Treize-Septiers

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Treize-Septiers
Carte de localisation de Treize-Septiers
Pays France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Arrondissement de La Roche-sur-Yon
Canton Canton de Montaigu
Code Insee 85295
Code postal 85600
Maire
Mandat en cours

Intercommunalité sans
Latitude
Longitude
46° 59′ 07″ Nord
         1° 13′ 45″ Ouest
/ 46.9852777778, -1.22916666667
Altitude 48 m (mini) – 89 m (maxi)
Superficie 21,84 km²
Population sans
doubles comptes
2 372 hab.
(1 999)
Densité 108 hab./km²

Treize-Septiers est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire.

Sommaire

[modifier] Histoire

TREIZE-SEPTIERS... Ce nom est unique parmi les quelques 36.000 communes de France. Le manuscrit de Luçon est des plus anciens textes où l'on retrouve ce nom sous la forme latine "De Tredecim Sextariis ". Le Setier (qu'on écrivait jadis Septier ou Sextier) du latin Sextarius est une ancienne mesure de grain ou de liquide. Cette mesure variait selon les localités. Le setier de blé de Paris était de douze boisseaux et contenait 159 litres.(Cliquer ici pour lire l'histoire du setier) Le nom de Treize-Septiers vient-il de l'étendue territoriale ou d'une redevance en nature payée au Seigneur du lieu par les premiers habitants ? Entre ces différentes conjectures, les historiens penchent pour la redevance. Il n' est pas impossible que quelques populations aient occupé la zone marécageuse du bourg de Treize-Septiers, des vestiges préhistoriques peuvent en attester. Les romains ont laissé quelques traces de leur passage : une voie Gallo romaine (actuellement enfouie 50 cm sous la terre) passe à proximité du village de la Hinchère, une villa aux Godelinières. Au XIVe siècle, le château des Ganuchères (Cliquer sur le lien pour lire l'histoire du château) est édifié sur un promontoire. Au XVe siècle, la famille de la Roche Saint André s’ installe. Au XVe siècle, le château, pris d'assaut, est pillé et incendié. Il n’en reste que quelques pans de murs. Treize-Septiers a largement souffert au cours de la révolution. Après le passage des colonnes républicaines, il ne reste plus que des ruines : église et presbytère incendiés. Au cours du XIXe siècle, la population vit chichement des produits d'une terre ingrate. L’essor économique remonte à quelques dizaines d'années par l'implantation d'une fabrique de chaussures (Ets Arima) qui a compté jusqu’à 400 personnes et d'une usine de meubles (Ets Chaudière). Depuis quelques années, les activités industrielles se sont diversifiées : métallurgie, travail du verre, transports...

[modifier] Blasonnement

Remouillé
  • Description : Coupé, en I d'argent à la croix pattée accostée à dextre d'une étoile le tout de gueules, et en II de gueules au château d'or maçonné et ouvert d'azur accompagné de deux contre-hermines.
  • Devise : DOMINARI NEC MINARI (Surplomber n'est pas menacer)

La croix rouge symbolise l'Ordre Templier présent sur la commune au Moyen-Age. l'étoile représente la Vièrge Marie. On retrouve la position frontalière de Remouillé par les deux hermines, représentant la Bretagne ainsi que la tour présente sur le blason des comtes de Poitou.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Michel Leboeuf UMP Maire
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1 294 1 367 1 551 1 907 2 126 2 372
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

Famille de la Roche Saint-André Le plus célèbre Seigneur des Ganuchères, de la Gestière est incontestablement Gilles de la Roche Saint André nommé en 1667 chef d’escadre des armées royales.

Abbé Lelievre Né à Treize-Septiers le 24 Octobre 1874 et décédé à Neuilly sur Seine le 23 juillet 1944. Fils aîné de Pierre Lelièvre et Hyacinthe Guicheteau de la Litaudière, il entre au petit séminaire de Chavagnes-en-Paillers en 1886. En 1896, il rejoint le grand séminaire de Luçon et il est ordonné prêtre en 1901. Il est successivement professeur chez les jésuites, et curé de paroisse à Paris. Attiré par la littérature, il se met à écrire des poèmes, des pièces de théâtre. A l'ouverture des hostilités, à la première guerre mondiale, il est aumônier volontaire. Blessé en 1915, il garde son bras gauche paralysé. Ce fait de guerre lui vaut la croix de guerre et la légion d'honneur. Il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages : "Leur âme est immortelle " " Une voie de prêtre dans la mêlée "... Pendant la deuxième guerre mondiale, il est à Paris et sauve des personnes juives de la déportation. Il repose au cimetière de Treize-Septiers.

Les Frères Cormerais :

-Jean-Baptiste, missionnaire au Sénégal meurt en 1941, après avoir contracté la fièvre jaune en secourant les indigènes.

-Camille, également missionnaire en Afrique, grand mutilé de 14 - 18.

-Marcel, conseiller municipal et premier adjoint de 1935 à 1945.

Ferdinand Jauffrineau Grand mutilé de la guerre 14 - 18. Il est promu Chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire en 1937. Fondateur de la fabrique de chaussures ARIMA. Il fut maire de 1935 à 1945.

Abbé Eugène Petit Curé de la paroisse pendant 39 ans de 1906 à1945, une forte et originale personnalité le caractérise. Il fit construire l'école privée de garçons.

Vincent Ansquer Né à Treize-Septiers le 11 janvier 1925 et décédé le 31 mai 1987 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) le 31 mai 1987. Fondateur du Prix national de l’art de Vivre. Ministre du Commerce et de l’artisanat de 1974 sous le gouvernement Chirac à 1976 puis Ministre de la Qualité de la Vie de 1976 à 1977 sous le gouvernement Barre. A Treize-Septiers, une rue, la zone industrielle et le complexe sportif portent son nom.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes