Tomé-Açu

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2° 25′ 08″ S 48° 09′ 07″ W / -2.418889, -48.151944

Tomé-Açu
   
Administration
Pays Brésil Brésil
Maire Francisco Eudes Lopes Rodrigues
Date de fondation
1929
[ Site officiel de Tomé-Açu]
Démographie
Population 50 382 hab. ( 2004)
Aire urbaine hab.
Densité 10,0 hab./km²
Gentilé
Langue(s)
Géographie
Fuseau horaire UTC-3
Indicatif téléphonique
Code postal
Superficie 5 179 269 km²
Altitude 45 m.
Latitude
Longitude
2° 25′ 08″ Sud
         48° 09′ 07″ Ouest
/ -2.418889, -48.151944
Localisation de Tomé-Açu
Carte de Tomé-Açu
Centres d'intérêts

Tomé-Açu est une ville de l'État brésilien de Pará, située à 200 km au sud de Belém.

Sommaire

[modifier] Histoire

La ville de Tomé-Açu a été fondée en 1929 comme colonie privée japonaise afin d'exploiter un espace de l'Amazonie. Au départ, 43 familles japonaises s'y sont installés et se sont rapidement adapté au milieu local. Après une agriculture de subsistance (riz et haricots) et une tentative non fructueuse de plantation de cacaoyers, la communauté s'est spécialisé dans le commerce de courgettes et de tomates.

Les années 1930 ont vu la population de Tomé-Açu décupler provisoirement avec l'arrivée de 325 nouvelles familles japonaises ainsi que 128 célibataires. Mais en 1942, il ne subsistait qu'environ 100 familles car la colonie était au bord de la faillite. Les habitants se sont alors mis à cultiver du poivre à une époque où le principal producteur mondial, Singapour, ne pouvait plus fournir ses clients à cause des perturbations engendrées par la guerre sur les circuits d'approvisionnement. En 1960, Tomé-Açu fournissait à elle seule 5 % de la production mondiale de poivre. Mais une série de maladies et la baisse des cours mondiaux ont rapidement mis un terme à cette apogée.

[modifier] Économie

Pour l'évolution, se référer au paragraphe Histoire.

De nos jours, on compte 180 exploitations réunies au sein d'une coopérative afin d'exploiter une quarantaine de produits agricoles parmi lesquelles on peut citer le poivre (fierté traditionnelle de la ville), la papaye, la maracuja, l'hévéa, le cacao ou encore le chou (cultivé comme alimentation animale). Un prêt de la Banque d'Amazonie (BASA) a aussi permis de développer une unité de production spécialisée dans les nectars de fruits congelés destinés à la fabrication de jus et de sorbets.

[modifier] Maires

  • Actuel (jusqu'en 2008) : Francisco Eudes Lopes Rodrigues

[modifier] Démographie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Sources bibliographiques

  • Martine Droulers, L'Amazonie, Nathan Université, collection Géographie d'aujourd'hui, 1995, p52.