Sur les terres de Trouillas, les templiers se sont implantés à la Commanderie du Mas Deu et ont modelé le paysage rural. C’est ici qu’est né le Vin Doux Naturel. La légende dit que le Vin Doux Naturel (VDN) a été créé à Trouillas au XIIIe et XIVe siècle, par Arno de Villanova, alors médecin du Roi de Majorque Jaume II et très proche des templiers de Trouillas. Le Mas Deu devint au XIXe siècle le centre d'un important domaine viticole appartenant à la famille Durand, puis fut morcelé au XXe siècle. Toute l'histoire contemporaine de Trouillas est liée à la vigne. C'est elle qui explique l'important essor démographique de la seconde moitié du XIXe siècle (la population ayant doublé entre 1836 et 1901).

Avant 1927, année de construction de la cave coopérative, la plupart des vignerons avaient leur cave et leur écurie au rez de chaussée de la maison. Les travaux dans les vignes et les transports étaient assurés par les chevaux. La commune en comptait 200 en 1923. Le matin, le bruit de leurs sabots servait de réveille-matin aux moins courageux.

Malgré les diverses crises viticoles, les vignerons de Trouillas ont créé en 1927 la cave coopérative qui domine le village depuis la route de Thuir. À signaler qu'au début du XXe siècle le village était un important producteur de chasselas.

[modifier] Lieux et monuments

L'église paroissiale est mentionnée pour la première fois en 1139, l’évêque d’Elne Udalguar de Castelnou lègue l’église au chapitre d’Elne qui en conservera la seigneurie jusqu’à la fin de l’ancien régime. Dédiée aux saint Assiscle et Victoire (frère et sœur martyrisés en Espagne), c'est un édifice d'origine romane du XIIe et et XIIIe siècles modifiée au fil des siècles (elle fut surélevée et fortifiée). Les modifications datent essentiellement du XVIIIe siècle, Il s’agit d’une église à nef unique. La nef est bordée de chaque côté de deux chapelles latérales rajoutées postérieurement. Celles du nord portent la date de 1716. On accède à l’édifice par une porte d’entrée en plein cintre en pierres calcaire qui porte la date de 1776 (la date figure au dessus de la porte d'entrée).

clocher mur
clocher mur

A l’intérieur, plusieurs retables baroques, celui du maître-autel, œuvre de Joan Pere Giralt (fin XVIIe - vers 1675), avec des scènes du martyre des saints Assiscle et Victoire (classé monument historique- 18/02/1953). D’autres retables (XVII° siècle) de Saint Sébastien et Saint Gaudérique, des retables (XVIIIe siècle) du Rosaire et de la Passion, deux toiles du XVIII° siècle. Le clocher est un clocher-mur à cinq ouvertures. Le bâtiment est très recrépi, il est composé de pierres et de galets liés au mortier, et consolidés au ciment. L’église est fermée (un particulier conserve les clefs, s’adresser à la Mairie pour la visiter)

Saint Assiscle et Sainte Victoire L’église de Trouillas est dédiée à saint Assiscle et sainte Victoire, patrons du village. Ces saints furent martyrisés pour leur foi le 17 novembre 303 à Cordoue, en Espagne. En 303 à Cordoue, un juge nommé Dion fît publier un état ordonnant à tous les chrétiens de la ville de renier le Christ et d’adorer les dieux païens, sous peine d’être mis à mort. Assiscle et Victoire, frère et sœur, refusèrent d’obéir. Ils furent jetés dans un cachot où quatre anges leur apportèrent un repas et les consolèrent. Le lendemain, ils furent jetés dans le Guadalquivir avec de grosses pierres (meules) attachées au cou. Mais les anges vinrent et supportèrent les martyrs sur l’eau. Dion, voyant qu’il n’avait pu les noyer, les fit attacher à de grandes roues sous lesquelles il fit allumer un feu avivé par de l’huile. Mais le feu rejaillit sur les païens et en brûla un grand nombre, tout en épargnant les deux saints. Le juge Dion fit alors détacher Assiscle et Victoire dont il fit couper les seins. Des blessures s’écoula non pas du sang, mais du lait. Ensuite, il lui fit sectionner la langue avant de l’achever par des flèches. Assiscle fut décapité. Plus tard, on construisit à Cordoue une magnifique église où les deux saints sont vénérés. Le culte de saint Assiscle et sainte Victoire s’est propagé par la suite dans le Roussillon. A Trouillas, ces deux saints sont célébrés chaque année lors de la fête patronale, les samedi et dimanche précédant ou suivant le 17 novembre.

Description du rétable

Matériaux : bois : taillé, peint, doré

Prédelle (de gauche à droite) : le Jugement de Dieu ; Anges nourrissant des saints en prison ; les Bourreaux arrachant les seins de sainte Victoire ; la Flagellation de saint Assiscle. Premier registre : dans une niche, Saint Joseph (repeint) ; bas-relief représentant les deux saints dans la mer : les anges coupent les cordes qui maintenaient les meules destinées à les entraîner au fond de la mer. Au centre, sous un dais, les deux saints portant la palme du martyre ; bas-relief représentant le supplice des roues et du feu : les anges versent de l'eau pour éteindre le feu ; dans la niche droite, Saint Jean l'évangéliste avec l'aigle et le calice (œuvre postérieure). Deuxième registre : dans la niche gauche, Saint Pierre avec les clés (œuvre postérieure) ; bas-relief, Mise au tombeau des deux martyrs ; dans la niche centrale, statue de l'Immaculée Conception ; bas-relief, décapitation des deux martyrs ; dans la niche droite, Saint Roch (statue de bois peut-être postérieure).Statut juridique : propriété de la commune.

Le Mas Deu (Masdeu, Masdéu ou Mas Déu). Mas Deu (= le manse, le domaine, ou la maison de Dieu). Le Mas Deu est une propriété privée, elle ne se visite pas. La commanderie du Mas Deu est située sur une petite colline, il y a une petite église d'origine romane et d'importants restes des fortifications médiévales.

L’armée allemande transforma le Mas Deu en un gigantesque arsenal bourré d'engins. Lorsque le débarquement français en Provence contraignit la Wehrmacht à une retraite précipitée, elle fit tout sauter le 19 août 1944. On entendit les explosions jusqu’en Espagne.

Il y avait à l’intérieur de l’enceinte, une église, un cimetière, des bâtiments de service, d’habitation et un puit, quatre tours rectangulaires situées aux coins de l'édifice, de nos jours il n’en reste plus que deux. Ces murs servaient de remparts, ils avaient par endroit jusqu'à cinq mètres de hauteur. Il reste des vestiges des murs et de l’église romane dédiée à la Vierge. L'église Sainte Marie du Mas Deu : aujourd'hui, seuls subsistent des pans de murs dont l'appareil est constitué de galets disposés en épi. L’église est rectangulaire ( 20 x 8 m), murs épais (1,60 m), voûte (10 m), Tout l'appareil de l'église est en galets, sauf les angles et les piédroits des ouvertures, qui sont en tuf taillé, c'est une propriété privée.

[modifier] Personnalités liées à la commune

Saint Assiscle et Sainte Victoire - Joan Pere Giralt - général Ricardos

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes


Drapeau français Communes des Aspres Drapeau français

Liste des communes :

Baillestavy - Banyuls-dels-Aspres - Boule-d'Amont - Brouilla - Caixas - Calmeilles - Camélas - Casefabre - Castelnou - Fourques - Glorianes - La Bastide - Llauro - Llupia - Montbolo - Montauriol - Oms - Passa - Ponteilla - Prunet-et-Belpuig - Sainte-Colombe-de-la-Commanderie - Saint-Jean-Lasseille - Saint-Marsal - Saint-Michel-de-Llotes - Taillet - Taulis - Terrats - Thuir - Tordères - Tresserre - Trouillas - Valmanya - Villemolaque - Vivès