Discuter:Transformations de Paris sous le Second Empire

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Trophée page d'accueil Transformations de Paris sous le Second Empire est apparu sur la page d'accueil de Wikipédia en tant qu'article mis en lumière le

11 et 12 mai 2006.

Sommaire

[modifier] Mise en page problématique

La mise en page de Thbz ne me convient pas vraiment. Elle a pour conséquence de créer des espaces vides importants (notamment celle placée à droite du paragraphe Le déroulement des opérations) et de ne plus aligner certains titres (ex. Voir aussi).--Reelax 3 mars 2006 à 18:56 (CET)

Oui, j'ai voulu expérimenter pour rompre la monotonie des images toutes alignées à droite. Le résultat n'est pas fameux, en particulier parce que le texte est divisé en sections courtes. Je remets certaines images à droite et j'enlève certains "clear:both". Libre à ceux qui veulent d'essayer autre chose... — Thbz (@) 4 mars 2006 à 00:54 (CET)

[modifier] Liens vers livres

Il n'y a pas de livres de Hausseman tombés dans le domaine publique sur wikilivre ?

Les écrits de Haussmann sont dans le domaine public depuis longtemps. On ne risque toutefois pas de les trouver dans Wikibooks car le bon préfet est mort bien avant la création du site Web (Wikibooks n'accueille que du contenu original). On pourrait mettre ses mémoires sur Wikisource mais il semble que personne ne l'ait fait. On peut toujours trouver le texte de ses mémoires sur Gallica (lien en bas de l'article), mais il n'y a malheureusement que le premier volume qui est le moins intéressant... — Thbz (@) 13 mai 2006 à 10:13 (CEST)


[modifier] Hagiographie à modérer

Un article dithyrambique qui peut être modéré par les avis suivants:


Le plan de la commission Siméon est accablant pour Haussmann : on voit que celui-ci y a puisé toutes les bonnes idées qu'on lui a jusqu'ici attribuées, tandis que celles qu'il y a ajoutées sont les plus néfastes. Le plan Siméon ne prévoit pas la destruction de l'ile de la Cité, ne lotit pas le parc Monceau, n'ampute pas le Luxembourg

On en ressort peu édifié sur l'homme qui rasa Paris avec contentement, sur le nervi du régime impérial, sur le politicien ahuri des derniers jours. Nicolas Chaudun dresse un portrait sans complaisance, donnant quelques pages acides sur les conceptions artistiques du préfet, qui rappelle la médiocrite intellectuelle du personnage et son absence totale de sensibilité. Enfin, avec bon sens,l'auteur vient rappeler combien 1'urbanisme haussmannien, loin d'une quelconque originalité, puise aux sources des Lumières en stéréotypant jusqu'à l'absurde des formules depuis longtemps mises au point. Francois Loyer rappelait récemment à propos d'Haussmann : " Son histoire n'aura pas été celle d'un urbaniste, encore moins d'un artiste, mais d'un technocrate au service du Pouvoir. "

sources :

Nicolas Chaudun : Haussmann au crible (éd. des Syrtes)
Alexandre Gady : Haussmann tel qu'en lui-même : Le Figaro Littéraire 23 nov 2000


Il ne faudrait pas oublier l'oeuvre de Jacques-Séraphin LANQUETIN :

Un urbaniste, LAVEDAN, a écrit "qu'une bonne part, peut-être la meilleure, de l'oeuvre d'Haussmann, était la réalisation des idées formulées par tout un ensemble de recherches urbaines et sociale sous la Monarchie de Juillet". LANQUETIN, a-t-il précisé, "en fut l'inspirateur, l'homme qui donna la chiquenaude par quoi tout fut mis en branle". Et, toujours d'après LAVEDAN, "on ne peut comprendre l'oeuvre d'Haussmann si on ignore celle de LANQUETIN et les idées qu'il a suscitées".

Source : Denise DELSAUX, in "L'abeille comtoise", bulletin bonapartiste de Franche Comté (sept1999)

Haussmann n'a bien sûr pas tout inventé. Seules certaines voies lui sont dues en propre. L'article prend soin de noter le rôle d'autres acteurs, à commencer par Napoléon. Pour ce qui est des plans antérieurs, c'est une chose de tracer des lignes sur un bout de papier, c'en est une autre de mener à bien pendant près de vingt années des réformes qui provoquent un tel bouleversement dans la vie de la capitale et dans son administration. D'autant que les transformations sont aussi fondamentales dans les réseaux souterrains que dans le tracé des voies elles-mêmes. On peut rajouter quelques informations sur les sources et sur les critiques si on donne les sources, mais attention à ne pas transformer un article dont la vocation est descriptive en une simple polémique pour ou contre Haussmann, qui serait bien stérile aujourd'hui. (Citer François Loyer est un peu paradoxal, car c'est l'un de ceux qui, avec l'APUR, a contribué à réhabiliter l'oeuvre haussmannienne par rapport à ce qui s'est fait dans les années 50-60...) — Thbz (@) 6 juillet 2006 à 15:41 (CEST)

[modifier] 100 000 habitants ?

100 000 habitants au kilomètre carré ? j'ai un doute !

C'est probablement moi qui ai mis cette information. J'avoue que j'ai oublié dans quel livre je l'ai trouvée. 100 000 hab/km2, ça fait 10 m2 par personne. Il faut soustraire les espaces publics, mais aussi multiplier par le nombre d'étages des immeubles. Bref, cela me semble possible dans des vieux quartiers ayant conservé un tissu urbain médiéval (rues très étroites, absence d'espaces verts, cours réduites au minimum par le remplissage progressif des parcelles). Contrairement à une idée reçue, les grands ensembles modernes avec barres et tours sont souvent moins denses que les quartiers anciens.
Et même de nos jours : « Certains quartiers des arrondissements populaires du XIe (à l’est) et du XVIIIe (au nord) avoisinent les 100 000 habitants au kilomètre carré. » [1]. — Thbz (@) 13 août 2006 à 17:56 (CEST)

[modifier] Aspect financiers / Expropriations

Les expropriés ont-ils été indemnisés pour la valeur reelle des biens saisis, selon le prix du marché ? Si oui on comprend que ca ait couté cher, si non au contraire la renovation de paris aurait du s'auto-financer ? Et puis comment peut-on detruire 20 000 maison et en reconstruire 40 000, le tout sur moins d'espace ? Plus de hauteur ?

[modifier] Proche banlieue

Pourquoi avoir cantonné l'article à Paris intramuros ? Il m'aurait pourtant semblé pertinent de l'élargir à la proche banlieue (ouest notamment) avec les travaux réalisés par Haussmann dans les villes de Neuilly (quartier Saint-James) et de Boulogne (quartier des Princes) par exemple. Ceci met d'ailleurs en jeu un intéressant processus d'expropriation puis d'aliénation de terrains, qui à mon avis mériterait au moins d'être évoqué... — Bledard92 21 mars 2008 à 19h47 (CET)